La Suisse est un modèle à suivre, l’Europe est un modèle à fuir

Il faut se donner les moyens de réussir, la Suisse l’a compris, contrairement a l'Europe

Posté par ATB le 18 décembre 2013

Avant de vous parler de la Suisse, qu’en est-il chez nous du dogme, de l’utopie, du mensonge et de la mauvaise gestion ? 

Ce qui me consterne toujours davantage c’est que si la réflexion et l’analyse sont le propre de l’homme, en ce qui concerne le monde politique, il n’évolue pas, il ne réfléchit pas, n’analyse rien, il reste sourd et aveugle (pas muet….hélas !!) et il sert et ressert toujours les même rengaines, les mêmes recettes en nous chantant aussi les mêmes refrains. Tout cela est parfaitement grotesque et complètement affligeant. 

Ainsi donc et récemment Elio Di Rupo, socialiste et maître du dogme, en visite chez AB-Inbev à Louvain, nous annonçait très sérieusement, la lippe serrée et le visage sévère : « C’est normal que le quartier général de AB Inbev soit en Belgique puisqu’on exporte la bière belge » (source RTL TVI 20/11, 19h). Carlos Brito, président du groupe qui était présent, n’a rien dit, il a eu raison, il aurait pu être désagréable, il aura préféré le silence aux rires ou à la colère !

Avec de tels principes absurdes j’invite aimablement notre premier ministre absolutiste, catégorique, péremptoire et sentencieux à aller dire aux entreprises qui traitent le jambon Ibérico, le fromage Mancheco, la Weisswurst, l’Eisbein, la choucroute, les spaghettis, le Prosecco, le Panettone, le Parmesan, l’Ouzo et la Feta qu’elles aillent installer respectivement leur quartier général en Espagne, en Allemagne, en Italie et en Grèce. Ces pitres politiques veulent faire l’Europe (c’est ce qu’ils clament !!!) et en même temps ils voudraient nous cantonner chez nous, c’est vrai qu’ils ne sont pas à une imbécilité ou à une contradiction près ! Vive la liberté et vive l’Europe, c’est avec de tels affirmations que l’on constate fort bien que l’Europe n’existe principalement que pour les oligarques qui la dirigent et qu’elle se fout complètement du peuple, du bon-sens et des libertés.

Pour la bonne forme, il serait bon de noter également que le groupe AB-Inbev est né des fusions d’Interbrew (Belgique), d’AmBev (Brésil) et d’Anheuser-Bush (USA), alors le quartier général pourrait fort bien se situer dans l’un de ces pays-là…où ailleurs, puisque ce groupe est un groupe mondial qui opère dans un marché mondial. Encore une fois, la mondialisation est un fait et passer à côté de la mondialisation c’est passer à côté de la réalité, du progrès, du succès, de la croissance, de l’emploi, de la richesse pour s’enfermer dans le dogme, la pauvreté, l’échec, le chômage, la récession et la bêtise ou le socialisme…. ce qui revient parfaitement au même d’ailleurs. 

Puisque j’évoque l’Europe il est bon de rappeler que celle-ci est dirigée par une bande d’hyper privilégiés surpayés qui ne paient pratiquement pas d’impôts et pas de charges sociales non plus . En outre, ces oligarques donneurs de leçons ne ratent pas une occasion non plus de faire la guerre à la fraude fiscale, c’est-à-dire qu’ils s’attaquent aux autres (faire payer les autres, il s’agira toujours du même principe qui anime toute la gauche et les politicards de seconde zone), ceux qui paient déjà des impôts mais dont ils estiment qu’ils devraient en payer encore davantage. C’est l’hôpital qui se moque de la charité !

D’ailleurs un élu anglais, Godfrey Bloom, dira à ce propos ceci devant le parlement européen : « Il me vient à l’esprit une citation du grand philosophe américain Murray Rothbard qui dit : l’Etat est une institution de voleurs. A l’extrême, l’imposition est simplement un système dans lequel les politiciens et les bureaucrates volent l’argent de leurs citoyens pour le dilapider de la plus honteuse façon. Cet endroit n’est pas une exception. C’est fascinant et je me demande comment vous arrivez à garder votre sérieux tout en parlant d’évasion fiscale. La Commission dans son intégralité et les bureaucrates de la Commission ne paient pas d’impôts. Vous n’êtes pas assujettis à l’impôt au même titre que les citoyens. Vous avez toutes sortes d’avantages : Taux d’imposition convertis, plafond d’impôt sur la fortune, retraites non imposables…Vous êtes les champions de l’évasion fiscale en Europe et pourtant, vous êtes là, assis à donner des leçons. Mais bon, les gens de l’Union Européenne ont compris le message. Vous allez bientôt vous rendre compte que les eurosceptiques vont se faire de plus en plus nombreux, en juin prochain, et je vais dire encore pire, quand les gens se seront vraiment rendu-compte de qui vous êtes, il ne leur faudra pas longtemps pour prendre cette chambre d’assaut et vous pendre. Et ils auront raison> ! »

Si le premier ministre reste accroché au dogme, en Belgique, les records se suivent et se ressemblent tristement. RTL TVI annonçait le 25/11 au journal de 19h un chômage et un nombre de faillites en hausse pour le mois d’octobre dernier. Rebelote le 2/12 à 19h : « Sur les 11 premiers mois de l’année, le nombre de faillites (11.197) dépassent dépasse celui de l’ensemble de l’année 2012 (hausse de 10.6% P/R à la même période un an plus tôt) ». Et, ce n’est pas fini, parce que, patatras, le 9 décembre RTL déclarait de nouveau: « On n’a jamais créé aussi peu de nouveaux emplois dans notre pays depuis 10 ans, plus de 25.000 postes ont disparu cette année contre 15.000 l’année dernière, il y a encore deux ans on créait plus de 54.000 emplois ». Tout ça étalé sur deux petites semaines. Pas brillant, brillant la Belgique socialiste-démocrate qui persiste, signe et resigne pour un modèle identique, celui qui nous ruine, nous use, nous démotive et nous plume comme le dindon de Noël que certains n’auront même plus les moyens de s’offrir, ils boufferont des clous, tant pis pour eux, il ne fallait pas voter pour des cons !

