Vous avez dit Liberté?

Où ça?

Posté par ATB le 4 février 2015

Je suis très inquiet

Ce qui est arrivé ne m’étonne pas, j’ai déjà traité de l’islamisme, de l’islam et du regard que l’on devrait porter sur le problème et je ne vais pas le refaire ici parce que si le radicalisme islamique est une menace grave pour nos libertés et tout simplement pour nos vies, il y a aussi d’autres urgences, l’Europe ne se redresse pas du tout, stagne-t-elle ou sombre-t-elle davantage, je ne sais pas, finalement je m’en fiche, je constate que les bonnes solutions ne sont jamais imaginées et j’en déduis alors qu’elles ne seront jamais appliquées non plus, mon jugement est froid comme l’acier, il est logique, c’est tout !

L’Europe plane sur son nuage dogmatique et constructiviste, d’un côté elle évite les mots qui pourraient fâcher une « certaine minorité », d’un autre elle voudrait relancer l’activité économique sans serrer les boulons de la dépense publique en balançant dans la nature des monceaux d’argent qu’elle aura rapidement imprimés dans sa cave par une nuit d’hiver pour faire croire au miracle. Mais l’Europe ne baissera jamais ses impôts et ses charges sur les entreprises et sur les citoyens comme il faudrait le faire, elle regardera toujours ailleurs parce que les gnomes qui la dirigent vivent sur le dos du Peuple et ils veulent continuer à se goinfrer comme des porcs, la dépense publique, c’est eux, ils en vivent, alors, pas question de tailler dedans, ils verraient leurs privilèges s’envoler, non, ils ne sont pas fous, ils sont seulement totalement incompétents !

Pendant que j’écris ces lignes je tombe fort opportunément sur un article de H16  que je vous recommande vivement. J’en retire le graphique suivant qui en dit long sur la volonté de diminuer les dépenses des administrations publiques françaises. En Belgique j’imagine que ce sera de la même veine, finalement les politiciens français et belges sont cousins par les comportements, ce sont des oligarques accrochés à leurs nombreux privilèges. Point final !

Même le type le plus borné constatera que les dépenses ont explosé depuis 1991, en fait on les a multipliées par 2.28 ! On me dira, pour excuser les collectivistes ; Oui, mais la population s’est aussi accrue dans une forte proportion ! Tu parles, voici les chiffres !

Comme je voulais un joli tableau, j’ai pris celui-ci, il part de 1999 pour arriver à 2008, sans doute, mais, par contre, je ne pense pas que les chiffres des périodes antérieures à 1999 et postérieures 2008 sortent de la tendance indiquée. En clair, la population française a augmenté de 5% pendant que les dépenses des administrations publiques ont bondi à 228%. C’est quoi ce binz ? Comment expliquer cela sinon par le je-m’en-foutisme des gouvernants ?

Charlie est mort et enterré depuis bientôt un mois
, les gesticulations politiciennes sont retombées, la langue de bois reprend tous ses droits, la mystification, le mensonge et l’omission également.

Nous sommes arrivé au bout de la route, la barbarie est entrée chez nous, le monde politique hésite, il se tâte encore, l’économie chancelle, l’euro bat de l’aile (c’est peu de le dire et ce n’est pas fini), les suisses l’ont lâché prévoyant le pire (ça c’était avant les mesures imbéciles et doctrinaires de la BCE, on avait dû les leur souffler à l’oreille)  la Grèce risque de nous glisser entre les doigts et emporter dans sa culbute les milliards engloutis en pure perte (je l’avais dit !), et pourquoi pas, l’euro et l’Union européenne toute entière avec elle. Warf, warf warf, qu’est-ce que je marre !

Bref tout va bien, y a pas à dire nous sommes gouvernés par des véritables génies !  

Si nous en sommes arrivés là, c’est à cause de ces politicards qui sont un obstacle à tout, à nos libertés d’abord, à notre développement économique ou personnel ensuite et enfin à notre sécurité parce qu’ils pratiquent tous une politique « fourre-tout » essentiellement clientéliste pour ne fâcher personne et se faire élire facilement. Je ne vois qu’une seule solution ; Qu’ils dégagent !

