Deux épisodes politiques majeurs viennent de se terminer, il s’agit des régionales françaises d’une part et de la COP21 d’autre part, si ces évènements sont d’une ampleur très différente, ils soulignent pourtant tous les deux fort bien l’esprit partisan et tyrannique qui souffle sur l’Europe et sur une partie du monde.
Mais, encore faudra-t-il s’entendre sur la nature du danger que l’on évoque, évidemment, c’est tout le problème, pour ma part, je vois partout la montée de l’islamisme qui massacre allégrement des innocents dans des conditions de barbarie absolue, je constate également l’écrasement économique de l’Europe alors, disposant pleinement de mon esprit et de mon sens critique, je me dis, en toute logique, que c’est sur ces deux points que nous devrions agir en priorité. Apparemment j’ai tort, les « politiques », qui sont aussi dans le déni par rapport à l’islam, ne ciblent tous ensemble qu’un seul ennemi, un ennemi épouvantable et très dangereux qui représente, à lui seul, presque l’incarnation du Mal absolu, j’ai nommé ; l’extrême-droite, bien sûr !
Voilà c’est dit, pour ces gnomes acéphales, il n’y a qu’un seul danger contre lequel nous devrions tous nous rassembler, le fascisme noir représenté par le FN en France et par tous les partis dits populistes dans le reste de l’Europe. Pourtant les représentants de ces partis n’ont menacé personne, ils n’ont torturé personne, tué personne, ils respectent parfaitement le jeu démocratique et, en France, le FN a même atteint un record historique de 6.820.431 voix au second tour des élections régionales. Il avait déjà obtenu 6.018.914 au premier tour (source : Ministère de l’Intérieur), ce qui l’avait en même temps consacré « premier parti » de France au grand dam des partis traditionnels dont le PS qui s’est alors prestement désisté au profit des « Républicains » (ex UMP) pour barrer la route à la droite extrême dans un « très beau geste citoyen ».
On l’aura entendu cent fois le coup du « geste citoyen », du « front républicain » ou du « barrage républicain » pour « sauver la République qui est en danger ». Le FN n’est pas « républicain », c’est définitivement le message partisan que la droite classique et la gauche veulent faire passer en France et en Europe dans le mépris total des millions d’électeurs qui le suivent. C’est honteux !
Devant ce danger imaginaire, le PS s’est désisté en faveur des « Républicains » alors les voix de gauche se sont logiquement reportées sur la « droite classique » et le premier parti de France, le FN qui a pourtant encore gagné 800.000 voix au second tour, a finalement été éjecté de la direction de toutes les Régions de France. En fait il aura fallu l’alliance de TOUS contre UN SEUL pour évincer le FN, voilà encore un stratagème que les partis traditionnels adorent, cela ressemble à un « coup d’Etat légal », mais ils s’en moquent, ils sont prêts à toutes les manœuvres nauséabondes pour barrer la route aux nouveaux venus et aux concurrents, la politique n’aime pas la concurrence, c’est aussi la raison pour laquelle elle ne comprend rien à l’économie.
Elle est pas belle la démocratie !
Ce modus-operandi n’est pas nouveau, la Suède s’était déjà illustrée par un « coup d’Etat » que la gauche avait pourtant applaudi à l’unanimité, « Le Monde » avait même parlé de « l’exemple suédois contre le populisme ». Nous savons tous que pour la bobosphère tout ce qui vient de Suède est vraiment fooooooooormidable, en l’espèce, quand les sondages ont commencé à dessiner une tendance nette dans laquelle ni l’alliance socialiste-verts, ni le centre droit ne pourraient espérer gouverner à l’avenir, les oligarques des partis traditionnels ont tout simplement passé un accord entre eux pour se répartir les postes jusqu’en 2022 au nez et à la barbe des partis qui menaçaient de leur rafler légitimement la mise. En bons démocrates ils ont court-circuité les élections, c’est évidemment plus simple et c’est aussi faire peu de cas des électeurs, moi j’appelle ça la dictature, comme en France, comme en Belgique où les « partis de pouvoir » font la pluie et le beau temps et se jouent carrément des électeurs. Quant aux suédois, j’en parlais ici.