Les politiciens se remettent-ils en question suite à l’échec retentissant de notre bonne vieille Europe, mais non, pas du tout, ils voudraient la croissance, ils le clament seulement mais ne font rien pour la stimuler. Ils cherchent éternellement des « pistes » et l’argent comme on rechercherait la clé d’un mystère. Ils visent principalement la poche d’une minorité de riches qu’ils voudraient plumer vite fait bien fait et sans douleur (pour eux-mêmes), ils se disent que cela ne pourra qu’être populaire, eux qui sont avant tout démagogues, populistes et entretiennent la culture du pauvre comme d’autres font pousser des laitues, des tomates ou des salsifis. Taper sur les riches, sur la finance ou sur les banques, c’est plus facile et cela évite aussi de se remettre en cause, parce que, c’est bien connu, la richesse est une ressource finie, mal partagée qui tombe du ciel et qu’il faut nécessairement redistribuer arbitrairement au nom d’une doctrine pourrie sans tenir compte des réalités, des valeurs naturelles, des efforts des hommes, de leurs mérites, de leur capacité à faire ou à ne pas faire, de leur courage, leur travail, leur niveau d’études et des risques qu’ils prennent ou qu’ils ne prennent pas. Eh oui, messieurs les politicards, les richesses se créent et croissent uniquement dans un monde libre et dynamique (regardez autour de vous !!!) vous n’y comprenez rien et ne voyez qu’un univers fini, limité, fermé ou statique et voulez toujours plus d’Etat alors que l’Etat est toujours un frein au développement économique par sa nature tentaculaire propre qu’il faut combattre avec ardeur. Le marché est la source principale (sinon unique) de l’équilibre des forces économiques, monétaires ou financières, il est aussi la source de la richesse des Nations et des peuples. Dans un acte démagogique suprême vous prétendez vouloir combattre les banques, la spéculation et la finance, prétextant le pouvoir insensé de cet univers sur l’économie et le monde politique alors que c’est exactement l’inverse qui se produit parce que les banques et les banquiers croulent sous le poids des régulateurs, des directives et des ukases qui proviennent tous de technocrates à la solde des politiques (la crise de 2008 dite des subprime est une crise causée par le dirigisme politique, je l’ai déjà expliqué). La spéculation est incomprise parce qu’elle n’est jamais expliquée, mais elle est pourtant essentielle à la formation de l’équilibre des prix, sans elle, quelques intervenants seulement imposeraient des prix exclusivement utiles à leurs succès et à leurs bénéfices propres. S’opposer au marché c’est opter pour la décroissance, l’insuccès et la bêtise. Il faut aussi dire au bon peuple que si les Etats doivent emprunter aux banques, c’est justement au nom du marché et du succès dont il est porteur, parce que quand on laisse faire les politiques, quand ils « battent monnaie » en dehors de tous contrôles, ils finissent toujours par nous entraîner dans la déconfiture et dans le désastre. Jadis, la France a fait huit fois défaut (c’est un record), l'Espagne a fait sept fois défaut et la Grèce se distingue particulièrement parce qu’elle a été en défaut pendant plus de la moitié des années écoulées depuis son indépendance en 1830. Les clés du succès resteront en cette matière, une discipline de fer, le respect des règles du marché, un contrôle budgétaire solide et la confiance qui en découlera automatiquement . 

Au-delà de cela, les Etats ont déjà le privilège de lever des impôts, leur première finalité n’est pas de faire des dettes pour planter les créanciers ensuite quand ça les arrange. Les entreprises prennent des risques, c’est dans leur nature et c’est pour cela qu’on a fait, un jour, la différence entre le capital mis à la disposition d’une activité commerciale et le capital propre des dirigeants ou des actionnaires. Elles peuvent donc déposer le bilan quand c’est nécessaire et clôturer une activité devenue déficitaire. L’Etat ne prend aucun risque, il impose seulement et prélève, faire défaut sans rembourser ses créanciers, dans ces circonstances, relève plutôt d’un privilège usurpé que du juste retour d’un risque pris antérieurement.

Il faudrait tout de même veiller à remettre les idées en place parce qu’à défaut de faire correctement les choses et de les comprendre, la monnaie serait du vulgaire papier Q ( d’où l’importance de gérer la masse monétaire ce qui est justement le rôle principal d’une banque centrale) et le chaos économique arriverait au galop, alors demander de la rigueur aux Etats est aussi élémentaire que de s’essuyer le derrière après avoir été au petit coin !

Certes, il faudrait aussi ajouter la liberté économique à la rigueur, je l’ai souvent expliqué, parce que l’un ne va pas sans l’autre et la rigueur seule ne suffira pas à la relance, elle risquera plutôt de creuser le trou !

Bref, messieurs les politiques, vous faites une soupe de toutvous ne savez rien, ne comprenez rien, les médias vous suivent dans cette approximation désastreuse, néfaste et partisane, ils vous relaient même si bien que le peuple est obligé d’avaler toutes les couleuvres qu’on lui livre sur ce plateau  d’aigreur, d’ignorances et de soupe à la grimace.