Ce qui arrive n’est que la conséquence logique de ce qui a été initié il y a déjà longtemps, conscient du drame qui se jouait dans l’ombre, J’avais décidé de défendre la liberté et le libéralisme il y a quatre ans, la doxa dominante a d’abord fait de moi un fasciste, ensuite, comme j’ai défendu Israël, elle m’a alors transformé en crapule et maintenant que je critique l’islam,  elle ajoutera encore le racisme à la panoplie. Les bien-pensants m’auront taillé un costard à l’image de leurs préjugés, pour eux je suis une crapule raciste et fasciste et pourtant, je ne suis qu’un libéral, comprenne qui pourra, un gauchiste le pourra parce qu’il vit du mensonge et de la haine de l’autre, un libéral ne le pourra pas, parce qu’il est pragmatique, raisonnable, humain, humaniste, réaliste et…intelligent.

Pourtant…Je suis anarcho-libertarien ; Un de mes meilleurs amis qui lit également tous mes textes m’écrivait récemment que j’étais un doux mélange d’anarchiste et de libertarien, c’est dire si ceux qui me connaissent pas ou si peu font preuve d’une immense connerie en me taxant de facho. De quel droit parlent-ils comme ça, sinon du droit seul qu’on ne peut pas interdire la parole aux cons !

En fait, je pense qu’il n’a pas tout à fait tort, même si je me méfie des étiquettes parce que je me définis d’abord comme étant un homme libre qui fuit les contraintes toujours arbitraires imposées par l’Etat ou par les groupes associatifs de toutes natures. Je revendique le titre d’être seul !

La gauche nous emmerde parce qu’elle a fait de la politique une religion d’Etat. L’homme de gauche est un croyant sans Dieu qui défend son « église laïque » avec ferveur, intransigeance et parti-pris, il ne lâchera jamais rien de ces croyances quasi mystiques, il restera sourd à ce qui n’entrera pas dans sa doctrine étriquée et destructrice, c’est un combattant entièrement voué à sa cause qui mentira, réécrira l’histoire et vous insultera, vous calomniera si vous n’êtes pas d’accord avec lui. Mes expériences marxopithèquiennes récentes l’ont encore démontré. Etre de gauche c’est être radical, fermé au dialogue parce que la doctrine s’impose et ne s’explique pas, ne se justifie jamais. La gauche veut réinventer l’histoire, transformer les faits, elle rejette les valeurs naturelles, elle nie l’individu, lui refuse ses libertés élémentaires au nom de l’intérêt collectif dont elle s’est érigée en garante une fois pour toute. Dans son délire transformationnel elle appliquera parfois la fumisterie de la théorie du genre qui voudrait que les identités sexuelles ne soient pas biologiquement déterminées, mais socialement construites. Hier encore j’entendais à l’émission « Thé ou Café » une chanteuse nous dire soudain (phrase adaptée) ; « Il est évident que les différences entre les filles et les garçons ne sont pas biologiques ». Eh oui, on en est arrivé là ! Consternant, effrayant et grotesque.

Bref, au-delà de sa doctrine, la gauche est surtout stupide, elle n’a pas remarqué que les petits garçons ont un petit truc dans le falzar que les petites filles n’ont pas, elle n’imagine pas non plus le jeu des hormones ou la complexité de la vie, pour elle l’homme est un « corps vide », un outil au service du « collectif » qu’il faudra « remplir », conditionner, forger à l’image de son idéologie pourrie. Elle ne croit ni en Dieu, ni en la nature, mais elle manque surtout de base solide et de connaissances, c’est pourquoi elle veut effacer le passé, repartir de zéro, la valeur justement de ses théories liberticides, fumeuses, obscures et bancales.

La gauche pollue tout sur son chemin, quand elle passe elle tue les idées, elle interdit la pensée libre, elle est à l’image du cheval d’Attila sous les pieds duquel même l’herbe ne repoussait plus. Elle a pollué jusqu’à la droite libérale qui a disparu du paysage politique emportée par les idées collectivistes dominantes imposées par la clique politique et les médias.

En Europe, il ne faut pas être libéral, surtout pas, mieux vaut être un ex-trotskiste, un ex-maoïste, voire même un ancien khmer rouge et vanter les qualités de Chavez, d’Evo Morales ou de Ollanta Humala plutôt que celles de Thatcher, de Reagan ou de Bush. Si vous êtes bobo, gaucho, socialo, communiste ou islamophile, on vous aimera beaucoup, vous serez reçu partout, invité sur les plateaux de télévision, on vous lèchera même les bottes, mais pas seulement, on vous lèchera peut-être un peu le cul aussi ! Miam, miam !

La connerie gouverne, l’ignorance, l’incompétence, la doctrine et la lâcheté également !

Vous avez dit Liberté ? Où ça ?


Coup d’Etat en Suède

L’Europe des technocrates et des politicards a toujours aimé la Suède longtemps socialiste démocrate en laquelle elle aura trouvé le Modèle européen idéal. Ces abrutis n’ont jamais entendu parler de la Suisse et de ses succès ; dogmatisme quand tu nous tiens !

