Et ça continue, encore et encore ! (Partie 2)

Les mythes ont la peau dure.

Posté par ATB le 10 mai 2015

Je suis un con !

Evidemment commencer un texte par une telle affirmation peut surprendre, ai-je alors une si mauvaise image de moi-même pour en arriver à une telle profession de foi ? Non bien  sûr, je m’explique…

Depuis que je publie sur mon site personnel, essentiellement à propos de la dégradation de la situation économique et des remèdes à apporter, je prends aussi régulièrement contact avec les médias et les instances politiques.

« On est ce que l’on fait et on juge les autres uniquement sur des actes ! »

Croyez-vous que ces gens-là se sont donné la peine de me répondre ne fut-ce qu’une seule fois de manière significative pour entamer le dialogue ou attraper cette main tendue ?  Non, ils ne répondent jamais, et s’ils le font, ce qui est rarissime, ce sera toujours d’une façon très formelle et très impersonnelle, ils vous lâcheront immédiatement ensuite.

Chez  ces gens-là, on ne dialogue pas et on ne partage pas, ni le pouvoir, ni les idées, ni rien du tout. Circulez, y a rien à voir !

Vous avez dit  « Esprit Charlie », où ça ?

Je ne vais donner qu’un seul exemple. Suite à mon dernier texte, j’ai pris l’initiative d’écrire à un grand média français pour lui faire part qu’il existait, en matière de politique économique, d’autres solutions que celles évoquées et pratiquées inlassablement depuis 30 ans. Ils me feront une réponse qui ressemble plutôt à une fin de non-recevoir, et depuis, No news !

Voici leur réponse :

« Bonjour,
Vous avez exprimé votre opinion à propos d'une émission de la Rédaction de xxxxxxx.
Je vous remercie d'avoir pris le temps d'écrire à la chaîne pour faire part de votre réaction.
J'ai transmis votre mail au médiateur de l'information, afin qu'il en prenne connaissance. La question que vous posez est en effet de sa compétence. Celui-ci est votre interprète auprès de la rédaction. Il se fait l'écho de vos remarques concernant l'information de la chaîne
 ».

Voilà le résultat ! J’adresse un courrier personnel, motivé, poli et rempli d’enthousiasme juvénile au rédacteur en chef d’une émission connue, il ne répondra pas, un employé subalterne le fera à sa place et me propulsera dans les pattes d’un « médiateur » du service public (il s’agit d’une chaine dépendant du service public et ensuite, de quoi suis-je coupable ?) dont j’attends encore la réaction. Viendra-t-elle ? J’en doute, mais je peux me tromper, ce que j’espère !

Je sais que la mode est aux médiateurs, tout le monde a peur de tout le monde, alors on filtre l’information (mais est-elle impartiale alors ??), on pèse chaque mot pour ne déplaire à personne (à la gauche surtout !) et on ne donne la parole qu’à certains, ceux qui ne vont pas faire de vagues et qui vont dire aussi ce qu’on attend d’eux.

Adieu les débats contradictoires, aux chiottes les solutions novatrices !

Il faut dire que nous sommes à une « époque couilles molles » où seuls les brigands, les salopards et les barbares peuvent s’exprimer parce qu’ils ne demandent rien à personne. Ils agissent les armes à la main en faisant sauter les réfractaires, les autres, les honnêtes gens qui voudront simplement exprimer un avis différent, innovateur et éclairé devront passer sous les fourches Caudines d’une espèce de censeur/commissaire politique qui détiendrait, dans sa tête tellement bien faite, les clés de la morale universelle. Lui seul sait ce que l’on peut dire ou ce qu’il faut dire et il interdira la parole à quiconque ne dira pas ce qu’il voudra entendre. Dans ce contexte de contrôle, de prohibition et de censure politique, autant avouer tout de suite que les chances de passer au travers des mailles serrées du filet de la pensée-unique sont nulles, archinulles !!



Mais, diable, pourquoi me coller un médiateur aux basques et, question subsidiaire : C’est quoi un médiateur ?

Selon « le Larousse », le médiateur est une

  • Autorité administrative indépendante chargée de résoudre par ses bons offices et
    par voie de recommandation les réclamations des administrés concernant le
    fonctionnement des administrations publiques.
  • Personne proposée par les parties ou, à défaut, choisie par l'Administration sur une liste de personnalités impartiales et compétentes en vue de régler un conflit collectif du travail.
  • Personne internationale ou privée qui exerce une médiation dans un conflit
    international.


Etonnant non ? Je n’ai fait qu’une seule chose toute simple ; écrire à quelqu’un gentiment et attendre de lui une réponse. Je ne réclame pas (au contraire, je félicite le journaliste), je ne suis pas davantage en « conflit personnel ou international » avec le destinataire de mon mail, alors pourquoi la présence d’un médiateur, serais-je déjà, sans le savoir, en état de pré-conflit avec mon interlocuteur ? Si oui, pourquoi ? Parce que je pense différemment ?

Vous avez encore dit démocratie et liberté de pensée ? Où ça ?

Ce réflexe de « médiation inutile ou forcée en l’absence de tout conflit » est agaçant parce qu’il dénote d’un esprit tyrannique dont le but sera toujours de nous clouer le bec en application d’une variante de ce foutu principe de précaution qui annihile toute discussion, tue le débat et interdit les nouvelles solutions.

C’est également le symbole d’une bien triste époque, celle qui vous dit, dans le silence de cette absence de réponse ou de débat : « Ferme ta gueule et fais ce qu’on te dit ! »

La liberté fout le camp, les parasites restent, mais pas seulement ; les tyrans aussi !



Donc je suis un dangereux con,
ce que j’écris ne vaut pas un clou, ne doit pas davantage être diffusé, discuté ou offert au débat public…Et pourtant, voici ce que quelques-uns de mes lecteurs en pensent, ils se reconnaitront dans ces quelques lignes, je les remercie encore pour leur soutien;

Source 1 : « J'ai relevé d'innombrables phrases que je considère phrases-cultes, je ne les reprends pas, il y en a trop.

Ce texte est tout simplement magnifique, écrit dans des mots qui sont à la portée de tous, avec des exemples émouvants….

Non, ils ne vous inviteront jamais sur un plateau-télé, ils ne comprendraient d'ailleurs pas ce que vous dites, tellement ils vivent dans un autre monde, celui des traîtres.

Mais ça fait du bien de savoir que l'économie peut encore être sauvée par des penseurs capables d'appliquer les méthodes indispensables ».