La politique de la Belgique et de l’Europe est uniquement politicienne et elle tendra toujours vers le totalitarisme. L’idée d’un « limited government » émise par les Pères fondateurs de l’Amérique, « the home of the free and the land of the braves » voulait, au contraire, faire obstacle à la tyrannie et à l’arbitraire imposé par un petit groupe d’hommes partisans. En Europe, nous sommes très loin de cet idéal, nous en sommes si loin que nous nous en éloignons toujours davantage (j’ai déjà écrit sur le sujet) parce que demain on ne pourra plus critiquer, ni l’Europe, ni l’Euro, ni l’islam, ni aucun dogme au service de ceux qui nous dirigent pour notre malheur et pour leur plus grand bien et la défense de leurs avantages multiples. Oui, je le pense, Murray Newton Rothbard (économiste américain, école autrichienne, élève de Ludwig von Mises) avait raison, l’Etat est une institution de voleurs, mais pas seulement, c’est aussi le rassemblement d’une bande d’abrutis prétentieux, ignorants et sans vergogne (je parle des politiciens) qui assassinent nos libertés, tournent le dos à la connaissance et effacent notre passé.

Récemment quatre de ces profiteurs patentés ont accompagné le Roi aux obsèques de Mandela. Il fallait bien ça ! Ainsi donc le Roi était accompagné de son premier ministre, des ministres-présidents wallon et flamand Demotte et Peeters et du ministre des affaires étrangères  Didier Reynders. Les commentaires de l’article que je joins en lien sont assez éloquents et font l’unanimité. Tout le monde en a ras le bol de ces clowns et personne n’hésite à le dire, mais, soyons certains d’une chose, les politiciens s’en foutent et je n’ai lu aucune intervention de leur part pour s’excuser de cet abus manifeste. Etait-il utile qu’ils partent en groupe serré comme des potaches irresponsables (je ne parle pas du Roi dont indiscutablement c’était la place !!!), certainement pas, était-il utile qu’ils restent en Belgique pour bosser, la preuve vient d’être faite du contraire, donc ils ne servent à rien, mais ça, on le savait déjà. Comme dira le bon peuple : « Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ». Une question demeure  alors, que font-ils encore à leur poste ? Verrons-nous un changement l’année prochaine après les élections ? Il ne tient qu’à vous ! 

Que dire maintenant de la nécessité de prendre aux riches pour équilibrer les comptes de la Nation et créer la justice sociale. Evidemment c’est encore une fois de la foutaise intégrale ou l’expression de la croyance en un dogme imbécile et en une fausse utopie. Donc oui, il y a des riches en Belgique, mais oui, il y a encore plus de riches en Suisse qui présente justement la plus forte densité de super-riches dans le monde occidental

On remarquera également que les ménages suisses sont les plus fortunés du monde, avec une fortune moyenne de 603.000 USD, ce montant comprenant aussi les sommes provenant des caisses de pension (il était important de le dire, le système des pensions suisses étant, et nous le verrons plus loin, un des systèmes les plus performants au monde) 

Or, et nous le verrons plus loin, la Suisse est un modèle en toutes choses, donc la cause du plantage de notre économie et de son inefficacité est ailleurs et une forte concentration de riches ne démontre pas la faillite d’un système économique au profit de tous, mais démontre au contraire son succès. CQFD ! Mais je le sais déjà, il y aura toujours des gens, même parmi les pseudo-libéraux pour prétendre le contraire et penser que je suis un immonde extrémiste et que la finance est la cause de notre ruine. Connerie quand tu nous tiens !!!!

Il faudra aussi noter au passage que le pays qui présente le plus de millionnaires au monde (17.1%) n’est pas une monarchie du pétrole mais tout simplement Singapour qui est uniquement un modèle de libéralisme et d’efficacité, mais, je le sais aussi, des esprits chagrins diront encore que j’ai tort et qu’un social-libéralisme (qui n’existe pas !) vaut bien mieux que le libéralisme radical (qui n’existe pas non plus) dont je suis présumé être un adepte partisan. Quand les crétins feront tous de la bicyclette, j’en connais de nombreux qui ne mettront jamais le pied à terre… 

A propos de Singapour, voici quelques chiffres : Chômage 2 %, taux d’imposition max 20 % et 17 % pour les entreprises, pression fiscale 14.1 % du PIB, dépenses de l’Etat 17 % du PIB. Maintenant, sortez vos mouchoirs, en Belgique cela donne ceci : Chômage 7.4 %, taux d’imposition max 50 % et 34 % pour les entreprises, 
pression fiscale 43.8 % du PIB, dépenses de l’Etat 53.4 % du PIB

L’intérêt des chiffres présentés ici n’a pour but que de mettre en exergue les différences entre un pays libéral et un pays qui ne l’est pas (quoiqu’on puisse en dire), parce que suivant d’autres sources le chômage en Belgique s’établissait plutôt à 9% au mois d’octobre. Quant à la pression fiscale, en Belgique, elle est tristement l’une des plus élevées d’EuropePar ailleurs, ce qui vaut pour la Suisse vaut aussi pour Singapour qui présente le plus haut taux de millionnaires au monde et connait aussi un chômage très bas. Ce taux prouve la bonne santé de l’économie et il est une conséquence de son efficacité, or en Europe, on traite le problème à l’envers, comme toujours, et nos idiots utiles pensent que ce taux est la cause de la mauvaise santé de notre économie et de l’accroissement des pauvres à cause d’un mauvais partage des revenus ou des richesses. Ils mélangent causes et conséquences et appliquent alors les mauvaises méthodes à des problèmes imaginaires. C’est lassant de constater tant de bêtises, tant d’ignorance et tant de parti-pris parmi nos dirigeants ces véritables baudruches gonflées à l’azote et tellement vide de connaissances (je fais référence à l’azote parce que son symbole chimique est N qui vient de NIHIL en latin, ce qui veut dire RIEN !). On notera également au passage qu’à Singapour le régime commercial est très ouvert, concurrentiel, aucun droit de douane ne sont imposés sur les importations et les entreprises étrangères et domestiques sont traités de la même façon par la loi. (Source 1source 2)

