Je viens encore de me faire jeter d’un grand média pour de faux prétextes, de là mon texte du jour !
Je ne voulais parler que d’économie…L’autre sujet interdit quand on n’est pas de gauche.
Y en a marre d’être pris pour un con, un salopard, un facho, un type intolérant, un xénophobe, un raciste ou un extrémiste quand on défend, uniquement avec la tête et les mots, la pensée libérale, le bon-sens, la vérité et les faits avérés et qu’on s’oppose aussi aux tyrannies socialistes, communistes, islamistes ou plus simplement à la dictature insidieuse des partis politiques traditionnels qui conduisent et maintiennent au pouvoir des oligarchies familiales ou claniques, cupides, corrompues et mafieuses défendues par des médias subsidiés à la botte du pouvoir qui les entretient à grands frais avec l’argent des autres.
Le plus marrant dans cette histoire c’est que plus nos détracteurs sont à gauche, plus ils dégoulinent de haine et d’irrespect à l’égard des autres, plus aussi ils se permettent tout et ont l’insulte facile, vulgaire et blessante. Ces gens-là sont diamétralement opposés à ce qu’ils prétendent être, ce sont des fascistes rouges, roses ou verts qui ne supportent pas la contradiction et vous crachent dessus à la première occasion, au moindre désaccord. J’ai vécu cette situation des dizaines et des dizaines de fois, sans doute d’avantage, j’ai d’ailleurs raconté des récents épisodes de cette nature ici et ici .
Comme c’est lassant, injuste et désagréable d’être éternellement confronté à de tels cons, ignorants, partisans, menteurs et doctrinaires !
Campons d’abord le décor !
Rappelez-vous, c’était hier, des islamistes avaient joyeusement massacré des dessinateurs, des journalistes, des juifs, des policiers et des employés, les premiers avaient caricaturé le Prophète, les autres n’avaient strictement rien fait, ils s’étaient trouvés là, au mauvais moment, alors ces crapules sanguinaires ont vengé le Prophète en tuant les uns et en éliminant les autres sans le moindre état d’âme parce que pour eux, la vie ne vaut pas un pet de lapin et les hommes ne valent pas davantage !
Si tout le monde aura entendu ces exterminateurs froids gueuler « Allahu akbar » et « le prophète est vengé », on nous dira ; « cela n’est pas l’islam » parce que l’islam est amour et paix et ces gens-là ne sont que des fous, des terroristes ou des laissés-pour-compte d’une société libérale, cruelle, injuste et tellement raciste qu’elle aura réussi à transformer de bien braves garçons issus de minorités ethniques bafouées et ghettoïsées en abominables tueurs.
Oui, nous sommes responsables des dérapages terroristes parce que nous sommes les dangereux islamophobes qui avons monté ces gentils jeunes-gens contre nous à force d’avoir stigmatisé leur religion pourtant violente dans les textes et dans les faits, mais curieusement voulue pacifique par le consensus général des gouvernants et des médias.
Comme, apparemment, nous sommes des idiots et des naïfs, on ne devrait pas nous en vouloir pour avoir pris stupidement les déclarations des islamistes à la lettre quand ils prétendent « tuer au nom d’Allah ». On aurait dû penser à une blague de leur part, c’est vrai que l’ambiance prêtait à rire, mon Dieu que nous sommes cons et sans humour !
Donc, comme on est con et peureux, à force de voir ces horreurs « prétendument» liées à l’islam envahir nos écrans, on a fini par se méfier un peu de cette religion, c’était inévitable, c’était aussi logique, mais, curieusement, selon la pensée établie par des fous, il parait qu’on ne pouvait pas douter malgré toutes ces évidences. Maintenant ; douter de l’enseignement du Prophète c’est aussi s’attirer les foudres des journaleux et des gouvernants !
Pourquoi ? A cause notre dépendance vis-à-vis du pétrole, pour ne pas déstabiliser nos alliés du Golfe, au nom également d’un principe égalitariste sot et grotesque qui voudrait faire de toute religion l’égale de toutes les autres, à cause aussi du poids de l’OCI et des représentations prétendument « droit-de-l’hommistes » qui se répandent tout de suite en invectives dès qu’on évoque l’islam et qui lancent ensuite des procès à l’encontre des récalcitrants et des insoumis.
Bref, nous devons nous taire et nous soumettre (soumission est la signification du mot islam), certains voudraient même créer des lois pour nous interdire la rébellion et la contestation, l’Organisation de la coopération islamique surtout. Si le monde est lâche, stupide et fou, il est surtout, comme « Charlie », abominablement menteur et il nous vole nos libertés!
En vertu de ça, nous sommes les salopards à abattre et à faire taire pendant que ces petits génies, adeptes de la dictature de la pensée dissimulés derrière leur pancarte « je suis Charlie » désinforment tranquillement en toute impunité.