Source 2 : « Une chose est certaine, vos textes sur l'économie et le socialisme sont devenus plus intéressants que ceux d’éminents professeurs…C'est votre meilleur texte et j'attends la suite bien évidemment…je suis éberlué par la justesse de ton et de propos. IM-PA-RA-BLE, RE-MAR-QUA-BLE!!! Super-grand merci!!!
Effectivement, rien à redire sur ce texte qui est déjà dans ma bibliothèque virtuelle ».

Source 3 : « Très bon texte: un cours d'économie, avec exemples et commentaires; très belles illustrations (et très beau chat), continue ! »

Ce ne sont là que quelques exemples récents, je pourrais encore ajouter tous les autres et préciser aussi que souvent je ne reçois que quelques mots d’encouragement :

Sources diverses : « très bon texte, excellente analyse, magnifique esprit de synthèse, brillante démonstration, analyse proche du génie, des idées novatrices à chaque fois, une plume extraordinaire, style incomparable, une vraie marque de fabrique, etc., etc… »

Alors, mes textes sont-ils si moches et si cons, faut-il vraiment m’écarter de toute les discussions comme si j’étais un débile, un fou ou un fasciste ?

Apparemment non, sauf pour ceux qui n’aiment ni la liberté, ni la liberté de pensée mais qui prétendent le contraire dans les manifestations de rue, à la télé, à la radio et dans les journaux subsidiés par l’Etat.

Récemment encore, un lecteur (devenu ami) arrivé à moi grâce à un site de « réinformation » (www.dreuz.info) sur lequel nous échangions des commentaires fréquents m’écrivait gentiment ces quelques mots :

« Ouais, vous m'emmerdez parce que vous me manquez !!! Ceux qui vous connaissent ont de la chance ».

Je me suis d’abord demandé si j’avais bien lu, j’ai même pensé qu’il me tirait la gueule, alors j’ai lu, relu, et puis, je me suis dit, les larmes aux yeux, qu’au-delà de la bataille des idées, j’avais également remporté celle du cœur ! Merci l’ami !

Mais les médias classiques et les politiciens ne veulent pas de moi, c’est naturel, ils n’ont ni cœur, ni tête, ils ont simplement la conviction intime, profonde et bien ancrée de détenir l’entière vérité !

Ce sont des fachos déguisés en démocrates !

Je n’ai aucune stratégie, je voudrais seulement gagner les esprits et les cœurs, je ne fais pas de calculs, je suis honnête, franc et travailleur, je n’ai pas d’autres recettes, je suis l’exact contraire des sots cupides et corrompus qui nous gouvernent, alors ils ne m’aiment pas et je le leur rends bien.

Mais, quoiqu’en pensent ceux qui me rejettent, mes écrits plaisent et font mouche, le public apprécie, les politiciens détestent, dans le fond, c’est normal, je ne fais rien pour me rendre sympathique à leur égard, mais il faut reconnaitre aussi que ce n’est pas moi qui ait ouvert les hostilités !

Alors, si j’embrasse mes lecteurs, les  autres, ceux qui me claquent élégamment la porte sur le nez et refusent aussi le débat, je ne les embrasse pas, au contraire, je les prie même d’aller se faire voir chez Belzébuth où les flammes de l’enfer leur rôtiront leurs grosses fesses charnues pour l’éternité !



Non, je ne suis pas con, c’est plutôt notre époque dominée par la facilité, le dogme et la tyrannie du consensus mou qui est lâche et stupide.

Aujourd’hui, tout est formaté, hors de ce format il n’y aura point de salut et pas d’invitation non plus de la part des médias et du monde politique qui tournent uniquement en vase clos pour éviter le débat et préserver leurs belles certitudes.

Vous me direz aussi que je n’épargne pas mes adversaires dans mes écrits, pourquoi me feraient-ils un cadeau ? Sans doute, mais qui a commencé ? A force d’être rejeté et pris pour un cave, le cave se rebiffe et mord où ça fait mal, dans l’orgueil de ces inutiles vaniteux !

Si je suis trop dur dans mes propos, que dire alors de Flaubert qui s’exprimait par ces mots dans une correspondance qu’il avait adressée à mademoiselle Leroy de Chantepie le 30 mars 1857 :

"Je n'ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu'ils me semblent également bornés, faux, puérils, s'attaquant à l'éphémère, sans vues d'ensemble et ne s'élevant jamais au-dessus de l’utile. J'ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C'est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J'ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps".



Merci Monsieur Flaubert
, si vous écriviez cela aujourd’hui, les médias vous cracheraient à la gueule, les politiciens également, peut-être même que demain, si vous étiez encore là, ils vous colleraient un procès au cul parce que bientôt ils interdiront aussi qu’on les mette en doute tout simplement ! Ils se prennent pour des génies, mais ce sont surtout des tyrans, de consternantes nullités et des parfaits sans-gênes !

Retour aux faits :

Le libéralisme porte le succès, mais l’Europe nous fait bouffer du socialisme à la sauce pseudo-démocrate quoiqu’en pensent ceux qui la prennent pour ultra-libérale et gueulent à la tyrannie des marchés, des banquiers, des riches et des entrepreneurs !

Pourtant, quand on fait le tour des théories économiques et qu’on analyse la situation humaine un peu partout sur la planète on se rend compte assez rapidement que la liberté économique est la clé essentielle, sinon unique, du succès des hommes et des entreprises. Or cette liberté économique n’est pas un concept abstrait ou une matière première que l’on trouvera quelque part sous le sabot d’un cheval en semant du socialisme sur son chemin, cette liberté-là est simplement l’expression de la liberté générale laissée à l’individu appliquée à l’économie, ce qui veut dire qu’un homme prisonnier des contraintes et du dirigisme de l’Etat ne sera jamais capable de donner libre cours à sa capacité créatrice comme il sera également incapable de produire ou d’échanger correctement malgré toutes les mesurettes politiques imaginées et mises en œuvre par un gouvernement autoritaire qui se déclare libéral ou démocrate.




On ne peut prétendre défendre l’individu et lui voler, en même temps, sa liberté
, c’est pourtant ce que fait chaque jour le pouvoir politique en Europe !

Le monde politique actuel n’est pas visionnaire, il ne défend pas non plus l’homme contre la tyrannie, il est la tyrannie, il détruit, prend plus qu’il ne donne et se satisfait lui-même plutôt de satisfaire ceux qu’il devrait servir. Un pouvoir qui mériterait la reconnaissance et l’estime des citoyens est celui qui sera exemplaire dans tous les domaines. Or l’expérience nous montre que la politique politicienne a conduit à la « direction des affaires courantes » (sans vision, sans grandeur, il n’y a pas de gouvernement réel !) de nos Etats brinquebalants de bien petits hommes, incompétents, carriéristes, mesquins et souvent corrompus. Cela ne peut pas fonctionner !