Facteur aggravant en Belgique et en Europe les médias traditionnels majoritairement à gauche ou à l’extrême gauche ne tiennent que grâce à des subventions massives. La désinformation est permanente et le débat d’idées est dès lors impossible. « Le problème auquel on est confronté, c’est qu’il est impossible de parler d’un système politique sans parler dans la foulée du système médiatique. Il y a une corrélation absolue qui a été mise à jour par les Américains entre le nombre d’heures de passage à la télévision d’un parti politique, et le nombre de voix qu’ils récoltent dans les urnes. On l’a encore vu début 2012, avec les statistiques du CSA: le classement du nombre d’heure à la télévision s’est vu être le même exactement que le classement des urnes » (pour info, je ne soutiens absolument pas Asselineau dans ses positions, mais je trouvais cette information-là intéressante. Elle démontre l’impossibilité pour les petits partis d’émerger sans le soutien des médias)

Donc, si en économie le marché et la liberté sont indispensables, il en va de même dans tous les autres domaines. Les subsides encouragent la corruption, faussent toujours la concurrence, le marché, les prix et ils finissent par provoquer la décroissance et le chômage. Le jeu combiné de la corruption et des subsides (dirigistes par nature) aggrave encore la situation. Les pays qui réussissent le mieux sont aussi parmi les moins corrompus, ainsi, Singapour et la Suisse sont classés respectivement en cinquième et septième position d’un classement réalisé par « Transparency international » . La Belgique est située en quinzième position de ce classement, la France en vingt-deuxième position. Là également, nous pourrions mieux faire !

La social-démocratie n’est pas avare non plus de paradoxes et avec les taux de prélèvements que l’Europe pratique, elle n’est pas libérale mais plutôt largement socialiste. Or le socialisme, loin de niveler les différences de revenus ou de richesses les creuse fortementLa Libre nous annonçait une augmentation de 7.4 % des millionnaires en Belgique .

or cette envolée n’est due qu’à l’amélioration du marché boursier et à la bonne tenue du marché immobilier. Pendant ce temps le chômage augmente et les faillites atteignent des records. Pourquoi ? Parce que le socialisme étrangle les classes moyennes et les entreprises nationales alors qu’il a peu d’impact sur les fortunes ou les entreprises internationales. Bref le socialisme obtient exactement le contraire de ce qu’il prétend faire, d’ailleurs on ne fera jamais de « social » avec le socialisme parce que pour faire du « social » il faut une économie efficace donc libérale. Le socialisme ruine les classes moyennes, il détruit les entreprises nationales et il enrichit les très riches qui se foutent éperdument des frontières. Chaque fois que je dis ça à un socialiste il râle sec et me prends pour un fou parce que l’on ne pourra jamais raisonner un doctrinaire ou un idiot. Le dernier crétin à qui je disais ça m’aurait bien frappé, on aurait dit que j’avais commis un sacrilège. En plus les rouges sont dangereux, mais ça, nous le savions déjà, ce sont les seuls qui massacrent ou internent les opposants ! Ces cons là nous opposent souvent aussi le « dogme du marché » alors que le marché est la rencontre naturelle de l’offre et de la demande et que ce principe n’a rien de dogmatique puisqu’il est l’exacte expression de son contraire. Que répondre à cela, sinon qu’en effet, la terre est plate, les cercles carrés, les pingouins vivent dans le désert, les chameaux vivent au pôle nord, que les éléphants volent, les oiseaux ne volent pas et que des génies mènent l’Europe !

A lire aussi « Marine Le Pen et son programme économique pour redresser la France : Entre ineptie et démagogie »par JPG et Guy Millière  

Alors, je le répète ici, continuer ma route et ma réflexion ramène toujours aux mêmes constatations : La bêtise, la cupidité, la paresse, le refus de s’instruire ou de comprendre, le goût immodéré pour écouter et croire uniquement ce que les médias dominants ou les gouvernants répètent en boucle, la réécriture de l’histoire, l’effacement de nos valeurs et de notre civilisation, le culte inconscient de l’ignorance, le nivèlement par le bas sont les non-valeurs qui guident l’Europe. L’application de ces principes finira par nous anéantir définitivement mais, il est vrai que nous sommes mortels et que même les civilisations n’échappent pas à la règle. Les dialogues ne valent qu’entre gens raisonnables, on ne peut dialoguer avec un mur et on ne peut pas davantage dialoguer quand les tenanciers du dogme ferment toutes les portes sur votre nez

Pourtant, si la bonne gestion est essentielle en économie et que l’économie gère notre existence à tous, Yves de Kerdel nous expliquera que : « Les préoccupations quotidiennes de nos compatriotes ne sont ni le taux de croissance du produit intérieur brut ni le montant de la dette publique, et encore moins le niveau de l’euro. Elles vont bien au-delà : « C’est fondamentalement la société tout entière qui est dévoyée pour les Français (ou pour les européens, note de ATB) et, avec elle, les valeurs qui l’animent ». Des valeurs, qui sont, tout simplement, l’éducation, le travail, l’ordre et le respect. À cela s’ajoute la volonté de mettre fin aux abus de trois catégories de personnes. Les profiteurs d’en haut, qui se gavent d’avantages et de privilèges indus, les profiteurs d’en bas, qui ne sont rien d’autre que les professionnels de l’assistanat, et enfin les étrangers qui refusent de s’intégrer ; ce qui ne reflète pas une xénophobie française, mais une perte progressive des repères de la nation. »

« Les nations ont besoin de héros et de saints comme la pâte a besoin de levain », disait si joliment le philosophe Gustave Thibon. Pour cela, les peuples ont davantage besoin de valeurs que de mesures de circonstance. »  

Pendant que l’Europe crève, comment va la Suisse, heureusement elle va beaucoup mieux tant sur le plan des idées que sur le plan des résultats !