Pour en revenir à la France et devant ce cataclysme, non pas l’islam radical ou la déroute économique, mais le FN, Valls, le Commissaire politique de la Cinquième République, pardon, le Premier ministre français, nous annoncera encore avec horreur et gravité :
« Aucun triomphalisme, Le danger de l’extrême droite n’est pas passé ».
Il nous ferait presque peur le petit chef, enfin, moi, c’est de lui dont j’ai peur, pas du FN, Valls est celui qui a déjà fait gazer les braves gens lors de la « Manif pour tous » dont des enfants et des femmes enceintes qui rentraient tranquillement chez eux et ce n’est pas moi qui le dit, c’est le député UMP Philippe Cochet qui le lui a jeté à la figure lors d’une séance des questions au gouvernement.
Alors un mec qui agit comme ça, je parle de Valls, pas de Cochet, n’est ni celui que je porte dans mon cœur, ni celui à qui je voue une grande estime. S’il porte réellement la responsabilité de tels actes alors c’est un type minable et un homme dont il serait légitime de penser que nous aurions tout à craindre si on le laissait faire. Soit !
Xavier Bertrand, « l’homme de droite que les électeurs de gauche ont fait roi » nous dira solennellement :
« Ici les français ont donné une leçon de rassemblement, de courage et d’honneur aux dirigeants politique. L’Histoire retiendra que c’est ici que nous avons stoppé la progression du Front National ».
C’est, encore une fois, tout ce qu’il aura compris de l’essentiel des problèmes qu’il a devant lui, il n’a rien vu, rien compris, à croire qu’il est aveugle et sourd, en fait c’est un politicien, un type qui s’agite dans le vent qu’il aura suscité lui-même. C’est affolant, ce type prend les français pour des « mougeons », il n’a peut-être pas tort, mais je rassure les français, les belges ne valent pas mieux !
Quant à Hervé Morin, qui a aussi été élu en Normandie dans un mouchoir de poche avec les voix de la gauche, il nous dira :
« On a indiqué qu’il faut tout mettre autour de l’économie pour favoriser l’emploi, que nous allions mener des politiques radicalement nouvelles, il faut le faire ».
Ah bon ! Pourquoi a-t-il attendu si longtemps pour réaliser que l’économie était au cœur de l’emploi des français, il est en politique, de façon continue, depuis 1987, je crois qu’à l’époque il avait 26 ans, qu’a-t-il fait depuis, à part suivre largement la vague du consensus mou qui domine dans la politique occidentale ? Rien, strictement rien, il s’est, comme tous les autres, contenté du verbe au détriment de l’action concrète, le voilà maintenant collé avec une dette colossale vis-à-vis de la gauche et il voudrait nous faire croire qu’il va infléchir la politique économique désastreuse conduite par les socialistes, il n’en n’a ni le pouvoir, ni la possibilité s’il voulait renvoyer l’ascenseur à la gauche à laquelle il doit son élection. En voilà encore un qui parle, parler, c’est tout ce qu’ils savent faire et aussi….vivre largement avec l’argent du contribuable. C’est lamentable !
Quant à Valérie Pécresse, qui a légitimement gagné les élections dans une triangulaire où elle était opposée au FN et au PS, elle nous confiera avec enthousiasme :
« Je crois que pour diriger une région de 12 millions d’habitants on ne qu’être une femme libre.. ».