On peut toujours rêver, en Europe, d’une Constitution à l’américaine, mais, n’est pas Jefferson ou Georges Washington qui veut, ce ne sont pas nos petits oligarques européens au regard court et à l’esprit partisan qui en seront les auteurs, ils perdraient leurs privilèges, leurs nombreux postes et leurs prébendes !

La Mafia politique a remplacé les Grands Hommes et le désespoir a gagné doucement les couches populaires qui se jettent alors tête baissée dans les bras des nouveaux bolchéviques. Si, quand il voit ça, le fantôme de Thomas Jefferson pleure à chaudes larmes, celui de Marx se réjouit et ceux de Lénine et de Staline jubilent ensemble en tapant la carte sur un vieux guéridon posé sur le sol dans les flammes de l’enfer.

L’homme ne cessera pas de m’étonner, il préfère la sécurité à la liberté, il sacrifiera alors une partie de ses droits naturels au profit des avantages supposés apportés par la socialiste-démocratie parce que le personnel politique et les médias, alignés sur la pensée monolithique de la gauche, l’auront convaincu que c’est la seule issue possible pour que la justice soit et que l’égalité règne sur les citoyens. Or, si cette affirmation est complètement fausse, elle convient parfaitement aux politiciens qui, par ce petit jeu liberticide, accroissent la pression fiscale, la dépense publique, les déficits, la redistribution, la dépendance, leur terrain d’intervention, l’accroissement des postes à leur disposition et l’augmentation de leurs revenus immérités.

Conclusion : voici l’équation du bonheur;

Socialiste-démocratie = des politiciens nombreux + des médias à leur service + des gens contents en « sécurité » aux frais des autres.

Qui paient tout ça ? Les couillons mécontents !

Dans un tel contexte on comprendra aisément que personne ne fera la publicité du libéralisme, du coup, quand on l’évoquera, même devant de « chauds sympathisants », ceux-ci ne comprendront pas de quoi l’on parle n’étant simplement pas informés des principes économiques de base qui l’animent. Evoquer l’euro, ce « monstre keynésien » (splendide expression du professeur Jean-Louis Caccomo dont on pourra écouter l’interview ici), suscitera la même réaction, mais, une fois de plus, qui leur aura expliqué la monnaie ? Personne, toujours personne ! En ces domaines, l’ignorance domine, mais pas seulement…La mauvaise foi aussi !

Libéralisme et euro feront souvent tourner court toutes les discussions et il y aura aussi toujours quelqu’un pour vous rétorquer que vous êtes un « ultra libéral » (ce qui n’existe pas, mais est utilisé comme insulte suprême par celui qui prononce le terme !), cette espèce de dangereux extrémiste économique qui mettrait en péril le nécessaire principe de solidarité qui doit exister dans toute « démocratie qui se respecte » (par qui ?).

Vous aurez beau expliquer, chiffres à l’appui, à votre interlocuteur ébahi, content ou mécontent, que ce sont les pays libéraux qui réussissent le mieux, ceux par exemple où il y a le moins de chômage (3% en Suisse et 1.9% à Singapour), celui-ci s’en fichera complètement, il préfèrera toujours, par paresse intellectuelle ou par habitude, rester prisonnier de son dogme, il vous prendra alors allègrement pour un fou, pour un idiot ou pour un fasciste, parce que c’est bien connu, il n’y a que les fascistes pour aimer et défendre la liberté et le libéralisme en particulier (je plaisante !)

Or, si la Suisse est libérale, elle vient encore d’être classée « le pays le plus heureux du monde » ? Alors, qui est le fou ? Celui qui crache sur le libéralisme ou celui qui vante le socialisme ou la socialiste démocratie ?



Pour information, la Belgique est en 19ème position, la France en 29ème position…

Dans sa quête de sécurité, le citoyen européen au cerveau lavé, génération après génération, voudra s’abandonner à la « la nécessaire intervention de l’Etat » auquel il demandera surtout de limiter la liberté des autres, l’autre étant curieusement vu comme l’ennemi à abattre ou à neutraliser.

« L’homme ne veut pas être libre, il veut être en sécurité », c’est ma conviction et je ne suis pas le seul à le penser;

 «  La démocratie est basée sur un ensemble de mensonges si puérils qu’il doit être protégé par un système de tabous bien rigides, car sinon, même les esprits médiocres le mettraient en pièces. Son premier souci est de pénaliser le jeu libre des idées... l’individu moyen ne veut pas être libre. Il veut être en sécurité. » H. L. Mencken 

Or, contradiction suprême ; abandonner nos droits à l’Etat, revient à les livrer à d’autres hommes, les « hommes de l’Etat », les politiciens et les fonctionnaires, on serait alors en droit de se demander, en vertu de quel curieux principe, ces gens-là seraient plus aptes que nous-mêmes à décider de l’usage que l’on voudrait faire de nos libertés ?  

Comme le dira Pascal Salin ;

« Aussi longtemps que les arguments en faveur de la liberté individuelle n'auront pas conquis les esprits, la démocratie restera un moyen très efficace d'étendre indéfiniment les activités de l'État. »

Le gout pour la sécurité, le rejet de la liberté, les mensonges, la médiocrité des politiciens et la culture du ressentiment entretenue par la politique et les médias nous auront conduits dans une situation d’échec permanent. Il faut d’abord nommer les causes de l’échec pour trouver les remèdes et les appliquer. Sans causes, il n’y aura pas de remèdes, pas de remise en question des principes qui gouvernent, c’est justement ce que veut le monde politique…L’immobilisme qui est le fondement du maintien de son pouvoir absolu !

Albert Camus dira : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ».

Sans changer de modèle culturel, l’inconnaissance continuera à remplacer la connaissance, le libéralisme (et le capitalisme associé), source principale de l’épanouissement des hommes, continuera à être rejeté, banni ou haï par ignorance et par incompréhension.

Pourtant, on ne pourra qu’opposer le collectivisme au libéralisme sachant aussi que celui-ci a toujours dérivé partout et sans exception en tyrannie absolue. Le mariage des deux sera, quant à lui, plus ou moins tyrannique selon que l’on mettra plus ou moins de socialisme dans cette union contre nature.