Les suisses se marrent, ils ont bien raison. Je l’ai souvent écrit, notamment ici , la Suisse est un modèle, elle va très bien et ne doit son succès qu’à elle-même parce qu’elle a su garder sa neutralité, c’est-à-dire ; son intelligence, sa liberté (économique aussi), sa créativité, son indépendance, sa démocratie réelle, son rejet des minarets, sa culture, son histoire et ses racines. En terres helvétiques, les charges et les impôts sont modérés  (entre la moitié et le tiers de chez nous , voir tableau), les salaires sont bons, le taux de chômage moyen pour l’année 2011 s’établissait au plan national à 2.8% (source : Département fédéral de l’économie-septembre 2012 – note supplémentaire de ATB : le chômage actuellement est de 3.2 % mais il est annoncé à la baisse), la Suisse maîtrise ses finances publiques (dette publique 34.9 % du PIB, PAS de déficit public), la balance commerciale est excédentaire, mais surtout, les suisses ont gardé leur monnaie et ils sont maîtres de leur politique monétaire. Oui, il y a bien un petit point noir, victime du succès de l’économie helvétique, le franc suisse est naturellement fort et les pauvres touristes européens désargentés renâclent un peu à passer des vacances dans ce pays de cocagne tant ils sont empêtrés avec leur euro faible (et artificiellement soutenu) et leur économie socialisante moribonde.  En terre d’Europe bureaucratique, nous continuerons à élire les mêmes idiots inutiles, ceux qui se foutent de nous et coulent sans vergogne notre économie. Nous continuerons aussi à regarder la Suisse comme un paradis fiscal honteux, injuste qui favorise les riches et vit de la finance, celle qui dépouille scandaleusement le peuple, vit sur son dos et profite de sa sueur. Pourtant, tout le secteur  financier ne pèse que 10% du PIB suisse (8% aux USA), mais il est évidemment plus simple d’entretenir la légende de l’argent sale qui serait Roi en terre helvétique dans le but de donner cette aura de sainteté et de probité à notre Europe inefficace, totalement décadente, corrompue et parfaitement imbécile.

La Suisse est un modèle à suivre, l’Europe, un modèle à fuir ou à éviter, absolument à éviter….En Europe nous devons remettre nos idées en place parce que « Tout arrive par les idées ; elles produisent les faits, qui ne leur servent que d’enveloppe. (Chateaubriand - Histoire de France) »

Puisque je parle de la Suisse, je crois utile de renvoyer le lecteur  à Michael Wohlgemuth et Lars Feld du Frankfurter Allgemeine Zeitung qui écrivent qu’une dose de démocratie directe à la mode helvétique (le referendum et l’initiative populaire) ne ferait pas de mal à l’Europe. Michel Garroté de Dreuz.info a eu le bon-sens et la gentillesse d’analyser ce texte en allemand et de le commenter en français pour nous,  à lire absolument. 
Cet article est accessible ici 

Un peu de démocratie directe permet aux citoyens de s’impliquer et cela empêche sans doute aussi les politiciens de faire n’importe quoi. Pourquoi la Suisse réussit-elle si bien,  quand nous échouons totalement, une partie de la réponse est peut-être là. 

Quid des salaires en Suisse ?

En suisse, le salaire moyen exprimé en brut mensuel a été estimé en 2008 à CHF 5'800.- (4.744 € au cours du jour). Par comparaison le salaire mensuel brut moyen d'un salarié employé à temps plein en Belgique s'élevait en 2008 à 2.936 euros tandis que 50% des salariés gagnaient 2.595 € au maximum, selon une étude de la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Economie. Oui, vous avez bien lu, le suisse gagne, en moyenne près de 2.000 € brut de plus qu’un belge et à ce niveau de salaire cela fait 61.58 % en plus !!!!! Or la vie ne coute pas 61% de plus en Suisse qu’en Belgique et comme les impôts sont beaucoup moins élevé en Suisse qu’en Belgique, cela accentue encore très notablement la différence ! 
Selon la même source, voici la moyenne des salaires suisses par secteurs, conservez aussi en tête le fait que 50% des belges gagnent moins de 2.595 €, soit 3.172 CHF :

Pour la petite histoire et comme j’encourage mes fils qui sont Web designers/developers à s’installer en Suisse, ils ont recherché eux-mêmes des infos sur le sujet, en voici une partie. On constatera, une fois encore, que c’est la Suisse qui paie le mieux sur plus de 30 pays dont les USA, l’Allemagne, la France et la Belgique. En Suisse ils toucheraient l’équivalent de 63.546 USD alors qu’en Belgique ils ne toucheraient que 35.170 USD…donc presque la moitié avec, chez nous, des impôts confiscatoires en cadeau supplémentaire. C’est vrai qu’on a très envie de rester en Belgique dans un tel contexte !  

Le bonheur de vivre en Suisse 

Il y a un an, « The Economist Intelligence Unit », société sœur du journal « The Economist » a tenté de mesurer les pays qui offraient les meilleures opportunités pour une vie saine, sûre et prospère pour les années à venir. Voici le classement du top 10 des pays concernés :

1 Suisse ; 2 Australie ; 3 Norvège ; 4 Suède ; 5 Danemark ; 6 Singapour ; 7 Nouvelle-Zélande ; 8 Pays-Bas ; 9 Canada ; 10 Hong-Kong.