A l’époque des attentats et, dans la ligne de cette pensée consensuelle unanime auprès des gouvernants, le Président de la République française qui n’en rate pas une (comme tant d’autres) nous avait immédiatement assuré que ; « ces actes de terrorisme n’ont rien à voir avec l’islam ».
Soit, Monsieur le Président, je veux bien, mais, si ces attentats n’ont rien à voir avec l’islam, il faudra alors m’expliquer la cause exacte des nombreux attentats qui ont suivi ce drame abominable et que Wikipedia (c’est pas moi qui le dis !) classe sous l’appellation « attentats islam-istes » !
En effet, Wikipedia, dans une liste non exhaustive rapportera, depuis mi-janvier, encore 32 attentats perpétrés par des islamistes (mais ce n’est pas l’islam, non, toujours pas !) au Nigéria, en Somalie, en Lybie, en Egypte, au Pakistan, en Irak, en Syrie, au Danemark, en Afghanistan, au Mali, en Tunisie, au Yémen et au Kenya. Ils feront +/- 674 morts au total et un très grand nombre de blessés, mais, le plus important n’est pas dans les victimes que ces attentats auront faites mais dans le fait que l’on voudra encore nous imposer que « c’est pas l’islam » qui est responsable de ces horreurs malgré les preuves évidentes. Donc, pas d’amalgame hâtif SVP, il ne faut surtout rien dire pour ne pas toucher la susceptibilité de certains adeptes d’une religion si tranquille et tellement bienveillante.
Il faut également préciser que ce décompte sanglant ne tient apparemment pas compte des nombreuses décapitations et des innombrables atrocités horriblement mises en scène et commises par Daech ou l’Etat islamique, ces terroristes illuminés et solitaires qui, sans doute, n’ont toujours rien à voir avec l’islam, cette religion de paix, d’amour et de partage selon le « consensus européen » soumis à l’OCI et aux organisations musulmanes aussi diverses que variées.
En janvier dernier, à l’époque de l’attentat de Charlie Hebdo, « Badinter – qui ne semble pas avoir lu le Coran – nous sort le leitmotiv que cette barbarie des fondamentalistes islamiques ne procède pas de l’islam ». Encore un qui le dit, t’as raison « Charlie-Badinter » !
Abdenour Bidar, préfèrera parler de l’« humanisme de l’islam », il dira aussi « qu’on ne peut pas dire que l’islam est par essence intolérant » ou que « les musulmans ne sont pas antisémites ». Ce sont là des « essentialisations et des généralités fausses » précisera-t-il. Nous, on veut bien, mais quid alors de tous ces attentats commis au nom d’Allah et des juifs massacrés selon le même motif parce qu’ils sont juifs ? Pourquoi, quand on n’est pas antisémite, gueuler « mort aux juifs » pendant qu’on manifeste « tranquillement » (Paris-juillet 2015), par distraction ?
Moi, j’ai une question pour Abdenour Bidar ; Tu te fous de qui mon gars ?
Pourtant si ces attentats (Charlie Hebdo) n’avaient rien à voir avec l’islam,
- Pourquoi ces scènes de liesse populaire et ces réactions de joie dans des pays arabes, en Algérie et au Liban dans les camps de réfugiés palestiniens.
- Pourquoi ces manifestations spontanées de joie en France parmi les sympathisants des « terroristes français »,
- Pourquoi ces appels à la vengeance des martyrs de la cause islamique,
- Pourquoi, dans les écoles, des élèves n’avaient-ils aucune compassion pour les victimes,
- Pourquoi ces élèves justifient-ils la vengeance vis-à-vis des caricatures du Prophète,
- Pourquoi avoir refusé la minute de silence en hommage aux caricaturistes.
- Pourquoi la minorité islamique exulte, après les attentats.
J’ai posé les questions, je vous laisse le soin d’y répondre, je ne voudrais pas faire « d’amalgame ».
Je soulève alors une autre question ;
Voulez-vous la vérité ou préférez-vous le mensonge, une fois encore ?
Pour vous aider à comprendre (je ne connais que les faits !) voici ce que Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'État Islamique, dira, pour justifier la guerre sanglante menée par son groupe terroriste ;
"L'islam n'a jamais été une religion de paix, c'est une religion de combat".
Il ajoutera ;
« Personne ne peut penser que notre guerre est la guerre de l'État Islamique : c'est la guerre de tous les musulmans, l'EI en est simplement le fer de lance. C'est la guerre de tous les musulmans contre les infidèles ».
Voilà qui a le mérite d’être clair, sauf pour ceux qui, évidemment, ne veulent toujours pas regarder la vérité en face et ils sont nombreux, très nombreux, je sais !