Evidemment, il est plus facile de taper sur une minorité ; les riches, les banques et ce qu’ils représentent ; l’argent, la propriété et la finance que de faire face à la réalité et dire à tous qu’il n’y a pas d’autres solutions que celles qui consistent, pour tout le monde et chacun à son niveau, à essayer d’atteindre le niveau d’excellence. L’Etat qui n’a jamais entrepris voudra systématiquement imposer des règles absurdes à ceux qui entreprennent, l’Europe fait la même chose, elle voudrait maintenant contraindre Google qui a le tort de développer et de favoriser ses propres produits, ce qui est pourtant l’essence même de toutes les entreprises. Verrait-on l’Etat imposer à un boulanger l’obligation de vendre, à ses frais, le pain du voisin avec l’obligation également de lui remettre l’argent ensuite ? Non évidemment, mais cela n’a pas plus de sens que de vouloir interdire à Google de favoriser ses produits !

Celui qui n’aime pas Google, et c’est son droit, aura toutes les occasions d’utiliser un autre moteur de recherche, eh bien qu’il le fasse, l’Etat n’a pas à intervenir dans cette affaire !

Mais, évidemment, pour des technocrates européens (très) ordinaires et doctrinaires, c’est trop simple, il faut qu’ils s’en mêlent, ben oui, que feraient-ils sans cela, rentrer chez eux, comme ces politicards inutiles, mais alors, pourquoi les payer, eux et ces politiciens tonitruants ? Tous ces gens veulent justifier le prix qu’ils coutent, alors ils nous emmerdent (ils ne savent faire que ça !) et limitent toujours davantage nos libertés, enfin, celles du voisin, le problème est que le voisin c’est aussi souvent nous, alors on ne s’y retrouve plus très bien !

Quand, lors de rencontres, je demande aux gens s’ils sont contents des limites que les fonctionnaires nationaux, internationaux, transnationaux, intersidéraux, sidérés et complètement allumés veulent imposer à Google, ils approuvent en général bêtement et béatement, preuve que le bon peuple gavé d’idioties ne comprend pas que ce sont ses propres libertés qui s’envolent lorsqu’une firme comme Google est attaquée arbitrairement. Le clientélisme, le populisme, l’ignorance, l’esprit dogmatique et la connerie des partis traditionnels et de la Commission européenne sont responsables de notre déroute intellectuelle, morale et financière.


En Europe continentale, le libéral est en général un libéral timide, presque honteux, il se déclarera d’office, comme pour s’excuser, social-libéral (ça fait « partageux », c’est « In »). Il sera aussi souvent à la recherche d’un « modèle politique nouveau », un concept nouveau dont ils n’a pas encore très bien défini les contours.

Or, plutôt de rechercher un modèle nouveau, il ferait mieux de travailler ses classiques, la théorie économique libérale, il y en a des bibliothèques entières ! Quand il aura fini, il aura pigé que, ce qui manque, ce n’est pas un « modèle politique magique » (on en a assez des pseudos modèles inventés par des ignorants), mais simplement le « laisser faire » à tous les niveaux. Mais, l’Europe continentale est colbertiste, les modèles européens s’attacheront toujours, peu ou prou, au dirigisme de l’Etat agrémenté d’une bonne pincée de collectivisme, et ça, nous savons que cela conduira à l’échec, celui dans lequel nous sommes déjà installés !

Voici les mots récurrents dans ces « débats qui n’en sont pas » :

« Politique économique (dans le sens de la contrainte), coordination, règles du jeu (qui définit les règles ?), le système doit profiter au plus grand nombre (ça veut dire quoi, qui va décider et limiter le profit des uns pour le distribuer aux autres ?), certains auraient un intérêt particulier démesuré et il faudrait limiter leur appétit ? (qui jugerait de ça et sur quelle base ?), voilà le langage que ces « libéraux qui n’en sont pas » nous opposent flirtant ainsi avec les rouges qu’ils prétendent combattre. « Ces politiciens et ces candidats politiciens qui veulent se donner de l’importance » devraient simplement nous lâcher la grappe, nous foutre la paix et cesser d’imaginer qu’ils sont utiles à quelque chose en dehors de penser à organiser les fonctions régaliennes de l’Etat.

La dérive de notre système économico-social trouve son origine dans « l’action débridée » du monde politique, c’est lui qu’il faut combattre, pas les braves gens qui soutiennent l’économie par leur travail et leur acharnement. Il faut, encore une fois, arrêter de confondre les causes et les conséquences.

« Le peuple est la seule cause de la croissance économique, la politique socialiste est la seule cause de son ralentissement ou de son effondrement ».

Ou, autrement  formulé :

« Le ralentissement de la croissance ou son effondrement est la conséquence unique de la politique économique socialiste ou socialisante conduite par les gouvernements européens successifs ».   


Combattre la loi du marché, c’est nier la nature des hommes dont elle est issue. Cette loi naturelle est antérieure à toutes les théories économiques et à tous les constructivismes, elle est incontournable, rejeter le marché, c’est renoncer à la partie essentielle de notre humanité. Fermer la porte au marché, c’est freiner la création, l’innovation, l’esprit d’entreprise et l’investissement ce qui entrainera inévitablement une perte de croissance et d’emplois. Contester le marché (qui est un fait !), se refermer sur soi et appeler au protectionnisme est non seulement une imbécilité immense qui dénote d’une incompréhension crasse  de la nature humaine et des principes économiques sains, mais pas seulement….C’est aussi une attitude criminelle qui détruit le tissu économique entier et qui anéantit tous nos espoirs de vie meilleure !


L’Europe se plante (la Belgique aussi !), mais l’Irlande se réveille !

L’Irlande a enregistré une croissance de 4.8 % en 2014, ce qui en fait la championne européenne incontestée, elle qui fut pourtant sauvée de la banqueroute il y a 5 ans déjà. Ce résultat est magnifique, mais le cas de l’Irlande est particulier, d’abord et d’une façon générale, la pression fiscale est bien moindre là-bas qu’elle ne l’est chez nous, sur « Heritage.org », l’indice de liberté fiscale affiché est de 73.6 %, pour l’Irlande alors qu’il n’est que de 43.6 % pour la Belgique et de 47.5 % pour la France. Quant à l’indice sur les dépenses publiques, il est de 2.5% pour la France, de 10.2 % pour la Belgique et de 45.6% pour l’Irlande.

Peu d’impôts et peu de dépenses publiques en Irlande, l’inverse chez nous, la différence est là, le succès et l’insuccès aussi !

Bref, l’Irlande nous bouffe des petits pâtés sur la tête !