Tiens, la Suisse est encore en tête et la Hollande est le seul pays de l’euro-zone qui fait partie de ce top 10. Pour ma part, je ne vois aucun hasard à cela et vous ? 

La Suisse, le pays le plus innovateur au monde

« La Suisse est pour la cinquième année consécutive le pays dont l'économie est la plus compétitive, a affirmé mercredi le WEF. Singapour et la Finlande suivent dans le classement, alors que l'Allemagne et les Etats-Unis progressent au 4e et au 5e rang.

Les Etats-Unis inversent une tendance à la baisse sensible depuis quatre ans et gagnent deux places. Ils demeurent un des leaders mondiaux en termes d'innovation de produits et de services, a précisé le Forum économique mondial (WEF) dans son rapport annuel sur la compétitivité.

Au 6e rang, la Suède a perdu deux places, alors que Hong Kong 7e a progressé de deux rangs. Les Pays-Bas suivent, en recul de trois places, devant le Japon et le Royaume-Uni.

La plus forte progression cette année est enregistrée par l'Indonésie, qui avance de 12 places au 38e rang. Parmi les pays émergents, la Chine est 29e, l'Afrique du Sud 53e. Le Brésil perd huit places, au 56e rang, alors que l'Inde est 60e et que la Russie, classée 64e, progresse de trois rangs.

Le WEF affirme qu'en Europe, les efforts déployés pour lutter contre l'endettement public et l'éclatement de l'euro ont détourné l'attention des problèmes structurels de la compétitivité. Il recommande aux pays du Sud, dont l'Espagne (35e), l'Italie (49e), le Portugal (51e) et la Grèce (91e) de remédier aux manques d'efficacité et de flexibilité de leurs marchés et d'améliorer l'accès au financement de l'innovation.

Atouts de la Suisse

Les atouts de la Suisse d'une année sur l'autre n'ont pas changé, grâce à sa bonne performance dans les 12 indicateurs principaux retenus par le WEFSes forces sont ses capacités d'innovation, son système éducatif et ses instituts de recherche, les institutions publiques parmi les plus efficaces et transparentes au monde, ses excellentes infrastructures, des marchés financiers et du travail qui fonctionnent bien.

"L'environnement macroéconomique de la Suisse est l'un des plus stables du monde alors que beaucoup des pays voisins sont confrontés à des difficultés"
, soulignent les auteurs du rapport. Ils relèvent aussi la qualité des produits suisses et la diversité de ses services, qui ont permis de compenser l'appréciation du franc. » 

Les pensions en Suisse 

Le système des pensions suisses repose sur trois piliers dont le but cumulé est d’assurer à l’assuré un montant de revenu égal à ce qu’il touchait lorsqu’il travaillait. Il est aussi un des systèmes les plus performants au monde (sinon le meilleur, je n’ai pas fait le tour du monde des pensions, mais, en Europe, le système suisse présente certainement le meilleur compromis

Premier pilier (système par répartition) : L’assurance de l’Etat obligatoire (AVS – assurance vieillesse et santé) pour tous les employés, indépendants et chômeurs de plus de 20 ans. La contribution partagée également entre employé et employeur se monte à 10.1 % du salaire brutLes hommes de 65 ans et les femmes de 64 ans ont le droit à une retraite AVS, s’ils ont contribué au plan pour au moins 1 an complet. Actuellement, la rente minimale est de 1140 francs par mois et la maximale de 2280 (AVS 1er pilier) 

Deuxième pilier (système par capitalisation) : Un fonds de pension professionnel. Tous les employés avec un revenu annuel entre 25,320 CHF et 75,960 CHF sont obligés de verser des contributions à ce plan. Le plan d’assurance peut être géré par un fonds de retraite d’entreprise ou publique. Les contributions totales augmentent avec l’âge et s’accumulent à 7-18% du salaire brut (2004). 

Troisième pilier (système par capitalisation) : Une assurance retraite privée. Le plan de prévoyance professionnelle individuelle (3ème pilier) finance les économies privées des retraites par des déductions d’impôt. Les contributions sont déduites des revenus taxés et sont seulement imposées au moment du payement. L’intérêt sur les contributions n’est pas taxé. Le montant de la retraite versée selon le type de contrat. Il y a un montant maximum de contributions déductibles du revenu. Ceci dépend du salaire et des contributions versées pour d’autres plans d’assurance. Cette forme de financement d’assurance retraite est seulement disponible aux employés. (Autre source ici ) 

Le miracle suisse
Le 16 décembre dans la soirée, je suis tombé, par hasard, sur l’émission de France 2, « Un œil sur la planète » dont le thème était : Y-a-t-il un miracle en Suisse? (A voir absolument !) 

L’émission reprend les éléments que j’ai moi-même évoqués ici et développe également d’autres aspects ou particularités de ce petit pays. Ainsi donc, si le chômage est tellement bas c’est aussi grâce au système de formation qui fait que plus des 2/3 des jeunes quittent l’école à 15 ans pour entrer en apprentissage professionnel, en bon ordre, avec discipline et enthousiasme dans des établissements modernes aux conditions privilégiées. Cette filière est loin d’être mal considérée et n’est pas vue non plus comme un dépotoir pour cancres, au contraire. En outre et grâce également à la formation continue, l’élève qui le souhaite peut passer de l’apprentissage aux formations supérieures, voire même celle d’ingénieur. D’ailleurs de nombreux dirigeants suisses de haut niveau sont passés par là, ce qui confirme l’excellence de la formation délivrée ainsi que tout son potentiel. Certaines universités publiques suisses sont aussi classées parmi les meilleures au monde, sauf qu’ici, le minerval n’est pas supérieur à l’équivalent de 1.000 euros par an alors que les professeurs qui viennent de partout (jusque 65% des professeurs sont étrangers) sont payés de 15 à 20.000 équivalent-euros par mois. On peut rêver et on comprendra aisément que les politiciens européens qui ratent tout ne parlent jamais de cette Suisse performante qui réussit tout et leur ferait honte.