Comme chacun le sait aussi, l’Etat Islamique (EI) s’est emparé de Palmyre dans le désert syrien, il contrôlerait maintenant la moitié du territoire du pays. Les djihadistes ont déjà exécuté sauvagement 49 personnes dont 9 enfants, ils sont coutumiers du fait, ils menaceraient maintenant de saccager les vestiges de la ville antique selon les « principes sacrés de l’islam » !
D’après l’OSDH (l’Observatoire syriens des droits de l’Homme), pas moins de 460 personnes auraient été tuées lors des affrontements et des milliers de personnes seraient actuellement sous la menace directe des islamistes, l’histoire se répète, ça étonne encore qui ? François Hollande et ses potes qui n’ont toujours pas compris le caractère belliqueux et intolérant de l’islam !
Charles de Gaulle dira : « Il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité » (Mémoires de guerre, Charles de Gaulle). L’islam est en guerre contre le monde libre, c’est un fait, Abou Bakr Al-Baghdadi le confirme, alors va-t-on continuer à mentir pour s’engager sur la voie de la défaite, nous y sommes presque, y a plus qu’à pousser un petit peu et notre civilisation capotera complètement.
Au nom d’un égalitarisme forcené ramené au regard que l’on doit porter sur les religions et pour éviter toute discrimination, on nous dira souvent aussi que l’islam n’a pas de caractère plus prosélyte que les autres religions, cela toujours dans le but de lui préserver une image pacifique et tolérante. Or rien n’est plus faux, encore un mensonge ; le prosélytisme est un des éléments clés de l’Islam, il en est même l’un des commandements majeurs.
Chacun pourra apprécier maintenant cette interview donnée par un musulman soutenant l’EI et vivant en Suède à un journaliste (ancien musulman) soucieux du droit de chacun à bénéficier d’un traitement égal quelle que soit sa religion.
On remarquera aussi utilement cette réserve émise en fin d’interview qui précise :
« Non ce musulman radical ne représente pas tous les musulmans, mais l’islam tel qu’il est dans ces textes sacrés ».
On en tirera alors la conclusion élémentaire suivante ; oui, la position défendue par ce musulman radical correspond effectivement aux textes sacrés de l’islam. Encore une fois, ce n’est pas moi qui le dis, celui qui n’est pas content pourra s’adresser au producteur de cette vidéo. Pour ma part, je rapporte des faits, uniquement les faits et je me fiche éperdument des états d’âmes basés sur la fiction transformiste des gens de mauvaise foi !
Voici donc les prises de position de ce musulman qui vit en suède.
Il dira (texte adapté) ;
« Nous allons combattre jusqu’à notre dernier jour de nos vies…en Suède et où que vous soyez jusqu’à ce que vous disiez : il n’y a pas d’autres Dieu qu’Allah ».
« Nous allons combattre tout non-musulman jusqu’à ce qu’il devienne musulman…Nous allons prendre la Suède et toute l’Europe »
Le journaliste objectera alors qu’il est nourri avec l’argent des suédois, il répondra « qu’il est nourri par l’argent d’Allah, tous les avantages apportés par la société suédoise appartiennent à Allah ».
Pourquoi n’allez-vous pas en terre islamique, La Mecque par exemple, lui demandera alors le journaliste ? Il répondra ;
« Nous sommes ici pour une mission religieuse ; répandre l’islam. Le pays de l’Islam c’est la terre entière qui appartient à Allah ».
Le journaliste ensuite confrontera son interlocuteur à la parole de Mahomet qui a dit ; « Je viens à vous avec l’égorgement », il lui demandera ensuite ; « cette parole est-elle vraie »?
Il obtiendra la réponse suivante : « vraie à 100% ».
Quant à la miséricorde d’Allah invoqué par le journaliste, son interlocuteur expliquera ;
« Il est miséricordieux quand il les (Chrétiens) fait payer la Jizya au lieu de les tuer. N’est-ce pas miséricordieux » ? En fait nous dira-il ; « tuer les uns c’est être miséricordieux avec les autres ».
Il ajoutera encore ;
« Il faut expulser les chrétiens d’Irak parce qu’ils ont refusé de payer la Jizya ».
« N’est-ce pas miséricordieux de les laisser partir alors qu’ils pouvaient les tuer » ?
Je laisse chacun juge de ces affirmations claires, nettes et sans la moindre ambiguïté et je ne vois pas comment on pourrait interpréter ces mots en dehors du sens précis qu’ils ont dans tous les dictionnaires de la langue française. Il n’est pas question d’interprétation, il faut comprendre des mots simples, ce n’est pas très compliqué !
Bilan ; Nos gouvernants nous mentent, les médias aussi !
Si nous continuons à mentir, nous perdrons, il n’est peut-être pas encore trop tard, peut-être pas, si nous réagissons enfin avec courage et objectivité.