Ensuite et comme le dira Jean-Marc Daniel, l’Irlande a fait une politique d’austérité qui a porté ses fruits, les irlandais ont considérablement baissé les dépenses publiques (voir indice plus haut) et ils ont maintenu une fiscalité très favorable, notamment en ce qui concerne l’impôt des sociétés. En outre, l’économie irlandaise est très déployée vers le monde extérieur, les USA, par exemple. Dans ce contexte, l’Irlande sera capable de capter les évolutions de croissance du monde entier et de bénéficier également des bienfaits de sa politique interne. Elle gagnera sur les deux tableaux ! 

En langage clair ;  l’Irlande pratique une politique libérale (ouverte), elle n’écrase pas ses citoyens d’impôts et elle ne jette pas (plus) le fric par les fenêtres…C’est ce qu’on appelle une politique de l’offre doublée d’une gestion efficace !!!!

Il ne faudra alors pas s’étonner que sa croissance flirte avec les 5% quand la petite Belgique dirigée par des « ânes-alphabètes économiques » assistés d’une bande de gauchiste dogmatiques végète ou crevote misérablement.

Celui qui voudra pourra encore lire différentes sources, ici et ici.

Voici la démonstration faite que l’on peut râler contre l’euro mais que l’euro n’est pas responsable de tout le malheur de « l’Euroland » !

Oui, l’euro est une monnaie constructiviste, elle est inadaptée à certains pays, je le pense, je l’ai dit, redit, écrit, réécrit, mais j’ai toujours prétendu également que la véritable cause de la faiblesse de notre économie se trouvait dans la politique économique désastreuse qui était conduite chez nous avec la poursuite des déficits et l’accumulation des dettes publiques.

On doit « serrer les boulons » (ne pas dépenser plus qu’on ne gagne-idem pour les Etats !) et mener conjointement une politique de l’offre ! Il faut faire les deux, pas l’un des deux !!!

On peut être critique ou démonstratif, ce que je suis, mais on ne doit pas sombrer dans le dogme inverse à celui du socialisme et s’en prendre à la monnaie comme l’on s’en prendrait aux banques, à « l’ultra-libéralisme », à l’Amérique ou au capitalisme comme le font les partis « populistes » de gauche et de droite. Cette attitude n’est pas constructive parce qu’elle consiste à prendre des boucs-émissaires sans rechercher les causes réelles de nos dysfonctionnements économiques.

Il est amusant également de rappeler à quel point certains économistes d’abord ardents défenseurs de l’euro l’ont critiqué ensuite. Parmi eux, il y a « Christopher Pissarides », prix Nobel d’économie en 2010 qui aimait tant l’euro et appelait, il y a encore quelques mois, carrément à son démantèlement arguant du fait qu’il avait créé une génération de chômeurs. J’en parlais ici !

Je doute, pour ma part, que l’euro soit, à lui seul, responsable d’un tel cataclysme général. L’atonie économique européenne que nous connaissons, en termes de manque de croissance, de chômage ou de faillites d’entreprises n’est pas principalement due à l’existence et à l’utilisation de l’euro, mais à la politique économique « de la demande » désastreuse qui est conduite presque partout en Europe, par ignorance, par dogmatisme et par facilité. Il faudrait pratiquer une politique de l’offre et mesurer ses dépenses, ce que personne n’a fait, sauf l’Irlande qui a été récompensée pour ça !


Si l’Irlande se redresse, elle n’est pas la seule, la « Grande Bretagne conservatrice » de David Cameron, qui affiche un taux de croissance de 2.6 %, aura suivi le même chemin pour diverses raisons.

L’Angleterre a d’abord réussi à baisser de manière drastique les dépenses de certains ministères, parfois même de 30% (le Canada a fait mieux ; jusqu’à 60% !) quand la France prévoyait seulement de baisser les siennes de 5% par an sur une période de 3 années seulement, ce qui est parfaitement ridicule. Du coup, la Grande Bretagne a été capable de ramener ses dépenses publiques de 49.7% de PIB (chiffre 2009) à 44.4%, pendant que l’Allemagne passait de 47.3% de PIB à 43.9% et que la France faisait l’inverse, elle passait de 56.5% à 57.2% !

Quant à la Belgique,  d’après la Banque Nationale de Belgique , « Les dépenses primaires sont demeurées stables, à 51,3 % du PIB en 2014, et les charges d'intérêts sont, elles aussi, restées, comme en 2013, inchangées, à 3,1 % du PIB (soit, un total de 54.4% de PIB…NO COMMENT !). Le rapport de la BNB précisera aussi que les recettes se sont établies à 51,1 % du PIB et que les administrations publiques enregistrent un déficit de 3.2% du PIB en 2014. Bravo !

Tout va bien, heureusement que notre gouvernement est « ultra-libéral », s’il avait été socialiste cela n’aurait sans doute pas été pire !  

Pour en revenir à l’Angleterre, les sorties de chômage sont deux fois plus élevées que la moyenne européenne, en 2014, 368.000 chômeurs ont trouvé un emploi alors que 557.000 emplois nets ont été créés en 2014. D’une façon générale, 31 millions de britanniques (record d’avant crise battu) ont un emploi et le taux d’activité des 16-64 ans atteint 73.4%, le taux le plus élevé depuis 1971. Le chômage est passé de 8.4% à 5.5% de 2010 à 2015, en France il est passé, sur la même période de 9.2% à 10.5% !!!

En Belgique le chômage, suivant Eurostat, s’établissait à 8.5% en février 2015, c’est-à-dire à une valeur quasi inchangée depuis décembre 2012. C’est vrai que la politique « libérale » de « Michel-Fils » porte ses fruits. Plus d’impôts, plus de dépenses publiques, autant de chômage !!!



Après la parenthèse belgicaine, retour à l’économie britannique !

Depuis l’arrivée au pouvoir de Cameron, l’Angleterre  a eu la possibilité de créer plus de 1.2 millions d’emplois supplémentaires grâce notamment au programme très efficace d’incitation fiscale appelé EIS (Enterprise Investment Scheme) qui pousse le public à investir dans les Start-up. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement avait prévu des plafonds assez élevés pour éviter la multiplicité de tous petits investisseurs. Grâce à cette « stratégie offensive et gagnante »,  l’investissement moyen aura été supérieur à 60.000 livres ce qui aura permis également la création de nombreuses start-up et près de 100.000 emplois de plus par an.  