C’est fou l’idée que ces politiciens se font d’eux-mêmes, comme si elle allait diriger une Région, oui, en effet, elle dirigera une région administrative, mais ce qu’elle oublie, c’est que c’est l’économie qui détermine la force d’un pays ou sa capacité à faire et à construire. Une économie saine donnera de la croissance et créera des emplois, mais ce facteur restera toujours dans les mains des entrepreneurs, il ne sera jamais dans celles des politiciens qui représentent systématiquement et uniquement une charge et non une plus-value pour le pays.
Comment pourrions-nous sortir la France et l’Europe de son atonie économique avec toutes les lourdeurs et toutes les lois scélérates qui étouffent la libre entreprise ? C’est impossible !
La croissance est nulle (ou presque) et l’Europe croule sous le chômage, les prélèvements obligatoires (+/- 50%) et les contraintes absurdes. Les prélèvements obligatoires tuent la création de richesses, ils entravent la création d’entreprises, ils détruisent les emplois, augmentent la pauvreté pendant que notre modèle social basé sur la redistribution et la multiplication des droits sociaux attire des immigrants que l’on baptisera « réfugiés » pour les besoins de la cause et qui mettront en péril notre équilibre financier qui n’existe déjà plus depuis longtemps. Notre système de redistribution basé sur un PONZI à l’échelle européenne est aussi l’ADN du socialisme, c’est une escroquerie pure et simple qui a aussi contribué à ruiner notre économie. Nous sommes au bord du dépôt de bilan et en fait nous y serions depuis longtemps si les règles imposées aux individus et aux entreprises avaient été appliquées à l’Etat et à ses valets dispendieux. Mais comme ce n’est pas le cas, rien ne les arrête et ils continuent dans la même voie, celle du désastre et de la tyrannie !
Or ceux-ci méritent la prison, ce sont des coquins, des escrocs et des voleurs, s’ils veulent garder le pouvoir c’est aussi par crainte des poursuites judiciaires qu’ils pourraient encourir si celui-ci devait changer de mains.
Une pensée économique digne de ce nom n’existe plus en Europe parce que cette pensée, si elle était laissée libre, tuerait instantanément tous les poncifs et les fausses vérités entretenues par les gouvernants et les médias qui vivent du système que les premiers ont voulu et dont les seconds profitent largement. Notre civilisation et notre culture sont envoyées aux oubliettes, notre histoire est réécrite et l’Occident rendu responsable de tous les maux de la planète, du réchauffement climatique notamment. Or ce réchauffement climatique n’existe pas et, s’il existait, il appartiendrait au cycle de vie naturelle de l’Univers (j’en parlerai une prochaine fois) et n’a strictement rien à voir avec l’activité humaine en général et avec le CO2 en particulier. Le CO2 n’est pas un poison, il est utile et nécessaire à la vie, il ne représente qu’une toute partie de l’atmosphère terrestre et ne pourrait conséquemment pas être rendu responsable d’un effet de serre important. En outre, le niveau de sa présence dans l’atmosphère est la conséquence des variations climatiques, il n’en est pas la cause, c’est établi. Notons aussi que le gaz à effet de serre le plus marquant est de très loin la vapeur d’eau H2O. Qu’on se le dise !
Ce faux procès climatique a donné lieu à la COP21 qui s’est terminée (comme on s’y attendait) comme elle avait commencé, en incriminant l’Occident dans le but de lui demander de « justes compensations ».
Bref, les pays industrialisés doivent cracher au bassinet….Nous y voilà !
« COP21 : UN ACCORD À 100 MILLIARDS DE DOLLARS ?
100 milliards de dollars. C'est la promesse du Nord faite au Sud pour financer la transition énergétique. Mais c'est aussi l'un des principaux points de crispation entre les deux groupes de pays. Et à quelques jours de la fin des négociations, le problème reste entier. Les pays en développement estiment que le compte n'y est pas quand les pays développés répètent que le compte y est presque. Une partie de poker menteur qui fait peser la menace d'un échec sur la COP21 ».