Quant à moi et pour qu’on arrête de me casser les pieds sur le sujet, ma position vis-à-vis de l’islam est très simple, elle est aussi parfaitement défendable ou honorable, elle correspond exactement à celle exposée récemment par le Président égyptien, celle qui est également défendue par ces intellectuels musulmans américains qui demandent que l’islam balaie d’abord devant sa porte avant de mettre en cause le monde non-musulman. Est-ce indigne comme position ? Evidemment non !
Celui qui voudra pourra lire ou relire les textes que j’ai écrit sur le sujet, ici, ici, ici et ici !
Tous les musulmans ne sont pas des islamistes sanguinaires, l’immense majorité sont de très braves gens, mais Erdogan souhaiterait tout de même « reconstruire le Califat ottoman, conquérir l’Espagne et Jérusalem qui appartient aux arabes et non aux juifs ». Mais, à part ça l’islam n’est pas conquérant du tout ! On va encore bien s’amuser parce que l’Europe se tait, elle acquiesce tacitement, ce qui n’est pas très courageux.
Pour en revenir aux évènements de janvier dernier, la récupération de ce drame pour défendre la liberté d’expression derrière le nom de Charlie Hebdo était parfaitement scandaleuse. Tous ceux qui sont morts n’étaient pas liés au journal, alors c’est un peu comme si on les avait oubliés, ensuite, l’union nationale et internationale que l’on voulait réaliser autour de cet évènement tragique n’a jamais réellement existé. Ce montage était une pure opération marketing sensée améliorer l’image désastreuse du monde politique qui s’est complétement dégonflée aujourd’hui. Je ne crois d’ailleurs pas que cela aurait tellement plu aux victimes. Cette façon de faire parler les morts ou de les utiliser à son profit personnel me parait détestable. Quand on utilise ce genre d’évènement, on doit agir avec pudeur et certitude et on n’a pas droit à l’erreur. Dans le cas d’espèces, ces « mecs avaient tout faux » !
Quant au « rassemblement spontané, solidaire et partagé avec la foule » des dirigeants politiques, il était une parfaite imposture qui ne fera qu’ajouter au dégoût profond que cette initiative m’a inspiré.
La photo est maintenant connue de tous et elle montre bien qu’il n’y a pas plus de spontanéité et de partage dans ce rassemblement de dirigeants mondiaux qu’il n’y a de « cheveux sur la tête à Mathieu ». C’est honteux, indécent et ça vole très bas, je suis sûr que certains dirigeants de bonne foi ont été piégé lors de la mise en place de cette funeste mascarade !
Ensuite, plus tard, l’expérience aura très vite démontré qu’il n’était toujours pas possible de vouloir profiter de « l’esprit Charlie », si l’on n’était pas, au moins, complaisant avec la gauche. Charlie oui, mais uniquement quand Charlie est à gauche, quand on s’appelle « Le Pen », « Ménard », « Obertone », « Zemmour », « Chardon » ou si l’on est un économiste ou un penseur libéral, on aura droit qu’au rejet, à la critique acerbe, à l’insulte, à la diabolisation ou pire même ; à l’internement psychiatrique. « Charlie » est un ingrat, il nous dessert quand on le sert !
Nous savions déjà que le professeur Caccomo avait l’objet d’un internement psychiatrique arbitraire à l’initiative de sa hiérarchie, mais il aura beau contacter tous les partis et les médias pour les sensibiliser à son cas, personne ne bougera. Le syndicat de gauche de l'enseignement supérieur lui avait même répondu qu'il ne voyait pas pourquoi il fallait défendre un « facho ». Mon Dieu, que « Charlie » est injuste et partisan !
Jean-Louis Caccomo ajoutera même ; « Tout le monde a été choqué par les attentats contre Charlie Hebdo et je m'associe à ce mouvement. Le mouvement d'union nationale a fait du bien au pays qui se retrouvait derrière nos valeurs fondamentales. J'ai perdu dans ce drame un collègue économiste, avec lequel je ne partageai pas les idées, mais qui était ouvert au débat. Il a payé de sa vie et cela m'attriste car je l'estimais. Mais quand j'ai voulu présenter le concours de l'agrégation en 2014, le même Charlie Hebdo a fait une caricature pour discréditer le jury, parce que ce jury avait le tort d'être composé d'économistes libéraux. Ceux qui revendiquent la liberté d'expression ne supporteraient-ils pas que l'on ne pense pas comme eux ? Il est dangereux de semer les graines du terrorisme intellectuel ». Eh oui, « Charlie » est partisan, je l’écrivais plus haut !
L’internement psychiatrique semble être une des armes de la gauche qui revient à la mode.