Conjointement à la mise en place de « cette politique d’austérité sans précédent depuis la période d’après-guerre », Cameron a créé la « Big Society », un concept au cœur duquel on retrouvera trois principes qui concernent l’ensemble de l’action gouvernementale (ouverture au privé, réforme de l’éducation et du système de santé, action civique, réformes du système de prestation sociales, etc…), ces trois principes sont :

  • Décentralisation et subsidiarité
  • Participation
  • Ouverture et partenariat


Pour terminer, on pourra encore ajouter que, suivant la « Fondation Heritage » (www.heritage.org ),  l’indice des dépenses publiques, en Grande Bretagne, est de 30.3% et celui  de la liberté fiscale de 62.9%. Ces indices sont largement meilleurs que les nôtres, ceci explique aussi cela !

Mais, ce n’est pas tout….

Les dépenses publiques, les déficits, les stratégies de niche, tout ça c’est très bien, mais, sur le terrain, pour le belge et l’anglais, ça donne quoi et c’est quoi la différence ?

Si personnellement j’ai entrepris en Belgique (et en France), il y a bien longtemps déjà, je ne veux plus le faire, vraiment plus jamais le faire !

Pour moi et pour les gens libres (je ne parle pas des grosses boîtes et du capitalisme de connivence),  la Belgique est un véritable enfer fiscal dans lequel on est écrasé de charges, d’impôts, de tracasseries en tous genres et dans lequel également on subit l’arbitraire de règles stupides décidées et mises en place par des gens pas très malins qui n’ont jamais rien créé de leur vie et qui n’ont qu’une seule idée en tête, mettre à poil ceux qui bossent sérieusement !

Un jeune entrepreneur belge qui a fui la Belgique et qui pense strictement la même chose que moi écrira même récemment : « Je suis parti précisément parce qu’il est impossible d’entreprendre en Belgique. Les Belges ne sont pas fous, ils sont même très raisonnables. Beaucoup de Belges caressent l’idée de créer leur propre affaire, mais la plupart y renoncent… Et j’aurais tendance à leur dire : vous avez bien raison, ce n’est absolument pas le moment d’entreprendre en Belgique et c’est un entrepreneur belge qui vous le dit ».

Il parlera des nuées d’administrations qui poursuivent les entrepreneurs, de la lourdeur à créer une entreprise en Belgique, de son coût prohibitif, du niveau élevé du capital de départ (18.550 €) qui, dans la pratique, sert surtout à payer des taxes le temps de bâtir une clientèle, il évoquera ensuite les myriades de taxes composant le « saucisson fiscal qu’on nous fait avaler par tranches successives »  qui engloutissaient près de 62% de son chiffre d’affaires et la montagne de courriers administratifs qui le submergeait inutilement et dans lequel il était noyé dès qu’il avait eu l’audace incroyable de partir 15 jours en vacances. Bref, c’était le paradis à la belge !

Alors, dégouté, il a pris ses petites jambes à son cou et il s’est barré monter sa boite…en Angleterre !

Là-bas, il a créé sa boite, en une heure et pour 400 euros, en passant par un agent officiel chargé d’établir la paperasse nécessaire. Le capital de départ est égal à ZERO, il n’y a pas de TVA en Grande-Bretagne quand le chiffre d’affaires est inférieur à 81.000 livres et, last but not least, en six mois, il n’aura reçu que quatre courriers administratifs dont un pour le prévenir de la date d’envoi de sa déclaration d’impôt. En résumé, les anglais vous foutent la paix, ils vous laissent l’opportunité d’agir et ne vous plument pas à l’entrée comme ces crétins de continentaux incultes, écervelés et doctrinaires (belges ou français !). Ce témoignage est accessible ici.

Si vous voulez une boite en Angleterre, voilà les délais et les prix et, ça se passe par Internet !

Goodbye Belgium, Good Morning England !


Les exemples irlandais et britannique illustrent fort bien que le « laisser faire », le bon-sens et la maitrise des dépenses publiques apporteront de bons résultats, quand le socialisme n’apportera que l’échec, la misère, le ressentiment, la multiplication des pauvres, les faillites, la corruption, le capitalisme de connivence, l’injustice, l’inefficacité, la perte de confiance, l’augmentation du chômage, la tristesse, etc., etc., c’est-à-dire ; l’enfer socialiste versus le paradis libéral !

Le bon-sens est apolitique, le libéralisme aussi !!


L’épargne des belges et leur patrimoine
taraudent les médias et les politiciens qui eux, voudraient bien mettre la main dessus pour nous faire payer le prix de leur incompétence. Cette question tripotait déjà nos ministres l’année passée, à l’époque où « Trends » titrait : « 235,79 milliards d'euros, montant record sur les comptes d'épargne belges ». J’en avais parlé ici.

Nous voilà reparti pour un tour, juste un an après, comme quoi les mêmes obsessions habitent les cerveaux de ceux qui font les « news ».

L’Echo titrait : « Les Belges se sont enrichis de 86 milliards d'euros en 2014 »

Le Soir et Dhnet diront : « Les Belges se sont enrichis de 40% depuis 2001 »

Selon L’Echo c’est surtout la valeur du patrimoine immobilier qui a progressé même si, au cours du quatrième trimestre 2014, la Banque Nationale notait la progression des flux vers les carnets de dépôts et à vue (6.8 milliards d’euros).

Mais, dans le fond, ça prouve quoi cette « bonne santé financière affichée », que tout va bien, c’est ça le message ? Pourtant rien ne s’améliore vraiment au niveau des entreprises, de la croissance et des emplois !!!

Ce que les uns prennent pour une bonne nouvelle, je l’interprète comme le signe évident de la mauvaise politique économique choisie par le gouvernement. L’argent est un moyen d’échange, il n’a jamais créé, par lui-même, les conditions de reprise économique, en voilà encore la preuve. Combien de temps faudra-t-il pour qu’ils le comprennent, un jour peut-être ou jamais sans doute !

Si le gouvernement conduisait une réelle politique de l’offre  en contractant aussi sérieusement ses dépenses (30% au moins !), nous aurions des résultats, à défaut nous continuerons à végéter en attendant que notre économie soit tirée vers le haut par celle des autres. C’est lamentable !

Le ministre des Finances Johan Van Overtveldt est très content des prévisions de la Commission Européenne pour la Belgique qui table sur une croissance de 1.1 % en 2015 et sur une dette publique de 106.5% du PIB, il en conclu que SA politique fonctionne très bien !

Et mon cul c’est du poulet !!! Des dettes abyssales, des déficits constants, des dépenses de l’Etat en hausse, un chômage constant depuis 2012, des faillites malgré des taux d’intérêts à ZERO (ou presque) et le pétrole au plus bas, en effet, beau résultat !

