Bruxelles brûle-t-il?

Non, pas encore tout à fait

Posté par ATB le 10 novembre 2014

Non, pas encore tout à fait, mais ça vient, encore un peu de patience, le syndicalisme mène à tout, surtout aux pires débordements, nous venons de le constater et nous le verrons encore, ce n’est pas fini, l’Histoire est en marche !

Alors, en attendant, on brûle les motos de la police, on incendie et on retourne les voitures des braves gens, on saccage tout sur son passage, on « casse du flic », on balance des pavés et des projectiles sur les forces de l’ordre, on s’arme de bâtons, de pierres, de bouteilles et même de barrières Nadar, on gueule, on frappe, on donne des coups de pieds, bref on manifeste simplement à l’appel des syndicats parce qu’il parait que c’est un droit démocratique légitime sauf qu’en l’espèce on confondra, un peu tout de même, le droit de manifester avec le non droit de pratiquer la guerre civile.

A qui la faute?

Aux néo-nazis bien-sûr, je m’en doutais, encore un coup fourré de la droite et, pourquoi pas, des ultra-libéraux (reductio ad Hitlerum), ces abominables fascistes, ces salopards, ces capitalistes, ces immondes crapules sans cœur et sans âme qui viendraient foutre le bordel dans une réunion d’amis, une aimable manifestation conviviale, populaire, pacifique et parfaitement légitime !

La Libre nous expliquera qu’il y avait des néonazis parmi les casseurs. Qui les a vus ? « RésistanceS.be », une « organisation citoyenne parmi d’autres » (ça, c’est moi qui le dis), une organisation d’extrême gauche évidemment au-dessus de tout soupçon et de tout parti-pris puisqu’elle n’est pas à droite mais très très à gauche. La gauche et l’extrême gauche lavent plus blanc que blanc, ce sont des anges, ils sont pacifiques, pacifistes, fraternels et ils ne pratiquent que les câlins, les bisous et les gentilles tapes amicales dans le dos en sirotant une bonne grenadine, on connait le refrain, c’est certain et c’est surtout archi faux !

« Les responsables du site RésistanceS.be sont parvenus à débusquer, parmi les "casseurs", certains visages connus du paysage de l'extrême droite européenne ». Horreur et damnation, les monstres sont là, Satan les soutient, fuyons et croisons les doigts, tout peut arriver !

Merci bonnes gens, que ferions-nous sans vous, nous pourrions croire qu’il y avait des excités de gauche parmi les agités du bocal, de la godasse et du coup de poing, mais, il n’en était rien, vous étiez là, vous veilliez à maintenir le calme, l’esprit bon-enfant et la sérénité, ouf, on aurait pu se méprendre, on aurait mal vu, c’est vrai qu’on est con, la gauche est toujours inoffensive, paisible, réfléchie, douce et gentille, on a failli l’oublier, merci pour ce rappel à l’ordre utile, nécessaire et fort camaradesque, on n’en attendait pas moins de votre part, bisous dans le cou !

Il s’avérera plus tard qu’il y a avait des centaines de casseurs, peut être beaucoup plus, ils étaient tous à la gauche de la gauche, mais les esprits partisans et les idiots utiles préfèreront répandre la légende que trois ou quatre personnes présumées d’extrême droite qui se tenaient pourtant bien tranquille représentaient le seul danger pour la démocratie et l’ordre public ! C’est habituel, cela ne dure que depuis plus de 50 ans !

La Libre « habillée en Pravda » pour la circonstance poursuivra dans le même esprit ; « Quand les "antifas" font le ménage », comprendre ; les antifascistes de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et de l'Union syndicale étudiante (liée à la FGTB) qui veillaient au grain. Re-ouf, les antifascistes étaient sur leur garde, ils avaient la droite à l’œil, parce que, eux non plus ne mettent jamais le feu aux poudres, non jamais, ce sont des angelots, la violence est ailleurs, elle est à droite, elle est d’ailleurs systématiquement à droite pour l’immense majorité de la presse et toute la presse subsidiée à la solde des gouvernants dont l’opportunisme n’a d’égal que leur immense cupidité et leur insatiable soif de pouvoir.