Bref, en 1990, la Suède aurait (je m’exprime au conditionnel, vu le résultat !) entrepris des réformes pour alléger une fiscalité parmi les plus fortes du monde et améliorer la flexibilité du marché du travail. Les suédois venaient de remarquer quelque chose ; le socialisme, cela ne marche pas !

Avant la réforme de 1991, la Suède se distinguait par :

  • Des taux marginaux de l’impôt sur le revenu allant jusqu'à 87 % pour la tranche supérieure,
  • Un impôt sur les revenus du capital également progressif dont le taux moyen était de 54 %,
  • Un impôt sur les sociétés de 58 %
  • Un impôt sur la fortune (qui ne rapportait guère plus de 2,5 milliards d'euros par an) et un impôt sur les successions.


En attendant, la Suède reste l’un des pays le plus imposé au monde, son taux marginal d’imposition des revenus est passé de 87% à 57%, alors, s’ils sont peut être passés de taux totalement spoliateurs à des taux seulement largement spoliateurs, pour moi ça ne change rien, on reste dans la nuance, celle qui se fait toujours au détriment des peuples.

La liberté aura peu gagné dans ces réformes, les con-tribuables non plus !

Je rappellerai utilement aussi que c'est au Danemark, en Suède, au Portugal et en Belgique que letaux d'imposition maximal est le plus élevé.

Il est aussi important de noter que l’enfer fiscal est une exclusivité de notre vieille Europe (on en a de la chance !), les ex pays ou provinces de l’Est ne sont pas tirés du communisme pour crever sous la spoliation socialiste, ainsi, l’impôt s’élève à 10 % en Bulgarie, à 15 % en Lituanie, ou encore à 16 % en Hongrie et en Roumanie. A l'autre extrémité du panel se trouvent la Suède (56,6 %), le Danemark (55,6 %) et la Belgique (53,7 %). Encore la Belgique parmi les pires !

Voilà, si j’ai d’abord tenu à brosser un petit tableau fiscal de la Suède pour camper le décor (et déjà le manque de liberté), c’est pour en arriver à la nouvelle du jour ;

La fiscalité suédoise n’est que l’arbre qui cache l’immense forêt de ses récentes turpitudes. Mais, encore une fois, l’Europe doit trouver ça très bien parce qu’elle n’a strictement rien dit, la presse non plus !

Comme l’écrira Pascal Titeux sur Contrepoints à propos de la « Suède tant admirée » ;

« La nouvelle n’a pas fait la « une » des médias, et c’est pourtant un des événements les plus inquiétants de ce début de siècle. Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient en effet de tomber ».

Alors, que s’est-il passé en Suède ? Eh bien, mis en minorité, le gouvernement suédois a d’abord décidé et annoncé la tenue de nouvelles élections pour le 22 mars 2015. Jusque-là, tout va bien, cette attitude semble conforme aux usages démocratiques !



Mais, où ça s’est gâté vilainement, c’est quand les sondages ont commencé à dessiner une tendance nette dans laquelle ni l’alliance socialiste-verts, ni le centre droit ne pourraient espérer gouverner à l’avenir.

Qu’ont alors imaginé les oligarques en place ? Tout simplement de passer un accord entre eux pour se répartir les postes jusqu’en 2022
au nez et à la barbe des partis qui menaçaient de leur rafler légitimement la mise. Rien que ça ! Eh oui, ils ont court-circuité les élections, en bons démocrates !

En vertu de cet accord, Stefan Löfven, le premier ministre qui est aussi un ancien syndicaliste (les gauchistes n’aiment pas la liberté, surtout pas celle des autres), est tout bonnement revenu sur sa décision d’organiser des élections (ben tiens, c’est plus facile !) alors celles de 2015 n’auront pas lieu et le résultat des élections de 2019 est déjà connu d’avance par l’accord existant entre ces « sortants qui ne veulent décidément pas sortir du tout ». Bref, ils se foutent des électeurs, ils se foutent du suffrage universel, ils se foutent de la démocratie, et ils se foutent des libertés du peuple et cela ne se passe pas dans une quelconque république bananière, mais au pays du fameux modèle suédois que tous envient et que « Le Monde » vantait encore récemment dans un article enflammé.