Si c’est tout ce que ces gnomes savent faire, ils feraient mieux de la boucler. Quels ânes !!!



Enfin, comme on ne pourra les contredire pour cause « d’infos cadenassées » par la police de la pensée unique, on l’écrira, ici et ailleurs !!

Notre ministre des finances est très content, on l’aura compris, mais est-il satisfait aussi de l’inquisition fiscale qui pèse sur les indépendants ?

En effet, il y peu de temps, j’ai entendu sur « Radio Nostalgie » que l’Etat allait renforcer (pourquoi renforcer, on ne nous écrase pas déjà assez) les contrôles fiscaux des chefs d’entreprises, surtout de ceux qui déduisent les frais réels (on aura compris cette « légitime suspicion »). Cette information allait être confirmée le lendemain dans la presse, notamment par RTL qui écrivait : « Les chefs d'entreprise feront l'objet d'une attention particulière du fisc cette année. Ils appartiennent aux neuf autres groupes de contribuables qui font partie d'une liste des priorités des Finances en 2015, indiquent mardi L'Echo et De Tijd ».

Quelle tristesse d’être dirigés par de tels crétins (que dire d’autre et je me retiens, pour éviter l’usage de grossièretés moins acceptables), ils ne comprennent rien à l’économie, même quand ils sont bardés de diplômes, et ils pratiquent la chasse à ceux qui entreprennent.

C’est très con, mais c’est surtout minable, quand je pense qu’on parle d’un gouvernement libéral, c’est grotesque !

Ah, c’est certain, tout va aller beaucoup mieux avec de telles mesures, quelle blague !!! 


Il y a peu aussi, nous étions le 1er mai et il fallait fêter ça dignement !

A cette occasion Elio Di Rupo a tenu un « discours musclé », il nous dira :

« Il n’a pas fallu 6 mois sans les socialistes au gouvernement fédéral pour que toutes les digues se rompent, les travailleurs n’ont plus de relais au gouvernement et ils paient le prix fort de l’absence du PS, les atteintes au pouvoir d’achat et au droit des travailleurs sont sans précédents depuis plus de 30 ans », il ajoutera : « beaucoup de gens ne s’en rendent pas compte, mais ils paieront très cher, dans un proche avenir, ou au moment de leur pension, la politique régressive du gouvernement MR, NV-A….Une alternative socialiste forte est la seule manière de ramener de la justice sociale dans notre pays et de rendre au citoyen l’espoir en l’avenir et nous continuerons à démontrer que la droite est forte avec les faibles et faibles avec les forts ».



Ben oui, le socialisme est un échec partout et le « camarade Elio » voudrait en remettre une bonne couche, c’est normal, le PS vit sur le dos des citoyens en défendant la lutte des classes et en divisant la population. Il devrait savoir que l’économie se gère ensemble et pas les uns contre les autres, personne n’est l’ennemi de personne, sauf dans la tête malade des socialistes qui rament pour eux et contre le Peuple ! Enfin, ils sont marxistes et logiques avec eux-mêmes, on ne pourra leur en vouloir sur ce point.

Quant à Charlot Michel, l’éternel Monsieur Patate, il est très content de lui et du MR, il dira avec énergie : « C’est les yeux droit dans l’avenir(moi j’aurais dit ; ce sont !) que nous avons fait le choix de la responsabilité, le choix de prendre notre destin en mains ». Comme je suis curieux, j’attendais la suite en me demandant les choix qu’il allait évoquer pour justifier son bel enthousiasme et bien, je suis resté sur ma faim, son discours s’est arrêté là, comme ça, d’un coup, en plein milieu d’une belle envolée !!! Des mots, rien que des mots et peu de contenu, comme dans tous les discours politiciens qui ressemblent plus à une monumentale pitrerie qu’à une démonstration de fond. Ce type est une imposture !


Bart De Wever s’y met aussi !!!

Bart De Wever me semblait être le plus sensé des politiciens belges, il parle souvent avec justesse et bon-sens, pourtant le plan gouvernemental auquel son parti est lié ne vaut pas un clou économiquement parlant, c’est le statuquo, je l’ai déjà expliqué. Je tombe maintenant sur cet article et lis avec consternation : « Bart De Wever a par ailleurs jugé qu'une grande réforme fiscale serait plus efficace en période de haute conjoncture économique...Une taxation sur le capital est à exclure (ouf ! Mais, quid de l’impôt cadastral qui est déjà un impôt sur le capital ?) mais une future taxation supplémentaire sur les revenus du capital peut faire partie d'une négociation… ».

Or, la conjoncture n’est pas une maladie qui nous tombe sur le dos par hasard, nous créons « notre propre conjoncture » par l’action des politiques économiques mises en oeuvre, il faudrait justement faire l’inverse de ce qu’il préconise et mener une grande réforme fiscale pour agir sur la conjoncture.

Aurait-on vu la Chine et la Russie communistes attendre que la conjoncture s’améliore pour libéraliser leur économie ? Non évidemment, c’est absurde, s’ils avaient fait ça, ils en seraient où en est aujourd’hui la Corée du Nord, les russes et les chinois n’étaient pas si idiots (les politicards belges ; oui !), ils ont agi en amont pour faire évoluer favorablement leur économie. Mais, en Belgique, on attend que ça tombe du ciel, au fou !

Quant à augmenter les taxes sur les revenus du capital, cela consiste également à faire l’inverse de ce qu’il faudrait faire, c’est-à-dire ; baisser les impôts sur les revenus du travail (une flat tax à 10%, supprimer ; niches fiscales, subsides…) et ADAPTER les dépenses publiques en conséquence.
On doit adapter les dépenses publiques aux ressources de l’Etat et non adapter l’impôt à sa gabegie ou à sa voracité !

Voilà que la NV-A se socialise, on aura tout vu !  
Je voyais en Bart De Wever l’homme qui allait révolutionner sinon la Belgique, au moins la Flandre, je me suis trompé, il est finalement comme les autres, un étatiste ; triste affaire !


Conclusion ; PS, MR, NV-A, médias, tous ces gens sont à côté de la plaque, parfaitement incompétents et disent aussi n’importe quoi, il est tellement facile de les contredire qu’ils ont préféré nous interdire la parole !