L’une des clés du succès suisse vient aussi de la dose de démocratie directe apportée par l’existence du référendum et de l’initiative populaire qui permet au peuple de faire capoter des décisions politiques qui ne lui plaisent pas ou d’en proposer d’autres : « Le peuple suisse se mêle de tout, tout le temps et ça marche. A l’élection locale, cantonale ou fédérale, les citoyens peuvent faire entendre leurs voix grâce aux votations et au référendum ». Et quand le peuple se mêle de tout, les politiciens réfléchissent mieux à ce qu’ils font.

Quid du dogme en Suisse 
J’aime la Suisse, je l’ai souvent dit, je l’ai souvent écrit, je le répète ici. Je réside souvent dans le Valais, en montagne, au-dessus de Sion, et je pense aussi que le goût pour la liberté, là-haut, doit être ravivé par l’air plus vivifiant des sommets. Je parle souvent à tout le monde soucieux d’apprendre les usages, les coutumes et les lois locales. Si la Suisse est largement libérale, un vent socialiste souffle pourtant dans les grandes villes apportant avec lui son lot d’idées préconçues, de dogmes et de parti-pris.

Il faut se battre, en Suisse également, pour défendre les idées de liberté et les valeurs séculaires qui ont pourtant fondé le pays et font encore son succès. Rien n’est jamais acquis et le dogme socialiste destructeur pourrait hélas un jour emporter la Suisse comme il a emporté notre stupide et vieille Europe. Mais je crois pourtant que la Suisse a encore de nombreuses bonnes années devant elle parce que le peuple suisse tient véritablement son pays en mains grâce au referendum et à l’initiative populaire et il le prouve d’ailleurs chaque année ! Ce processus démocratique est important parce qu’il désamorce en amont les conflits et il apporte aux suisses la garantie qu’ils pourront toujours s’exprimer quoiqu’il arrive. Les suisses n’ont pas, comme nous, ce sentiment infernal de n’être jamais écouté et jamais entendu et c’est précisément ce sentiment-là qui forge le dégoût de nos dirigeants et l’extrémisme de nos attitudes dans la parole et quelquefois, mais c’est plus rare, dans les actes aussi.

Voici quelques exemples du bon usage de la démocratie en Suisse :

-   Il y a deux ans, je m’étais battu, en Suisse, contre un projet idiot. Il a fallu faire échouer une tentative absurde menée par le président de la commune, un socialiste qui avait soudain imposé, suite à une décision du Conseil communal dominé par les rouges, un sens unique général sur la seule route du village. L’immense majorité des gens était contre ce projet, mais, sans rire, le président de la commune prétendait que c’était pour notre bien et contre les émanations de CO2 parce que nous ne prendrions plus notre voiture pour un oui ou pour un non. Bref, il voulait nous faire aller à pieds, il devait y avoir un écolo au Conseil Communal, nous étions perdants sur toute la ligne. Nous étions soudain tous contraints de suivre un immense sens giratoire de près de 4 km, alors que dans l’ancienne formule, nous pouvions parcourir, dans un sens ou dans un autre les quelques centaines de mètres qui nous séparaient les uns des autres. De toute façon, avec cette mesure, les professionnels roulaient davantage parce qu’ils ne pouvaient pas se passer de leur voiture et ils faisaient 10 fois le tour du village quand dans l’ancien système ils ne l’auraient fait que 3 fois. Alors, pour les émissions de CO2 c’était raté !

En plus, ce décret fou émanant d’une instance folle est tombé au début des vacances de Noël, à un moment d’affluence, ce qui n’a pas facilité les choses non plus.  En outre, il imposait également un sens unique dans notre garage, sur les voies d’accès intérieures. Or ces garages sont propriétés privées et je ne voyais pas très bien le rôle de la commune là-dedans, en Corée du Nord peut être, en Suisse certainement pas. Très énervé par cette situation, j’ai pris par la manche, devant tout le monde et après son discours du 1er janvier, le président de la commune pour lui dire qu’il agissait comme un pur bolchévique et qu’il violait notre droit de propriété dans les parkings. Le bonhomme a bredouillé quelques mots inaudibles, ensuite, pour se défendre et défendre sa position imbécile, il m’a prétendu que la commune payait 30% des frais de fonctionnement des garages. Evidemment il m’a mis encore plus en colère parce que je ne voyais vraiment pas en quoi ce fait lui permettait de décider à la place des propriétaires qui, accessoirement, payaient aussi 70% des frais de gestion de l’ensemble. Rien n’est jamais acquis, il faut se battre même pour conserver l’évidence, mais dans ce domaine, nous avons fini par gagner, la Suisse est un « Grand » pays et quand le peuple tonne, les élus écoutent parce qu’ils sont bien obligés de le faireCette décision a été annulée après quelques mois ! Mais, les rouges guettent encore à imposer leurs dogmes, nous les surveillons de près ! Je dois avouer, qu’accoutumé à ne jamais être écouté, j’ai réagi «  à la belge » ou « à la française » avec un peu d’excès dans la forme, les suisses habitués à contrer les mesures folles par le jeu de leur démocratie intelligente savaient depuis le début qu’ils obtiendraient satisfaction par la signature de pétitions et le rassemblement populaire contre cette décision. Ils ont pourtant apprécié mon ardeur, j’ai aimé la modération de leur détermination, j’ai appris d’eux, je le confesse volontiers aujourd’hui! En plus, il faut le dire aussi, le président de la Commune est un brave homme, c’est un patron de PME (50 employés) perdu chez les socialistes, depuis, nous sommes devenus presque copains !