Toujours dans cet esprit de joyeux picknickeurs du dimanche dont on voudrait nous faire croire qu’il prévalait lors des manifestations, « plusieurs syndicalistes interrogés ont déploré ces incidents qu'ils estiment "contre-productifs ». Nous, violents, jamais, semblent-ils dire, comme si les syndicats, tous d’inspiration marxiste-léniniste en Europe, ne divisaient pas la population pour monter les gens les uns contre les autres et tirer les gros marrons du feu ensuite. Les syndicats ne sont pas responsables des désordres, quelle blague, moi je ne vais pas avaler ça, ce sont des organisations mafieuses qui n’ont pas la personnalité juridique, elles sont irresponsables (en droit et en fait) et prennent du fric de tous les côtés. Elles n’ont qu’un seul but ; casser la société libre ou libérale, garder leur monopole et s’en mettre plein les poches ! En Belgique, grâce au fait surtout que les syndicats paient les indemnités de chômage (ce qui est un scandale, plus des 2/3 des belges sont contre ce principe !) près de 75% des belges sont syndiqués, ce qui explique aussi que ceux-ci sont assis sur un véritable trésor qu’ils défendent avec hargne et acharnement. Pas touche à notre statut (qui est une absence de statut) hurlent-ils tous en cœur, sinon ça va chauffer et ce sera pire, bien pire que ce que nous avons connu jeudi dernier, nous voilà prévenu, mais bon, faut pas interpréter ça comme des menaces, les syndicats sont les gentils, les anti-syndicalistes, les capitalistes et les patrons (eux surtout) sont les méchants ! (Faut pas chercher à comprendre non plus, les syndicats défendent le pognon qu’ils piquent aux salariés et aux patrons, mais ils s’opposent aux gains des entreprises et à la liberté !).

La CSC et la FGTB toucheraient chacune de 150 à 200 millions d’euros par an (rien que ça !), 90% sont engloutis (inutilement) dans les frais de fonctionnement, les 10% restants financent les grèves et des tas d’autres choses dont nous ne saurons strictement rien du tout, parce que les syndicats conservent un « droit au secret » très « démocratique » qui est même reconnu par l’Organisation internationale du travail, c’est dire ! Oui, je le soulignais plus haut ; syndicat rime avec Mafia, mais aussi avec caca, c’est la raison pour laquelle leurs affaires ne sentent pas très bon !

Quant aux politiciens, ils réagissent mollement, comme d’habitude.

Charlot Michel nous dira ; « la justice devra faire son travail, les violences perpétrées par certains manifestants ne sont en aucun cas acceptables ». Tu l’as dit Bouffi, faut pas être très imaginatif pour nous en sortir une comme celle-là, tu dois être fatigué alors va te reposer un peu, tu as la cafetière qui chauffe, elle est en ébullition et elle va te péter à la gueule, tu prends des risques quand tu réfléchis, alors abstiens toi !

Michel-fils a appelé ensuite à la sérénité, au respect mutuel, à l’écoute et au dialogue (c’est vrai qu’il venait d’avoir une belle démonstration du dialogue syndical sur le terrain), afin d’engager la Belgique dans des réformes permettant aux entreprises de créer plus d’emplois. « Nous voulons protéger notre modèle social » (le modèle PONZI !), nous dira-t-il, mais il ne mettra pas de noms sur les organisations responsables des dégâts, il ne montrera personne du doigt, comme quoi, en Belgique on peut tout casser mais personne n’est responsable, les syndicats surtout pas, la gauche, encore moins !

Le couillon de service, Olivier Chastel, verra une manifestation « plutôt bon enfant », parce que, finalement ; « un petit nombre de manifestants ont dégradé la situation en fin d’événement ». T’as raison mon gars, ce n’est pas si grave, la prochaine fois ils viendront te casser la gueule, brûler ta bagnole et foutre le feu à ta baraque, on verra si tu trouves ça encore « bon enfant » !

Il faut se rappeler également que « l’élève Chastel » a balancé près de 72 millions d’euros de notre argent à l’Autorité palestinienne en 2011, donc au Hamas, l’organisation terroriste qui a pris le contrôle de l’AP en 2005, ce qu’il ne pouvait pas ignorer. En plus Chastel est un âne qui alimente (directement ou indirectement ?) le terrorisme et il est content de lui ! 

Le seul qui ne mâche pas ces mots c’est Yvan Mayeur, il dira : « De véritables hooligans qui sont venus casser Bruxelles ». Bravo, mais qui a fait quoi ? Les dockers, peut-être, mais la gauche et l’extrême gauche certainement et ça personne ne le dira jamais, c’est le sujet tabou, la gauche est vierge de tous les péchés, on préfèrera toujours taper sur des néo-nazis imaginaires !