L’Europe est déjà en faillite, elle ne change pas de cap et on voudrait maintenant lui coller des milliards d’euros à charge avec, en plus, une multitude de contraintes pour ses industries. Une chose est certaine : On ne prend pas le bon chemin, c’est certain !
Si je n’avais qu’un seul mot à dire, je dirais que ces politiciens des « partis de pouvoir » sont tous des ignorants et des irresponsables totaux, tous sans exceptions et, comme ils n’ont aucune pudeur, ils ne s’effacent jamais, alors, quand ils font mine de partir, ils reviennent toujours ensuite par une porte dérobée pour quémander de nouveaux mandats.
En fait, je me suis trompé, nous ne sommes pas des « mougeons », mais simplement des cons et nous n’avons que ce que nous méritons ; des ânes opportunistes pour nous gouverner, c’est nous qui votons pour eux !
Pour en revenir à l’esprit « rouge et partisan » qui anime nos politiciens, Martin Schulz, le très rouge président du parlement européen évoquera carrément un « coup d’Etat » en Pologne parce que la majorité en place ne lui plait simplement pas et le gouvernement qui en découle pas davantage sans doute. Le gouvernement polonais est maintenant accusé par ses détracteurs de vouloir concentrer tous les pouvoirs, ce que la gauche ne veut pas, mais ce qu’elle fait pourtant quand elle gagne les élections….En France par exemple (je parle des législatives et de la présidentielle), c’est le cas et je n’ai pas entendu Schulz gueuler. En fait ce que fait la gauche, la droite ne le peut pas, on connait la chanson, y a 30 ans (ou plus) que ça dure, merde, ils nous fatiguent ces couillons !
Donc Schulz, le tyran en culotte courte (il n’a encore tué personne !) qui n’en est pas à son coup d’essai, dira :
« Ce qui se passe en Pologne a le caractère d'un coup d'Etat et est dramatique. Je pars du principe que nous allons en discuter en détail cette semaine au Parlement européen, ou au plus tard au cours de la session de janvier ».
Mais qu’ont fait les polonais, de quelles sinistres magouilles se sont-ils rendus coupables pour mériter un tel traitement ? Rien, strictement rien, le parti Droit et Justice, les conservateurs eurosceptiques ont tout bêtement obtenu, le 25 octobre dernier, la majorité absolue aux élections législatives (quelle audace !), avec 38% des voix ils détiennent maintenant 238 sièges sur 460 au parlement polonais, alors Schulz, en bon gauchiste, n’aime pas et puis, imaginez…Des eurosceptiques, la gauche déteste les combattants des dogmes qu’elle défend ardemment, Schulz tient à ses privilèges, il est pas fou, il veut rester sur son trône européen !
Evidemment, les polonais sont furieux, à juste titre, et la Première ministre polonaise demande d’ailleurs des excuses à Papa Schulz, gageons qu’elles ne viendront pas, la gauche peut tout, elle a même massacré 100 millions d’innocents dans l’histoire récente pour servir son dogme mortifère, rappelez-vous, même Hitler et Mussolini étaient socialistes, la tyrannie c’est toujours les socialistes, alors il ne faut pas s’étonner que je ne les aime pas, ne dit-on pas que « même les ânes ne butent pas deux fois sur la même pierre », alors j’ai compris depuis longtemps, pas vous ?
En résumé et nous le constatons partout, ces politiciens sont uniquement des profiteurs avides de pouvoir et d’argent, ils respectent les règles quand ça les arrange et peu importe si le modèle économique qu’ils défendent fonctionne ou ne fonctionne pas, ce qu’ils veulent c’est le maintien de leurs postes et de tous leurs privilèges, celui qui n’a pas encore compris ça n’a rien compris, vraiment rien compris du tout.