Un élu UMP, Robert Chardon, « a été interné à la demande d’un tiers » compte tenu de l’incohérence de ses propos. Il est vrai qu’il a eu l’audace de vouloir interdire l’islam en France à l’horizon de 2017, rien n’était encore fait mais cette proposition radicale avait au moins le mérite de poser clairement un problème réel que tout le monde semble vouloir éviter par bêtise et par lâcheté.
L’islamisme tue, mais comme « c’est pas l’islam », la critique de l’islam est alors impossible et imaginer son interdiction, c’est l’asile immédiat ! vive le dialogue, vive la liberté de pensée et vive la démocratie !
En admettant qu’on ne comprenne toujours rien à l’islam, qu’en pense Salem Ben Ammar ? Il écrira ceci :
« L’histoire de l’islam est un océan de cendres, de larmes et de sang. Il est comme un bulldozer où il passe. Il écrase tout sur son passage, il réduit les vies humaines et l’histoire des peuples en poussière…Que les musulmans me citent une seule civilisation conquise par l’islam qui soit restée debout ». On pourra évidemment faire l’impasse sur ce thème-là, c’est plus facile, mais est-ce raisonnable si l’on considère avec objectivité les faits qui s’accumulent, nous submergent et nous dépassent partout dans le monde actuellement. Poser la question, c’est encore une fois y répondre !
Le 21 mai dernier, l’envoyé spécial de Télématin en Ouzbékistan, Alban Mikoczy, décrira le pays en termes élogieux, il n’a certainement pas tort.
Oksana Pokateva, la directrice France-Orient, nous confiera d’abord que « l’Ouzbékistan est un pays laïc avec un islam plus modéré », ce qui sous-entend également qu’il existe un islam non-modéré, ce qu’on nous cache habituellement par la formule ; « c’est pas l’islam ». Pourquoi toujours vouloir travestir la réalité ?
Alban Mikoczy enchaînera plus loin en affirmant ;
« L’ambiance en Ouzbékistan est très apaisé, cette notion de tranquillité, de sérénité est très importante à un moment où dans un certain nombre de pays du monde musulman les touristes occidentaux ne sont pas les bienvenus, ici, c’est pas du tout le cas, on est en Asie Centrale, dans une ancienne république de l’Union Soviétique où les traditions d’accueil de l’étranger sont demeurées très forte ».
Oui, il a raison et il ne joue pas non plus sur les mots en confirmant que certains pays musulmans n’accueillent pas les touristes avec bienveillance. J’approuve totalement ce qu’il dit, mais heureusement que ce n’est pas moi qui l’affirme, on me ferait encore passer pour un facho. Les choses seraient-elles en train de changer et « Charlie le menteur » deviendrait-il « Charlie la vérité ». Pas sûr, j’y reviendrai plus loin !
« L’express » qui est très Charlie aussi semble avoir pourtant une conception de la liberté de pensée qui n’est pas très conforme au label mis en avant lors de la campagne de communication qui a suivi le drame de janvier 2015.
Rappelez-vous, en 2013, suite à la mort dramatique de ce jeune homme d’extrême gauche dans une bagarre avec un type d’extrême droite, j’avais écrit un message sur le site Internet de l’Express pour évoquer simplement l’idée (comme l’indiquaient des témoignages immédiats) que l’agresseur n’était peut-être pas « ce militant d’extrême droite » que les médias et les équipes gouvernementales de gauche avaient déjà condamné d’avance comme à l’accoutumée. Dans les 15 minutes mon message avait été effacé avec le commentaire suivant reçu par email :
« Bonjour,
Votre message a été modéré.
Merci de vous abstenir de tout propos orduriers toute insulte ou de toute agressivité envers les autres intervenants, envers L’Express, envers des personnalités publiques etc.
Pour plus d’informations sur notre politique de modération, vous pouvez lire notre charte des commentaires.
Bien à vous,
Eric Mettout
Directeur éditorial LEXPRESS.fr »
Or je n’avais insulté personne, mon hypothèse qui s’est pourtant avérée exacte suite à l’enquête policière plusieurs mois après les faits ne plaisait pas aux commissaires de la pensée en œuvre dans les équipes de la rédaction du journal, alors il a été tout bonnement supprimé. J’avais ensuite écrit à plusieurs reprises à « L’Express » sans jamais obtenir la moindre réponse. Finalement, agacé, j’avais écrit directement à Eric Mettout pour lui expliquer l’attitude partisane et injuste de ses équipes, il m’avait répondu ceci :
« Monsieur,
En publiant sur notre site, vous vous engagez à en observer les règles – dont celle qui vous enjoint de respecter les victimes et de ne pas les comparer ignominieusement à leurs bourreaux.
Merci de respecter ce dernier avertissement. A défaut, vous ne serez plus autorisé à publier ».