La droite est abominable, mais alors qui sont réellement ces « antifas » et « Résistance.be », ces deux sentinelles supposées d’une « juste société de droit » ? 

RésistanceS est une ASBL belge créée par Manuel Abramowicz, elle se définit comme « Observatoire de l'extrême droite » (source Wikipédia). 

A l’origine, Abramowicz était d’abord socialiste dans sa jeunesse, ensuite sympathisant des Jeunes Gardes Socialistes, un mouvement de jeunesse du Parti Ouvrier socialiste, une organisation communiste trotskiste anti-stalinienne. Actuellement il déclarerait ne plus avoir aucune appartenance politique, c’est son droit !  Or, si l’on peut reprocher à certaines personnalités de droite de s’être perdues dans des mouvements d’extrême-droite dans leur jeunesse, je retiendrai de lui, en vertu du « principe d’égalité de traitement et de non-discrimination » qu’il est trotskiste, c’est aussi mon droit, les règles sont les mêmes pour tout le monde !

Alors, qui était Trotsky ? Le complice de Lénine, ils ont pratiqué ensemble la terreur et ils ont massacré à tour de bras, notamment les marins de Cronstadt en 1921. Trotsky était aussi le dirigeant en chef de l’armée rouge qui n’a pas fait dans le détail non plus, c’est le moins qu’on puisse dire. Il dira aussi en décembre 1917 : « Dans moins d’un mois, la terreur va prendre des formes très violentes, à l’instar de ce qui s’est passé lors de la grande révolution française. Ce ne sera plus seulement la prison, mais la guillotine, cette remarquable invention de la grande révolution française, qui a pour avantage reconnu celui de raccourcir un homme d’une tête, qui sera prête pour nos ennemis ».J’en parlais ici 

Voilà pour les magnifiques références historiques de Résistances.be, enfin, de son fondateur, le fascisme rouge, alors qu’ils balaient d’abord devant leur porte avant de s’en prendre aux autres, c’est l’hôpital qui se fout de la charité !

En ce qui concerne les « antifas », on se souviendra que début juin 2013, un jeune homme de 19 ans est mort stupidement à Paris dans une bagarre opposant deux bandes, une bande d’extrême gauche dont il faisait partie et une bande d’extrême droite. Dans un premier temps, la presse et le monde politique s’en étaient pris, à l’unanimité, à l’extrême-droite, la rendant responsable de la mort du jeune homme, ensuite il a bien fallu se rendre compte de l’évidence, l’assaillant était le type de gauche, même s’il devait mourir stupidement plus tard des actes qu’il avait d’abord provoqués.

Qui était ce garçon selon le NouvelObs: « Son groupe à lui, c'était l'Action antifasciste Paris-Banlieue. "Un antifascisme radical, pour qui la lutte anticapitaliste contre l'Etat libéral et l'extrême droite est prioritaire, observe le politologue Philippe Lamy. Le groupe de Clément (le jeune homme décédé) est assez sectaire, autonome, on y entre uniquement par cooptation. Pas plus de cent, ils sont les seuls à mener une action concrète contre les groupuscules d'extrême droite. », J’en parlais ici 

Vous me direz, à votre tour, que je déconne, il ne faudrait pas confondre ce groupuscule français avec la JOC, la FGTB ou la CSC et bien, vous vous gourez totalement car « depuis quelques temps, les jeunesses syndicalistes de la FGTB et de la CSC semblent bien plus actives sur le terrain de la lutte « antifasciste » et « anti-police » que sur celui de la défense des travailleurs face au grand capital. La raison ? L’infiltration en leur sein de militants d’extrême-gauche proches de la mouvance trotskiste et en particulier de la LCR et de sa énième branche « jeunes », les Jeunes Anti Capitalistes.

Un des dirigeants des JOC qui lance ses consignes à des manifestants cagoulés et masqués

Revoilà Trotsky, l’ami d’Abramowicz, quelle belle compagnie démocratique, vous ne trouvez pas ?

Franchement nous n’avons pas de leçons à recevoir des antifas, de RésistanceS.be, de la JOC, de la FGTB ou de la CSC, qu’ils aillent au diable, ce sont des menteurs qui pratiquent l’art de la révolution permanente, point final, rien de neuf sous le soleil des révolutionnaires !