En fait pour redresser la France et l’Europe, ce qu’il manque, à part du courage et du bon-sens, c’est une forte dose de libéralisme (l’Europe n’est pas libérale !), je l’ai expliqué cent fois tout au long de mon site, en économie il n’y a que la liberté qui paie, j’ai consacré deux textes assez longs, notamment, mais pas seulement, sur la Suisse et sur Singapour pour illustrer mes analyses et ma réflexion, j’ai présenté ces analyses à des responsables politiques, ils ne répondent pas, ils ne répondent d’ailleurs jamais, ils préfèrent sans doute continuer dans la même voie, celle de l’échec pour les peuples qu’ils conduisent et de la réussite financière et sociale pour eux-mêmes. Je ne vais pas citer de noms, j’ai pris l’engagement de ne pas le faire, je ne fais pas comme les politiciens, je m’en tiens à ce que je dis, mais je dois confesser que je trouve cela particulièrement lamentable (et grossier) et je sais aussi que d’autres, plus diplômés que moi, ne trouvent pas non plus d’oreilles attentives chez ces personnages autant imbus d’eux-mêmes qu’ignorants et sans gêne.
En clair, pour que ça marche, il faut beaucoup moins d’impôts, moins de dépenses publiques, arrêter les déficits publics permanents, il faut aussi moins de charges sociales (ou pas du tout comme à Singapour) et surtout, mais surtout laisser le champ libre aux hommes et aux initiatives privées.
Jacques Garello, économiste libéral français, professeur émérite à l’université Paul Cézanne Aix-Marseille III, nous rappellera que les pays qui ont adopté la flat tax (que je défends aussi !) pour la quitter ensuite se sont enfoncés de nouveau dans les problèmes qu’ils avaient pourtant résolus en adoptant la flat tax…Allez comprendre !
Cela ressort d’une étude présentée lors d’un colloque tenu à Londres dans le prestigieux King’s College à l’initiative de l’Institut de Recherches économiques et Fiscales (IREF).
« La Slovaquie avait même institué un taux unique (de 19 %) pour tous les prélèvements ; impôts et taxes de toutes sortes. Ce pays a connu une croissance rapide, le chômage a diminué des trois quarts et la dette est passée de 54 % du PIB à 25 %. L’abandon de la flat tax en 2013 a fait suite à l’arrivée des sociaux-démocrates au gouvernement en 2012. Depuis lors, les désillusions se multiplient : délocalisation des entreprises, fraude fiscale et chute de la croissance et de l’emploi ».
« Un scénario comparable s’est déroulé en Russie et en Pologne, bien que ces deux pays restent toujours en principe sous le régime de la flat tax. Avec un taux de 13 %, la Russie a longtemps fait figure de « paradis fiscal » (Gérard Depardieu en est citoyen). Mais au fil des années des prélèvements d’exception se sont multipliés, avec des taux variables et progressifs. De la sorte, et la Pologne est allée très loin dans cette voie, l’insécurité fiscale s’est installée, la bureaucratie et la réglementation se sont développées et, finalement, on note aussi une évasion et une fraude fiscales considérables. En Pologne, le temps perdu par les entreprises en démarches fiscales a été évalué aujourd’hui à 20 jours par an en moyenne.
Pourquoi ce suicide ? Toujours la même illusion : la justice sociale, il faut prendre l’argent là où il est pour le donner aux damnés de la terre…ou aux amis du pouvoir ».
…Aux amis du pouvoir surtout, la politique c’est d’abord la compromission et la corruption, toujours et (presque) partout !
Voilà, tout est dit, quelqu’un n’a pas compris quelque chose ?
Les politiciens veulent seulement deux choses, l’argent du pouvoir et l’illusion d’être utile…Or ils ne servent à rien sinon, idéalement, ils devraient rester les gardiens de nos libertés, ce qu’ils ne sont pas ou plus depuis longtemps.
Le socialisme est merveilleux, pour nous appauvrir et pour ruiner notre économie surtout !
Il y a quelques jours le professeur Jean Louis Caccomo publiait des principes qu'il avait rédigés en 2005, ils sont encore parfaitement d'actualité, je les ai partagés sur Facebook et je les publie maintenant sur mon site, ils sont importants et même déterminants.