« Le Monde », toujours lui, qui marche décidément sur la tête comme toute la gauche doctrinaire et imbécile avait pourtant vu passer l’évènement, mais son analyse était bien différente, il titrait ; « Contre le populisme, l’exemple suédois » (encore l’exemple !!!). Pour ce torchon de gauche, annuler les élections quand on craint de les perdre et passer des accords dans le dos de ceux qui allaient les gagner est un magnifique exemple à suivre auquel il faut rendre un vibrant hommage ! On se fout de qui ?

Ensuite, un exemple de quoi ? D’escroquerie, de banditisme, de saloperie et d’irrespect de la démocratie, ça certainement, de savoir-vivre et de bonne déontologie de la politique, ça certainement pas. On défend les valeurs qu’on peut ! Ce sont des procédés dictatoriaux et « Le Monde » ne vaut guère mieux que les tyranneaux qu’il soutient !

« Le Monde » approuve cet accord, pourtant les politicards suédois se sont rendus coupables d’un véritable coup d’Etat, certes sans canons, ni tambours, ni trompettes, mais d’un coup d’Etat tout de même ! Les autres grands médias de la pensée-unique ont-ils dit quelque chose ? Non, évidemment, la gauche et les partis traditionnels (autoproclamés « de pouvoir ou de gouvernement » !) peuvent tout se permettre, c’est comme ça et ça ne changera jamais ! C’est scandaleux !

Si Marine Le Pen avait fait la même chose, on les aurait entendus gueuler tous ces fascistes rouges !

En Suède, la démocratie a vécu.

Vous avez dit liberté ? Où ça ?  

Piketty, l’imposture.

Quand on évoque la liberté et son corollaire immédiat, la liberté économique, on est obligé de parler de Thomas Piketty qui représente son exact contraire ; l’absence de liberté, la contrainte et la totale soumission à l’Etat.

Si Piketty est écouté, s’est simplement parce que c’est un épouvantable gauchiste qui veut taxer le capital et redistribuer les revenus. Evidemment, on l’écoute, il est proche des socialistes, il a fait une thèse sur la théorie de la redistribution des richesses et il est dans « l’air du temps qui s’accroche et refuse de partir » (comme le gouvernement suédois). Il aurait dû plutôt se pencher sur la façon dont on crée les richesses, il ne l’a pas fait…Comme tous les autres, il préfère courir derrière toutes les chimères de la gauche et s’en prendre aux riches, au capital et à la libre entreprise. Ben voyons, le communisme ça fonctionne tellement mieux, l’Histoire nous l’a démontré si souvent !

Faudrait aussi dire à ce triste sire que s’il y a, en Suisse et à Singapour la plus grande proportion de milliardaires au monde, ce n’est pas un hasard, c’est parce que là-bas les autorités pratiquent la Liberté, celle justement qui permet aux hommes de développer l’économie efficacement en passant par le plein emploi (ou presque), l’innovation, la recherche et le développement, l’apprentissage et l’ouverture aux autres pays (accepter la mondialisation qui est un fait).

Si son dernier ouvrage ; « Capital » a été adulé par la gauche et les médias qui suivent aveuglément ces thèses pourfendeuses du libéralisme, il a pourtant été épinglé par le « Financial Times » pour les nombreuses erreurs de calcul qu’il contenait.

« Ces erreurs, nous dira le FT, auraient eu pour conséquence de fausser les conclusions, amplement commentées aux Etats-Unis, de Thomas Piketty. Le FT dénonce, entre autres, des erreurs de transcription à partir des sources originales et des formules incorrectes. Evidemment, Piketty s’en défend lui qui s’en prend uniquement aux plus riches de la planète et aux plus hauts revenus qu’il pare de tous les maux. Etant un homme « statique » il regardera aussi la tranche des plus hauts revenus de façon strictement brute sans prendre en considération le fait que les plus hauts revenus d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui. En clair il y a des transferts d’individus dans les différents classes, il ne le voit pas, alors soit il est complètement idiot, soit il est totalement de mauvaise foi !

Pour lui le fonctionnement de l’économie semble se résumer à ces deux facteurs, personnellement je trouve ça réducteur, parfaitement stupide et surtout totalement faux.

Se basant sur l’idée (il ne démontre pas ou fort mal) que les richesses étaient captées par une minorité au détriment des autres ou de la production (donc des entreprises), Piketty voudrait créer un impôt fortement progressif sur les patrimoines pour laminer ceux-ci jusqu’à épuisement et détruire la spirale inégalitaire.En fait il veut fabriquer des pauvres, franchement ce type est con parce qu’ignorer le lien entre fortune et esprit d’entreprise et imaginer que les riches tombent du ciel comme une grosse pluie c’est n’avoir rien compris à l’humanité et à l’économie. Le plus marrant là-dedans c’est justement que la plupart des multimilliardaires dans le monde se sont faits tous seuls et ne sont pas des héritiers, ce qui déjà contredit largement cet imbécile sur un point essentiel de son argumentation. Enfin, on est dogmatique ou on ne l’est pas, Piketty a choisi son camp, celui de la doctrine !