Quant à la très socialiste FGTB, elle a préféré partir en délégation d’une soixantaine de personnes fêter le 1er mai à Cuba avec ses frères socialistes. Les rouges aiment les Castro sans doute pour la couleur du sang qu’ils ont sur les mains, enfin, peu importe la raison, un petit voyage au soleil des caraïbes dans une dictature socialiste au frais des cotisants ou sur l’argent pompé au travail populaire, cela ne se refuse pas. Ne pas oublier le pactole que ce syndicat engrange chaque année, entre 150 et 200 millions d’euros (j’en ai parlé ici), alors, on ne va pas chialer pour un petit voyage de rien du tout, ne soyons pas mesquins, 100.000 euros (prix estimé du voyage), ce n’est rien du tout, au diable l’avarice, surtout quand il s’agit de l’argent des autres, après tout, on s’en fout !

D’ailleurs Mateo Alaluf, professeur émérite en sociologie de l’ULB, nous confiera avec naturel : « Cela fait partie en gros de la solidarité internationale et du fait qu’il est normal  que les syndicalistes de divers pays se connaissent, c’est particulièrement indiqué le 1er mai qui est par définition une fête internationale des travailleurs ». Il parait aussi que ce type de voyage et fréquent dans le monde syndical.

Ben voyons, t’as raison Mateo, où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! 


Il n’y a pas que ça, parce que la Belgique, c’est aussi celle des copains et des coquins.

Tout le monde se souviendra du « génial Wathelet Septième du nom » dont j’avais parlé ici. Le génie avait songé à imposer les pneus hiver « uniquement en cas de couche de neige persistante et lorsque les routes sont glissantes ». Fallait  y penser, mais faudra qu’on m’explique la valeur ajoutée de cette idée à l’image du bonhomme…Absurde !



Plus tard, l’audacieux se faisait piquer, alors qu‘il était Secrétaire d’Etat à la mobilité (donc un exemple pour tous les conducteurs !!!) à 126Km/h, dans une zone en travaux sur l'autoroute E42 Namur-Liège, où la vitesse était limitée à 90 km/h , j’ai lu quelque part que, pour s’excuser, il avait prétexté avoir été distrait. Ben tiens, pourquoi pas, mais avec le poste qu’il occupait, c’est une piètre excuse, il se fout de qui ? Mais de nous comme d’habitude !

Ensuite, « Melchior le maladroit », dans l’exercice de son mandat de « Secrétaire d’Etat à la noix » s’était aussi pris méchamment les pieds dans le tapis en voulant modifier certaines routes aériennes autour de l’aéroport de Bruxelles National. Le pauvre s’est trouvé confronté à une levée de boucliers venant de toutes parts, tant et si bien qu’un jour il a été débarqué de son poste de Secrétaire d’Etat et de la politique.  Jusque-là, tout va bien !

Mais où ça commence à coincer c’est que la presse et les médias (subsidiés pour la plupart) nous annonceront alors avec une admiration complaisante que le dénommé Melchior Wathelet quitte la politique pour le privé et qu’à ce titre il devient CEO d’une société privée employant près de 200 personnes (une source ici) ! Mazette, fichtre, diantre, ça jette !

Moi (et d’autres…) qui ne reconnais aucune qualité au bonhomme, je me dis que ce plan pourri doit cacher quelque chose, comment, en effet, un type sans formation sérieuse, qui n’a jamais rien foutu de sa vie et collectionne boulettes sur boulettes peut-il être parachuté à la tête d’une importante PME ?

Voilà la réponse : En fait « on » l’a bombardé à la tête de Xperthis, une boite dont l’Etat tire toutes les ficelles !
La ficelle semble un peu grosse, mais c’est pourtant la réalité !

Eh oui, Xperthis Group
est détenu par deux actionnaires identifiés ;

  • Network Research Belgium  (54.99%) détenue par ; Ethias (68.39%), Publifin (12.38%), Société walonne des eaux (4.9%), etc., etc., en fait rien que des sociétés appartenant directement ou indirectement à l’Etat.
  • Netconcept (31.25%) détenue par ; Xperthis Group (31.25%) Hahahaha !


Il paraitrait aussi que les clients de ladite entreprise soient surtout des hôpitaux publics, dans ce contexte, il sera difficile de prétendre qu’il ne s’agit pas d’un poste de complaisance offert par les petits potes politicards. Autant profiter des amis, hein Melchior !

Flaubert avait raison, comme lui, je n'ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, et nous avons raison, la politique ce sont les magouilles dans le dos des gens ou même carrément bien en face d’eux parce que ces gens-là se croient tout permis et donnent toujours l’impression également d’être protégés par le système dont ils sont les fondateurs, les utilisateurs, les juges et les parties. C’est à vomir !


Alors, en quelque mots, voici le bilan de tout ce que je viens d’écrire ; inefficacité des partis politiques et des syndicats (sauf quand il s’agit de soigner leurs intérêts), politique partisane, revancharde à tendance gauchisante confirmée (même à droite), bêtise, ignorance, analphabétisme économique, népotisme, tendance dictatoriale des médias et des partis politiques, immobilisme, aveuglement, vanité, etc., etc…  

Conclusion

Encore une fois, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer quand je vois tout ça, parce que je lis dans le futur comme dans un livre ouvert. Il n’y a pas longtemps, les pays qui défendent l’Europe et l’euro courraient pourtant derrière leur stock d’or (même les USA et la Suisse !), personne n’y a compris quelque chose, alors qu’il est évident qu’il s’agissait d’un geste de défiance vis-à-vis de l’euro et des monnaies fiduciaires en général. D’ailleurs, dans la foulée, les suisses ont lâché l’euro, c’était un geste prévisible et un signe, curieusement incompris sur le moment, pourtant c’était clair ; ils avaient perdu toute confiance dans « l’aventure européenne ». Du coup le CHF s’est envolé dans les minutes qui ont suivi cette annonce et l’euro s’est retrouvé à parité avec lui. On venait de perdre près de 20%, les couillons étaient contents, mais ce sont des couillons !

Ensuite la BCE s’est lancée dans une politique keynésienne désastreuse de stimulation de la demande par le rachat de dettes souveraines en « remettant de l’argent dans la machine européenne ». Les suisses avaient eu le nez fin ou l’oreille aiguisée.
Enfin, il y a les grecs de la gauche extrême, ceux qui avaient une grande gueule, ils n’allaient pas payer leurs dettes et foutre le bordel, maintenant ils se couchent, mais ils voudraient faire payer les autres. C’est bien la gauche, on ne la changera jamais !

Evidemment, tout cela est un non-sens économique, cela ne marchera pas et c’est ce que nous verrons dans une troisième partie.

Jadis mes professeurs m’avaient dit : « Instruis-toi ! »

Ils se sont trompés…ça ne sert à rien, l’époque appartient aux ignorants !
A suivre…