Ils se composent de 43 pensées qui méritent d’être lues, relues, comprises et retenues. En dehors de l’application de ces principes notre économie coulera, c’est ce qu’elle fait depuis des dizaines d’années et les politiciens ne veulent rien comprendre parce qu’ils sont incapables d’apprendre, ils n’apprennent jamais, ils roucoulent pour nous attirer faussement !
Pour votre facilité, j'en ai extrait les éléments qui me paraissent essentiels...C'est moins long à lire.
Les voici :
- « Le marché va de pair avec un Etat de droit, c’est-à-dire celui qui garantit et fait respecter les droits individuels »
- « Les enseignants devraient apprendre aux enfants comment penser, mais non ce qu’il convient de penser »
- « Le socialisme est basé sur l’Etat totalitaire mais peut prendre souvent le chemin de l’Etat providence »
- « Le libéralisme est fondé sur l’Etat de droit »
- « Ne vous en remettez pas à l’Etat : au mieux, il fera moins bien que vous ; au pire, il n’agira pas »
- « On obtient dans la vie précisément ce qu’on y investit »
- « Pensez à ce qui importerait le plus à vos yeux en tant que consommateur, et vous aurez une idée de la politique économique que devrait exercer un gouvernement réellement soucieux de l’intérêt général. »
- « A partir d’un certain seuil de réglementations et de prélèvements, il vaut mieux s’abstenir de travailler que travailler. De même, à partir d’un certain seuil de redistribution, on échappe à la nécessité de devoir travailler pour vivre. »
- « Il n’y a de monopoles que ceux issus des privilèges accordés par le pouvoir politique »
- « L’Etat ne peut redistribuer que ce qu’il a par ailleurs prélevé ; et il redistribue généralement moins si l’on prend en compte le coût exorbitant de son propre fonctionnement et l’effet désincitatif de ses prélèvements et redistributions »
- « N'oublions jamais que les hommes politiques sont habitués à nous mentir parce que nous consentons à les croire... »
- « Le communisme est excellent pour garantir des emplois à vie aux dictateurs et autres chercheurs de rente »
- « Rien n’est gratuit. Il ne s’agit que des impôts «indolores» que sont tous ces prélèvements subis au quotidien sans même nous en rendre compte, les plus sournois, les plus injustes et les plus immoraux »
- « Il n’y a aucune chance de réduire les dépenses publiques en augmentant les prélèvements »
- « Tout argent public a d’abord été de l’argent privé. »
- « La solidarité, c’est tout mettre en œuvre pour ne pas être à la charge des autres »
Celui qui voudra pourra lire le texte complet des pensées de Jean Louis Caccomo ici.
Pour continuer avec le professeur Caccomo, je conseille à tout le monde de suivre son petit exposé sur la fonction de production qui combine les facteurs de production, à savoir ; le capital, le travail et la connaissance pour générer l’activité économique. C’est bien fait, c’est simple et c’est plein d’ironie, il suffit de cliquer sur l’image qui suit mon bref résumé.
- Sans la banque, sans la finance, il n’y a pas de capital, donc pas de croissance.
- Qui combine les facteurs de production ? Non, ce n’est pas l’Etat, ce sont les entrepreneurs !
- Sans entrepreneurs (s’ils s’expatrient ou jettent le gant) il n’y a pas de croissance économique.
- Or l’entrepreneur est celui qui prend des risques et toute la culture française gangrénée par le principe de précaution plombe l’entrepreneuriat, finalement personne ne veut prendre de risques et « tous attendent tout des autres » ce qui crée un manque d’entrepreneurs.
- Sans entrepreneur le capital humain n’est pas utilisé ou mal utilisé, la finance s’investit à l’étranger et nos connaissances sont exploitées par les autres.