-   
Plus récemment, le Conseil fédéral a adopté l’ordonnance sur la limitation des résidences secondaires (20%) suite à l’initiative populaire conduite par l’écologiste Franz Weber. Ici aussi, les villes ont voté contre les campagnes qui elles étaient contre le projet, par exemple, dans le Valais, 75% des gens était contre ce projet parce qu’ils vivent du tourisme…Bref cette initiative populaire est passée de justesse (50.6%), mais elle est passée et contraint maintenant tous ceux qui ne voulaient pas ! Certes, il faut un règlement urbanistique, mais fallait-il en arriver là, non, je ne le pense pas. Etant propriétaires, nous avons suivi les débats et comme toujours la gauche voulait imposer ses vues, débats aussi sur lits chauds et froids (une théorie de plus) et sur le fait également qu’il serait préférable de construire plutôt des hôtels que des résidences privées. Soit, mais nous allons en Suisse parce que nous sommes propriétaires, nous y allons plusieurs mois par an et quand nous n’y sommes pas, notre appartement est loué (tout février) ou il est occupé par la famille ou des amis et tout ce petit monde dépense en Suisse et sans un appartement il ne viendrait tout simplement pas ! Les socialistes et les écologistes veulent nous dire jusqu’à la façon de passer nos vacances, c’est agaçant ! Mais, si nous avons perdu ici, j’aime toujours les suisses parce que sont des gens intelligents et démocrates, ils s’accommoderont de cette loi comme ils se sont accommodés d’autres lois, et ils la feront évoluer pour le bien de tous, j’en suis certain. Et puis finalement, c’est vrai, la campagne et la montagne sont plus belles que le béton. Alors pourquoi pas un petit coup de frein, l’occasion aussi de réfléchir sur notre avenir et sur celui de nos enfants.

-   En novembre 2012, une autre initiative populaire lancée par la Gauche (avec les Verts et le PS) voulait supprimer les privilèges fiscaux des millionnaires (suppression des forfaits fiscaux), c’est le Conseil Fédéral lui-même qui a appelé à rejeter cette initiative  parce que « l'imposition d'après la dépense est un instrument politique d'une grande importance pour l'économie suisse ». Ouf, voilà des ministres intelligents, vive la Suisse !  

On notera aussi, pour la bonne forme, que le public n’a pourtant rien à perdre de l’avantage fiscal dont bénéficie les millionnaires étrangers puisque ceux-ci paient encore plus d’impôts que le commun des mortels. Au-delà de cela, ces mêmes millionnaires dépensent aussi un tas d’argent en Suisse, ce qui ne fait que prêcher toujours plus en leur faveur et en faveur du Conseil Fédéral qui a tout compris. Les seuls qui auraient à en redire ce sont les très riches suisses qui sont logés à une autre enseigne, mais curieusement, je ne les ai pas entendus se plaindre !

-   Le 24 novembre 2013 les suisses ont massivement refusé de limiter le salaire des grands patrons en faisant capoter l’initiative 1 :12 proposée par les jeunes socialistes suisses qui voulaient qu’un patron ne touche jamais plus de 12 fois le salaire le plus bas de son entreprise. Claque retentissante pour la gauche, les suisses ont dit « non » par 65.3 % des voix. Le peuple suisse a décidément une maturité politique et un bon-sens que l’on voudrait bien voir chez nous. Je dirais tout de même, à la décharge des jeunes socialistes, que si leur proposition était idiote et purement dogmatique, leur façon de faire était moins caricaturale et moins doctrinaire qu’elle ne l’aurait été chez nous. Ceux-ci ont invité à l’un de leur meeting un jeune de l’UDC, un parti que l’on décrit chez nous comme étant un parti d’extrême-droite (ce qu’il n’est pas !). Ils voulaient ouvrir le débat, ce n’est déjà pas si mal surtout que tout cela s’est fait dans le calme et le respect de chacun. Encore la force de la démocratie suisse. Chapeau sur ce coup-là, verrions-nous ceci en France où les jeunes du PS inviteraient un jeune du FN à leur tribune…Je ne le pense pas ! Bravo les suisses !!!

Conclusions


Il faut se donner les moyens de réussir, la Suisse l’a compris et applique parfaitement ce principe, elle a aussi le triomphe modeste du héros qui maitrise son destin, l’Europe est tout le contraire, elle vole d’échecs en échecs, passe sans cesse d’un dogme à un autre dogme, elle viole nos droits élémentaires, elle nous ment, s’approprie notre destin, nous bâillonne avec toujours plus de force, elle veut nous asservir, nous dominer et nous contraindre pour la gloire d’une poignée d’oligarques nourris surtout de l’argent des autres, immodestes, vils et prétentieux, véritables petits tyrans en herbe et fous gavés, de privilèges, de titres et d’honneurs usurpés ou immérités.

L’Europe voudrait faire plier la Suisse comme Goliath croyait vaincre David, chacun connait l’histoire, soyons certains d’une chose et espérons-le en même temps, celle-ci se répétera encore, alors le goût pour la liberté et l’intelligence finiront par vaincre la bêtise, l’ignorance et l’esclavage et les hommes libres anéantiront enfin les dogmes, les tyrans, les imposteurs et les bouffons !

Jamais nous n’abdiquerons !