L’Institut Turgot avait justement organisé le mercredi 5 novembre 2014 une conférence pour débattre des thèses très peu libérales développées par Thomas Piketty. A cette occasion les économistes libéraux Henri Lepage et Jean-Marc Daniel ont pris la parole et ils n’y ont pas été de main morte !

Pour l’essentiel, Henri Lepage nous dira: 

« Il y a une véritable controverse scientifique autour des données, des courbes fournies par Piketty, Piketty dira, pour se justifier, que son livre est politique (on y est, c’est ce que je disais plus haut), le problème étant alors qu’il s’agira d’un livre politique qui veut bénéficier de la couverture scientifique !

Lepage est alors sévère, il ajoutera; « il y a une fraude, une escroquerie intellectuelle (il dira aussi je ne cours pas après le prix Nobel, dans l’université française il faut faire très attention !!!) …. « Tout le monde prend les courbes, les chiffres de Piketty comme acquis, qui ose les remettre en question…en fait derrière tout ce substrat, il y a une accumulation énorme qui recèle nombre de failles ou de faiblesses épistémologiques ou méthodologiques ».

Voici quelques exemples; Piketty analyse les revenus sur une longue période or les situations ne sont pas comparables sur de longues périodes simplement parce que les données varient ; 1920 n’est pas aujourd’hui ou 1981 (réformes Reagan) où d’importantes réformes ont été apportées !

Avant ces réformes l’imposition sur les entreprises était plus faible que celle sur les revenus des particuliers, du coup les professions libérales se faisaient imposer dans le cadre de leur société, après la réforme, ces gens-là ont sorti les revenus de leur entreprise pour se faire imposer à titre privé, ils ont changé de statut fiscal (choix du moindre impôt). Il y a eu un glissement horizontal, MAIS les revenus globaux n’ont pas augmenté. Plus tard avec la création des fonds de pension détaxés, ce sont les revenus des classes moyennes qui ont baissé parce qu’elles ont voulu fort logiquement profiter d’un nouvel avantage fiscal…Les chiffres bruts ne veulent rien dire, on peut leur faire dire n’importe quoi, c’est ce que Piketty fait.

Piketty évoque aussi des revenus bruts, il ne tient pas compte des revenus “de transfert” (retraites, subventions diverses sont éliminées, ce sont pourtant des valeurs importantes - 32% des revenus des ménages) et ça fausse d’autant ses calculs.

Quant à Jean-Marc Daniel, pour faire simple, il expliquera ceci, avec humour et références (à écouter d’urgence):

« Tous les chiffres de Piketty sont faux », la mesure du taux de croissance est parfois impossible à réaliser, celle du capital, de la dette ou du taux d’intérêt également. Alors dans ce contexte comment soutenir (ce que ferait Piketty) que « sous Cicéron le taux d’intérêt était supérieur au taux de croissance» (Rire !) ?

Alors nous dira JMD : « notre fiscalité doit-elle être une fiscalité sur le patrimoine ou sur le revenu ? Mais à partir du moment où on ne sait pas ce que sont le capital et le revenu, il faudra repenser totalement la fiscalité à l’aune du XXIème siècle, mais avoir comme proposition (Piketty) un impôt qui n’existera pas fondé sur des visions du capital qui date du XVIIIème siècle, encore une fois ça ne mange pas de pain, donc je ne vois pas pourquoi on s’acharne sur Piketty !

Si je vous ai parlé de tout ça c’était aussi pour en arriver à ceci ; Cela vous a peut-être échappé, mais Henri Lepage a déclaré : « je ne cours pas après le prix Nobel, dans l’université française il faut faire très attention ! ». Attention à quoi et à qui ? L’université n’est pas libre ? Comment apprendre sans liberté ? Apprendre sans liberté de pensée n’est pas apprendre, c’est subir la propagande !

Donc on ne fait pas ce qu’on veut dans l’université française, on n’est pas libre, on présumera alors qu’il n’est pas souhaitable d’être libéral (en Belgique non plus d’ailleurs, souvenez-vous, tous les experts économiques, professeurs des grandes écoles et des universités sont à gauche, je l’avais écrit ici !). Pensée-unique, dogmatisme et parti-pris, voilà les tares de notre société et ce n’est pas neuf !


Vous avez dit liberté ? Où ça ?