- Le taux de croissance du PIB dépend du taux de croissance du capital, donc de la possibilité d’accumulation du capital (dans un modèle socialiste ça ne fonctionne pas), de la croissance démographique de la population active (dans un modèle socialiste la population active diminue, ça ne fonctionne pas) et de la progression de la connaissance, des brevets ou de la recherche (dans une économie socialiste la connaissance fout le camp, ça ne fonctionne pas non plus).
- Il est établi que 60% de la croissance économique provient du progrès technique et si l’on décroche à ce niveau, on ne peut pas avoir une croissance à 2% sans laquelle le chômage progresse et c’est ce qui se passe en France depuis 30 ans.
La plus grande ineptie économique qui est répétée en boucle par tous les gouvernants, de gauche comme de droite, consiste à dire que la consommation c’est le moteur de la croissance, on constatera qu’à aucun moment la consommation n’est reprise dans la fonction de croissance…Ce n’est pas un hasard !
Donc : Si l’on veut faire augmenter le PIB, il faut du progrès technique, une population active dynamique et de la finance, le tout fonctionnant dans l’efficacité (comme à Singapour, me relire sur le sujet pour ceux qui veulent) et….des entrepreneurs pour mettre le tout en musique (qui fuient les socialistes).
En clair il faut arrêter de matraquer les indépendants, les entrepreneurs et les PME !
Ce qui vaut pour la France, vaut aussi pour la Belgique et l’Europe entière qui poursuivent tous une politique économique keynésienne de la demande (la consommation) sans serrer les dépenses publiques et sans diminuer drastiquement les prélèvements obligatoires. Les gouvernants de l'Etat endémique ne veulent rien entendre, ils préfèrent détruire l’économie dans le but d’accaparer le pouvoir et l’argent, ils vivent dans l'immédiat, ils torpillent nos équilibres financiers, notre compétitivité et ils ne changeront rien tant qu'ils pourront en profiter. On appelle ça du parasitisme à l’état pur. Leur politique désastreuse ne fonctionnera pas, elle ne fonctionnera jamais !!!
En attendant la Belgique est le troisième pays le plus imposé au monde, ce n’est pas neuf et le gouvernement « ultra libéral » de Monseigneur Michel n’est pas près de changer ça, ça se saurait !
D’ailleurs selon Le Vif « un examen du budget de 2015 indique que les impôts ont encore augmenté par rapport à 2014, et ce dans une proportion plus importante que le PIB et que l'inflation. Il faut donc s'attendre pour 2015 à un taux encore plus élevé que l'an dernier ».
Pourquoi cette situation ? Toujours selon la même source parce que le gouvernement « turbo-libéral » de Michel Ier est incapable de procéder à une diminution des dépenses publiques sans doute pour des raisons clientélistes au détriment de l’ensemble des contribuables. On constatera aussi un glissement de l’impôt des entreprises vers celui des particuliers (les taxes augmentent) parce que la concurrence fiscale entre les pays membres de l’OCDE fait que les Etats veulent privilégier les entreprises au détriment des particuliers. L’OCDE qui n’a rien compris suggère alors d’augmenter le niveau d’imposition des entreprises. Jamais il ne lui viendrait à l’idée de réduire les dépenses publiques, les impôts et de prôner l’aussi l’équilibre budgétaire…On n’est pas une organisation dont les membres sont les Etats pour rien. En d’autres termes ; Ne pas attendre des fonctionnaires qu’ils se tirent une balle dans le pied !
En conclusion ces gens sont FOUS, ils ne comprennent rien à l’économie, ils ne savent que la parasiter et la détruire, c’est AFFOLANT, il y a seulement 5 ans que je l’écris et le démontre, tout le monde s’en fout, les politiciens surtout !
La politique c’est le mensonge et l’incompétence, je l’ai déjà écrit, je le répète ici.
Pourtant nous avons tous à gagner de la vérité et de la compétence.
« Dire le vrai et agir selon la nature » (Héraclite)