Alors « antifas » belges ou « antifas » français, c’est le même topo, ce sont des groupes d’extrême gauche toujours violents qui cherchent la confrontation avec les autorités, ils contestent tout, le capital, la libre entreprise, les banques, les patrons, l’ordre démocratique, l’Etat de droit, tout est prétexte à foutre le bordel et à tout péter. L’antifascisme est un fascisme rouge, il n’est que ça, rien d’autre que ça et qu’on se le dise !

D’ailleurs, dans un article remarquable « trop-libre.fr » nous rappellera que « la violence, est une arme légitime pour la gauche radicale ». L’auteur nous expliquera encore que dans le temps, avec la naissance du syndicalisme d’Action directe et de la CGT, la violence s’imposera comme une arme sociale. Après la Première Guerre mondiale, à gauche seul le PCF entretiendra la violence. Il l’utilisera contre ses concurrents en tirant et tuant deux anarchistes le 11 janvier 1924 lors d’une réunion syndicale. Le PCF magnifiera la violence publiant une revue théorique des insurrections, Le militant rouge. Le PCF organisera parallèlement un groupe paramilitaire, les Groupes d’auto-défense antifasciste en 1926-1927.

L’explication de la violence politique et sociale réside dans le rapport des révolutionnaires à la violence. Pour ces derniers, l’ordre social est néfaste et doit être renversé. Il refuse l’axiome wébérien de l’État comme détenteur de la violence légitime puisqu’il est l’instrument d’un groupe dirigeant, garant du système capitaliste.

Pour conclure:

Le socialisme est insurrectionnel dans sa source, il a engendré TOUTES les tyrannies, il a déporté, massacré, emprisonné, torturé sur toute la planète et s’il cherche à faire bonne figure aujourd’hui, il ne s’est pourtant jamais totalement débarrassé de ses racines révolutionnaires.

Par exemple, quand Laurette lève le poing avec ses petits camarades dans une « attitude type de l’espèce socialiste » en dehors du fait que le poing levé n’est déjà pas un signe d’amitié envers le genre humain, elle entonnera invariablement avec eux l’Internationale, cette aimable chanson qui évoque d’abord l’amour du prochain.

Vous ne me croyez pas ? Vous avez raison ! En fait ce chant est un chant de haine dont voici quelques paroles ; « Ils sauront bientôt que nos balles sont pour nos propres généraux (éliminer les officiers supérieurs)…Pour que le voleur rende gorge (ça c’est le patron)…Paix entre nousGuerre aux tyrans (encore les patrons)La terre n'appartient qu'aux hommes, L'oisif ira loger ailleurs (le patron ira se loger sur la lune). Combien de nos chairs se repaissent ! Mais si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent (ça c’est encore pour les patrons et c’est en vertu de ce beau principe que les socialo-communistes ont massacré les élites partout), Le soleil brillera toujours (le soleil pour eux, la mort pour nous, oui, c’est ça le socialisme !).

Si on se réfère à la chanson (faut être logique, moi je ne chanterais pas cette crasse, cette cochonnerie, cette infamie ou cette saleté), Laurette et ses potes voudraient tuer les généraux et les patrons, virer les propriétaires (les loger ailleurs que sur la terre, où ça ? En dessous alors, ou sur la lune !) et faire disparaitre aussi ceux qui profitent des ouvriers (encore les patrons).

Dis Laurette ? Tu me fais un peu peur, je suis déjà socialistophobe, je crois que je vais devenir laurettophobe. J’espère qu’on ne me mettra pas en prison pour ça, parce que Staline l’a déjà fait avec d’autres, Lénine aussi et puis y a Mao, Kim Jong Un et II, Castro, Pol Pot, Ceausescu, Tito, Honecker, Jaruzelski, Ho Chi Minh, Enver Hoxha, Dimitrov, enfin la liste est longue, très longue, il est vrai que le socialisme a inspiré tant de braves gens !

Non, je me moque de toi Laurette, je n’ai pas peur de toi, mais, le socialisme c’est de la merde, une immense saloperie qui a engendré partout terreur et désolation. Le socialisme je n’en veux pas, ni de toi, ni de tes potes et c’est encore mon droit ! Avec vous les libertés foutent le camp, la disette s’installe et la tyrannie n’est jamais très loin. Très peu pour moi, tu peux garder ta doctrine stupide, pourrie, mortifère et liberticide pour toi.

Vive la Liberté, vive le capitalisme et vive la libre-entreprise !