Le professeur Caccomo victime du stalinisme de l’université française

Jean Louis Caccomo est docteur en sciences économiques et maître de conférences à l’université de Perpignan où il est responsable des relations internationales du département « Economie & Management », il est aussi directeur du Master professionnalisé « Economiste Financier ». Il a un très, très, très gros défaut, il est libéral et l’université ne lui pardonnera jamais !

Eh oui, comme nous disait Henri Lepage ; « Dans l’université française il faut faire très attention ».

Nous verrons à quel point !


J’ai connu (indirectement) le professeur Caccomo par « Le Québécois libre » et « Contrepoints » où il a publié de nombreux articles passionnants. J’avais alors essayé de le contacter via l’université de Perpignan en mai dernier, il m’avait simplement été répondu, à l’époque, qu’il ne travaillait plus chez eux, je n’ai obtenu aucune autre référence, aucune explication supplémentaire. Bizarre, Bizarre !

J’en suis resté là et comme je ne trouvais de traces de lui nulle part (un professeur de son envergure, en pleine force de l’âge, ne pouvait avoir disparu), je suis devenu dubitatif et je me suis dit qu’on voulait me cacher quelque chose.

J’avais raison et je ne découvrirai que récemment la cause de son évanouissement dans la nature !

Que s’est-il passé ?

Caccomo nous dira, et ça paraît fou, qu’il a été hospitalisé par le président de son université et coincé ensuite pendant deux ans sous la forme d’une hospitalisation sous contrainte à la demande de l’université. On tombe des nues ! J’ai beau détester le régime socialiste français, je ne pensais pas qu’on pouvait interner les gens comme ça. Faut croire que je suis encore naïf !

Solweig, son attachée de presse, nous expliquera qu’il y a eu une demande d’internement faite par le président de l’université (c’est quoi cette merde et cette procédure pourrie !).

Caccomo nous confiera avoir subi une dégradation physique et mentale, il avait l’obligation d’ingurgiter cinq fois par jours des « poignées de médicaments », il précisera aussi qu’il était sous valium et qu’il n’a pas ouvert la bouche pendant neuf mois. Il ajoutera qu’il n’a pas dormi pendant deux ans et qu’il a même assisté à des suicides et à des tentatives d’évasion…Les psychiatres lui disaient qu’il devait faire une croix sur sa carrière universitaire parce qu’il allait être déclaré invalide à vie. Ces médecins que Staline nous auraient enviés voulaient également lui faire subir des électrochocs (rien que ça !) et heureusement pour Caccomo, le médecin qui était en charge de ces séances à Montpelier a refusé parce qu’il s’est rendu compte que son « patient » n’en avait pas besoin, du coup, il l’a sevré et il lui signera même sa reprise d’activité un mois plus tard.

Caccomo était sauvé, il y avait un homme bien parmi les salopards !

En fait on reprochait à Caccomo ses idées libérales, ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on sait que le CNU (Conseil national des universités) est un organisme stalinien et que les idées de gauche prédominent largement dans les universités, être de droite est un sujet tabou, honteux.

L’enfermement psychiatrique pour cause d’idées libérales est possible en France ! Magnifique, Staline est réincarné dans le CNU !

En outre, non content d’avoir interné Caccomo une première fois, l’université a voulu le ré-interner après sa « libération ». Là, il ne s’est plus laissé faire et il devait aussi découvrir que cette seconde tentative d’internement n’était plus « politique », elle ne touchait plus aux idées, mais entrait dans le cadre de la lutte pour certains postes dont on voulait simplement l’écarter par la manière forte.

Elle est pas belle l’administration française !

Pour ceux qui doutent du parti-pris de l’université française, une lettre ouverte de François Legendre et Yannick L’Horty appelait à pétitionner contre des candidats à l’agrégation des universités dont la pensée serait vraiment trop insoutenable (comprendre trop libérale), cette pétition a été signée par de multiples enseignants. Des dénonciations ont suivi avec la mise en cause des travaux de Jean Louis Caccomo et de certains de ses confrères.

Il leur était reproché :

  • « d’appartenir, pour quatre d’entre eux, à la société du Mont Pèlerin, fondée par Friedrich Hayek, dont les membres trouvent « dangereux l´expansion des gouvernements, et pas seulement dans le domaine de la protection sociale ». Diable, je ne savais pas qu’Hayek (prix Noble d’économie, l’un des papes du libéralisme) était un monstre.
  • « D’avoir participé, pour trois d’entre eux, à la conférence pour le 200ème anniversaire de la naissance de Frédéric Bastiat, organisé par les cercles Frédéric Bastiat, créés par l´ALEPS ». Pour ceux qui l’ignorent, Bastiat est l’un des plus grands économistes français qui n’a cessé de combattre le protectionnisme et le socialisme et défendre le libre-échange et les droits de l’individu. Evidemment pour la gauche au cerveau bloqué, ça ne passe pas. On peut massacrer au nom du communisme, mais pratiquer le libéralisme pour le bien du Peuple, ce sera NIET !