Mettout se fichait des faits, il voulait imposer SA vérité, celle qui correspondait à la pensée-unique que personne ne peut contester et qui fait de la gauche ou de l’extrême gauche des anges éternels et de la droite (même libérale) des monstres épouvantables. Avec Mettout et ses petits camarades, la liberté de pensée n’existera que si elle est située à gauche sur l’échiquier politique. C’est évidemment une vision des choses que Staline partagera avec eux, mais qui n’est pas la mienne !
Conclusion ; L’Express a menti, je n’ai tenu aucun propos orduriers, je n’ai insulté personne, ni l’Express, ni des personnalités publiques, j’ai naïvement émis une hypothèse qui ne plaisait pas à « Charlie le menteur », ils m’ont alors interdit la parole par la force de l’autorité, c’est tellement plus pratique.
En l’espèce, si Charlie est un menteur, c’est aussi un dictateur, alors, non, définitivement, je ne suis pas Charlie !
Plus haut dans mon texte j’évoquais « Télématin » une émission que j’aime beaucoup et que je suis quotidiennement depuis des années. Le 30 mars dernier j’avais été amusé par un échange entre William Leymergie et Patrice Romedenne lorsque ce dernier avait dit, non sans humour, que ça faisait à peu près une trentaine d’années, qu’en matière d’économie, on se posait toujours la même question sans jamais trouver de réponse.
Alors j’ai écrit à William Leymergie, le saluant au passage, pour dire que les libéraux, dont je fais partie, ont, depuis 30 ans aussi, des réponses à apporter à ces questions récurrentes. Je me disposais, lui ai-je dit, à venir lui expliquer tout ça. J’ai déjà parlé de cela dans mes textes précédents, mais je n’avais pas cité le média concerné, maintenant c’est fait. Si je n’ai pas conservé le contenu de ma première demande parce que j’avais écrit directement via le site Internet de « France 2 », comme l’exigeait la procédure, j’ai gardé la réponse, la voici :
« Bonjour,
Vous avez exprimé votre opinion à propos d'une émission de la Rédaction de France 2.
Je vous remercie d'avoir pris le temps d'écrire à la chaîne pour faire part de votre réaction.
J'ai transmis votre mail au médiateur de l'information, afin qu'il en prenne connaissance. La question que vous posez est en effet de sa compétence. Celui-ci est votre interprète auprès de la rédaction. Il se fait l'écho de vos remarques concernant l'information de la chaîne .
J'ai transmis votre mail au médiateur de l'information France 2, Nicolas Jacobs, afin qu'il en prenne connaissance. La question que vous posez est en effet de sa compétence. Celui-ci est votre interprète auprès de la rédaction de France 2. Il se fait l'écho de vos remarques concernant l'information de la chaîne, c'est à dire : les journaux télévisés, 13h15 le samedi et le dimanche, Envoyé spécial, Mots croisés, Complément d'enquête, Un oeil sur la planète, la Météo. Pour une prochaine fois, si vous souhaitez le contacter directement, voici ses coordonnées : http://www.france2.fr/mediateur-info/ Je reste à votre disposition pour toute autre question concernant France 2 et vous souhaite d'agréables moments en compagnie de vos programmes. Cordialement, XXXXX, Directeur délégué en charge de la Communication Relationnelle ».
J’ai tout de suite remercié pour cette réponse rapide, sans poser de question sur la raison pour laquelle on me mettait dans les mains d’un médiateur de l’information, et j’ai attendu, attendu et encore attendu…
Jusque-là tout va bien, c’est après que ça se gâte et c’est aussi l’unique raison pour laquelle j’ai décidé d’écrire ce texte !
Curieux de connaitre la position du médiateur, le 10 mai dernier (6 semaines après ma première demande !), je lui ai finalement écrit un mot aussi rapide que bref. Voici mon message :
« On a dû m'oublier depuis le 2 avril où j'écrivais depuis mon adresse atb@lautrevoie.org, alors voilà mon dernier texte… »
Le lendemain je devais recevoir une réponse qui m’a consterné et n’a pas encore cessé de me surprendre, la voici ;
« Bonjour Monsieur,
Le médiateur que je suis ne réponds pas aux invectives. (Je laisse le « s » à réponds…)
Cordialement
Nicolas Jacobs
Médiateur de l'information »
Voilà donc un Monsieur qui ment, je ne l’ai pas insulté, et qui termine ensuite son message par « cordialement ». Pour ma part, je ne vois pas ce qu’il y a de très cordial à m’envoyer sur les roses par un grossier mensonge, je pense qu’il faut plutôt un toupet extraordinaire et posséder aussi un total sentiment d’impunité pour se foutre de ma poire comme il l’a fait. Il est vrai qu’il bosse dans un service public, soit, mais au service de quel public alors, celui de la pensée formatée de la gauche qui autorise tous les écarts pour autant que ceux-ci visent uniquement la pensée libérale ou les idées générales de la droite classique.