Donc en France, les fascistes rouges collent les réfractaires au socialisme à l’asile psychiatrique suivant les bonnes méthodes staliniennes. En Belgique, je ne sais pas, mais je sais tout de même qu’il n’est pas bon non plus d’être un libéral. Le libéralisme c’est le truc qui vous ferme automatiquement la porte sur la gueule et fait de vous un fasciste…Suivez mon regard !

Caccomo écrira ses mots sur son blog le 1er février, je ne ferai pas de commentaire, méditez-les !

« 
Il est facile de disserter à l'infini dans les salons, sur les plateaux télé ou dans les bibliothèques de la liberté, il est plus dur et courageux de sa battre pour elle. Et je suis de ceux qui luttent au quotidien pour conserver la mienne au pays des droits de l'homme en 2015. Car, avant de jouir de sa liberté d'expression et de sa liberté de pensée, encore faut-il disposer déjà de sa liberté tout court.

Tout le monde a été choqué par les attentats contre Charlie Hebdo et je m'associe à ce mouvement. Le mouvement d'union nationale a fait du bien au pays qui se retrouvait derrière nos valeurs fondamentales. J'ai perdu dans ce drame un collègue économiste, avec lequel je ne partageai pas les idées, mais qui était ouvert au débat. Il a payé de sa vie et cela m'attriste car je l'estimais. Mais quand j'ai voulu présenter le concours de l'agrégation en 2014, le même Charlie Hebdo a fait une caricature pour discréditer le jury, parce que ce jury avait le tort d'être composé d'économistes libéraux. Ceux qui revendiquent la liberté d'expression ne supporteraient-ils pas que l'on ne pense pas comme eux ? Il est dangereux de semer les graines du terrorisme intellectuel. Pour ma part, j'ai toujours été attaché à ma liberté de pensée car je suis avant tout un chercheur non inféodé. Ma seule idée fixe : la recherche de la vérité même si c'est un objectif inaccessible mais c'est la seule condition de la progression de la connaissance. Sinon, on sombre dans l'idéologie ».

Celui qui voudra trouvera encore quelques sources sur cette mauvaise aventure ici , ici , ici

Vous avez dit Liberté ? Où ça ?

Les petits excès qui font les gros tyrans

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Il parait qu’à Bruxelles, le Boulevard Anspach, une artère essentielle de la ville va devenir piétonnière. C’est à tomber à la renverse ! Comme il n’existe pas d’autre rue équivalente dans l’espace qui entoure ce boulevard (voir plan), Bruxelles sera étouffée par une masse de voitures qui ne trouvera plus sa place nulle part. Mais les politiques s’en foutent, Mayeur, le très rouge bourgmestre de la ville avait annoncé d’un air péremptoire et désagréable que de toute façon si les opposants au projet venaient sur place pour manifester leur désaccord, comme c’était prévu il y a quelques mois, CELA NE SERVIRAIT A RIEN.


La décision était prise à l'unanimité du collège échevinal, alors le Peuple opposant (tiens, ça existe ça ?) n’avait qu’à fermer sa gueule.

Voilà encore une belle manifestation des principes démocratiques; les oligarques staliniens ont parlé, beaux embouteillages en perspective et tant pis pour les commerces, les transports, la livraison des marchandises et le monde réel finalement. Le socialisme c’est l’utopie dans toute sa forme, dans toute son imbécilité et dans toute son abomination surtout !

Le socialiste Mayeur, encore lui, s’il ne s’était pas opposé à la venue de Zemmour à Bruxelles récemment (il n’a pas osé !) a déclaré : « Nous craignons des réactions négatives, des contre-manifestations qui pourraient mener à des troubles de l’ordre public. S’il s’exprime dans des cercles privés, cela ne me regarde pas », expliquait-il au Soir (22/12/2014). « C’est à Filigranes (la librairie) de prendre une décision et de juger si c’est bien utile d’inviter Eric Zemmour ». Bref, il botte courageusement en touche, mais il avouera ne pas aimer le personnage : « Pour moi, ce personnage n’est évidemment pas le bienvenu à Bruxelles. Notre ville est cosmopolite, antiraciste et tolérante ». Voici encore la preuve que l’on ne peut pas penser ce que l’on veut avec les socialistes pour qui la liberté de pensée est uniquement à sens unique.