Un peu consterné tout de même je lui ai écrit dans la foulée pour lui demander où il voyait l’invective dans mes propos et, pour l’aider dans sa réflexion, j’ai précisé que suivant « Le Larousse », le mot invective signifiait « une suite de paroles violentes et injurieuses ». Alors, où voyait-il la violence et l’injure dans ma demande, je ne sais pas, lui non plus sans doute, de toute façon il ne répondra plus !
Menteur et lâche, voilà les qualificatifs qui s’appliquent parfaitement à ce triste personnage. Le service public est en de bonnes mains, en voici encore une preuve !
Nicolas Jacobs, comme Eric Mettout se croient tout permis, ils inventent, vous insultent (prétendre que j’insulte quand je n’insulte pas est aussi une insulte), vous laissent dans le vent d’un air supérieur, mais pourtant tous, comme « France 2 » qui avait organisé un concert de soutien à Charlie Hebdo ils sont « très Charlie » et défendent alors, on le supposera, la liberté de pensée, la démocratie et, on l’imagine aussi, un droit égal pour tous.
Pour tous ? Mon œil, seulement pour la gauche !
Encore une fois Charlie était un menteur, on ne m’en voudra pas, dans ces circonstances, de ne pas être Charlie, moi qui suis ni un menteur, ni un affabulateur et encore moins un imposteur.
Malgré cet évènement odieux, je continuerai à regarder « Télématin » parce que j’aime bien l’émission et les journalistes qui la composent. William Leymergie et toute son équipe ignorent évidemment l’existence de cet épisode stupide et partisan, je ne leur en veux pas (il ne manquerait plus que ça) et je les salue pour leur professionnalisme, leur humour (surtout), leur imagination, leur gentillesse et souvent aussi leur bon-sens. Il est regrettable que l’on doive passer par des intermédiaires obligatoires et douteux pour contacter les journalistes que l’on apprécie. Dans le temps les gens étaient plus accessibles, les temps changent et ce n’est pas toujours pour un mieux !
Enfin, si le service public ne veut pas de moi (et des économistes libéraux), il veut bien de Mélenchon…
Jean Luc Mélenchon était interviewé ce 12 mai dernier (toujours) sur « Télématin » (que j’aime bien !) à propos de son bouquin « Le hareng de Bismarck (le poison allemand) ».
Le journaliste lui dira que « Hollande a été reçu pendant 50 minutes par Fidel Castro….Mélenchon l’interrompra pour lâcher tout réjoui ; « c’est bien non ! »
Il poursuivra ;
« Fidel Castro et Cuba donnent une leçon de ténacité car avoir résisté tant de temps à la pression de l’Empire, ils sont sous embargo depuis 50 ans….c’est terrifiant ce qu’on leur a fait et ils ont résisté ils tenu bon, ils ont un haut niveau d’éducation, ils ont des défauts aussi…il faut leur reconnaitre ce qu’ils ont apporté à toute l’Amérique latine et au Monde, moi, ça me fait plaisir ».
« Certains socialistes, dira le journaliste, disent que François Hollande et Guevara partagent une résistance hors du commun, FH et Guevara même combat ? Non, dira Mélenchon, Guevara faisait preuve d’une inventivité que n’a pas Hollande…Hollande est le bubble-gum que le Che consommait ! »
Il dira plus tard sur Florian Philippot et JM Le Pen ; « je félicite Philippot de nous avoir débarrassé de ce vieux fasciste ».
« Je ne veux pas que Monsieur Philippot, CET ESCROC s’approprie le mot patriote ! »
Le journaliste laissera dire, c’est normal, quand on est à gauche, à l’extrême gauche surtout, on dispose apparemment du droit infini d’insulter les autres et de les diffamer un peu aussi !
Qu’en penseNicolas Jacobs, notre médiateur de l’information, si prompt pourtant à m’écarter pour des insultes imaginaires. Mélenchon parle de « poison allemand », ce n’est pas très grave, mais c’est pas très gentil, et il traite Le Pen de vieux fasciste et Philippot d’escroc, ce qui fait du Sieur Mélenchon un homme grossier qui tient des propos diffamatoires. Faut croire que la police de la pensée fonctionne à deux vitesses, je n’en ai jamais douté, en voici encore une preuve supplémentaire.
L’extrême gauche a souvent l’insulte sur les lèvres, mais ça passe toujours très bien, c’est même très « mode », déjà en 2012, Marine Le Pen avait été traitée de « mal absolu » par Mélenchon et en 2013, un élu du Front de Gauche avait appelé à « briser les os de la truie ». C’est pas joli, joli, mais, encore une fois, où s’est caché « Charlie le libre penseur », parce que tout cela n’a choqué personne, évidemment quand la droite est insultée, tout le monde s’en fout, les médias, les bien-pensants et également toutes les organisations vengeresses de gauche qui vivent de l’argent public.