Mais, si Mayeur voulait (presque) bien, Ecolo ne voulait pas. Son élue, Zoubida Jellab, fera remarquer qu’on avait bien interdit Dieudonné et Tareq Al Suwaidan, alors pourquoi ne pas interdire Zemmour semblait-elle dire ? Il est vrai que comparer un intellectuel comme Zemmour à un humoriste qui a choisi de déconner et au patron antisémite des Frères musulmans koweïtiens a tout son sens, enfin pour cette tarte de gauche, pour l’homme raisonnable que je suis, cela n’en a aucun 

En France, à Saint-Pierre-des-Corps, c’est l’humoriste Roucas qui a été interdit de spectacle par la maire communiste, Marie-France Beaufils. Parait que Roucas allait voter Front National, comme près de 30% des français, des pestiférés pour les communistes.

Comme vous l’avez remarqué c’est toujours la gauche qui nous emmerde, socialos, écolos, communistes, c’est choux vert et vert choux, mais c’est surtout le vol de nos libertés.

Où est l’esprit de Charlie dans tous les exemples que je viens de donner ? Poser la question, c’est y répondre ! Circulez, y a rien à voir !

Vous avez dit Liberté ? Où ça ?

Conclusion

« Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage » (Périclès)

La liberté se gagne, elle se conquiert, elle se défend et elle se partage ensuite seulement. Se laisser bouffer par la pensée-unique sans le moindre courage n’est pas digne de la liberté que l’on désire pour soi-même.

Deviens libre avant d’être heureux, affranchis toi de tes liens, libère ton esprit, affronte les tyranneaux qui veulent te réduire au silence, méprise les s’il le faut, crache leur à la gueule, hurle leur ton mépris à la tronche, ne te laisse pas faire, n’abdique jamais, surtout quand tu seras seul, parce que la liberté n’a pas de prix, elle est l’âme de la dignité humaine.

L’homme prisonnier de la pensée des autres n’est pas libre, il est indigne également. Je ne veux pas devenir cet homme-là, toi non plus, j’imagine !

Nos libertés nous appartiennent, la nature nous les a généreusement offertes, des politiciens minables veulent nous les voler. Ils ont façonné un monde irréel né de leurs phantasmes fous, absolutistes et liberticides dans lequel ils nous retiennent prisonniers. Nous sommes devenus leurs esclaves et pourtant nous valons plus qu’eux, ces parasites ignares, prétentieux et tyranniques.

Nous n’avons qu’un seul devoir ; Nous rebeller.

La liberté sauvera les hommes, l’oppression les perdra.

Et la Belgique, est-elle libre, dans tout ça ? Non, elle ne l’est pas, ou si peu !

La fondation « Heritage » nous classe en 40ème position sur le classement mondial de la liberté économique, c’est vraiment pas fameux pour un pays de cette vieille Europe, celle dont les politiciens sont si fiers, celle aussi dont ils vantent tellement le « fameux modèle » qui fonctionne pourtant si mal.


La gauche a dit du Gouvernement Michel (Monsieur Patate) que c’était un gouvernement de droite, un gouvernement ultra-libéral, c’est évidemment faux, ce gouvernement est à l’image des précédents, il n’a rien changé au « fameux modèle » socialiste-démocrate qui nous fait plonger depuis des décennies toujours davantage dans le marasme et l’anémie économique.

Selon les derniers chiffres, l’indice des dépenses publiques a encore chuté, il est à 10.2%, ce qui signifie « plus de dépenses publiques », celui de la liberté fiscale a chuté également, il est à 43.6%, ce qui signifie encore plus d’impôts.

En un mot, la Belgique c’est plus d’impôts et plus de dépenses publiques en 2015, rien de libéral là-dedans, au contraire, j’y verrais plutôt la main invisible de Marx, mais qu’attendre d’un gouvernement de bras-cassés dirigé par un incapable népotique ? Rien sans doute !

Pendant que la Belgique coule, ce sont toujours les cinq mêmes pays qui caracolent en tête du classement ; Hong Kong, Singapour, la Nouvelle Zélande, l’Autriche et la Suisse. Mais nos européistes convaincus nous citent toujours la « Suède des tyrans » en exemple, ils ont l’Autriche et la Suisse sous les yeux, ils n’ont rien vu, ce sont des ânes !

On n’est pas dans la merde !

Vous avez dit Liberté ? Où ça ? Pas en Europe en tout cas !