Quant à prendre Guevara et Castro pour des modèles, faut pas se foutre du monde non plus !
Cuba s’est surtout distingué, dès l’origine de la révolution castriste, par des expropriations de terres, des juridictions d’exception, des traitements inhumains, des tortures (psychologiques et physiques), des déportations, des exécutions sommaires et des internements arbitraires.
« Depuis 1959, plus de cent mille Cubains ont connu les camps, les prisons ou les fronts ouverts. De 15.000 à 17.000 personnes ont été fusillées ».
Guevara était un bourreau fanatique, ce qui lui a valu le surnom du « petit boucher » non pas parce qu’il était charcutier, mais parce qu’il traitait ses adversaires comme un vulgaire morceau de bidoche. Jacobo Machover, un exilé cubain, dira du « Che » qu’il était un «bourreau implacable, qui fumait le cigare en regardant les exécutions ».
« Roger Marsant diplomate à la Havane et proche du Che l’a décrit ainsi : « Cet homme n’aimait que la mort (…) Sa passion ne pouvait s’assouvir que dans le combat dans l’ombre, dans la guerre d’embuscade (...) En se rapprochant du pouvoir, il avait laissé se développer en lui une sorte de psychose de la destruction qui le poussait à écraser ceux qu’il dominait et à abattre ceux qui le dominaient ». Le monde de Guevara fut toujours d’une simplicité radicale: nous vs les autres ; cette rigidité jointe à une violence latente, en fit un personnage redoutable, d’autant plus redoutable que bientôt il eut un immense pouvoir ».
Le Che était aussi totalement dépourvu de toute culture économique, nommé ministre de l’industrie et directeur de la banque centrale à 31 ans, il aura tôt fait de ruiner la banque centrale en appliquant la doctrine politique collectiviste suivant le modèle exact de l’Union Soviétique.
Selon Régis Debray, c’est encore le Che, ce disciple de l’école de la Terreur, qui aura inventé, en 1960, le premier « camp de travail correctif ».
Le Che était tout, sauf le compagnon idéal, à moins d’avoir un amour immodéré pour la dictature communiste, le crime, la déportation et les exécutions sommaires. Alors quand Mélenchon nous raconte avec admiration que le Che faisait preuve d’une imagination que François Hollande n’a pas, j’en suis heureux pour François Hollande et je l’en remercie du fond du cœur (une fois n’est pas coutume !), mais je suis inquiet que le service public français laisse dire de telles âneries sans les contredire.
Encore une fois « Charlie » est très sélectif, la gauche peut venir cracher son venin et vanter les « qualités » des tyrans sanguinaires et la droite libérale n’est pas invitée sur le plateau pour parler d’économie !
Où est resté « le véritable esprit Charlie » ? Aux abonnés absents, parce que « Charlie-le -libre-penseur » est retenu sans doute dans les geôles des héritiers du Che, de Castro ou de Staline !
Donc, nous l’avons vu, je suis interdit de débat sur la chaîne publique pour des insultes que je n’ai pas proférées, c’est ça la liberté de pensée version « Charlie-de-gauche », je le savais déjà, on vient encore de me le confirmer !
Pourtant ; Ce que j’ai à dire est-il tellement dépourvu de sens ?
Sans me jeter des fleurs, un lecteur spécialiste de l’économie et des finances vient encore de m’écrire, suite à mon dernier texte ;
« Très bon texte, peut-être le meilleur à ce jour ... la pratique conduit toujours à l'amélioration ...
Le paragraphe suivant est digne de figurer dans l'encyclopédie :
« Combattre la loi du marché, c’est nier la nature des hommes dont elle est issue. Cette loi naturelle est antérieure à toutes les théories économiques et à tous les constructivismes, elle est incontournable, rejeter le marché, c’est renoncer à la partie essentielle de notre humanité. Fermer la porte au marché, c’est freiner la création, l’innovation, l’esprit d’entreprise et l’investissement ce qui entrainera inévitablement une perte de croissance et d’emplois. Contester le marché (qui est un fait !), se refermer sur soi et appeler au protectionnisme est non seulement une imbécilité immense qui dénote d’une incompréhension crasse de la nature humaine et des principes économiques sains, mais pas seulement….C’est aussi une attitude criminelle qui détruit le tissu économique entier et qui anéantit tous nos espoirs de vie meilleure ! »
…Je persiste et signe, tu devrais écrire un recueil de « réflexion économique - l'échec européen »
Heureusement qu’il y a des gens comme lui, aimables et compétents, je les remercie.
Mais pourquoi le mépris de « Charlie-le-menteur » vis-à-vis de moi, sinon pour des raisons politiques ?
Encore une fois, je vous laisse juge, quant à ce livre, je vais peut-être finir par l’écrire, on verra, mais, si je l’écris, qui le publiera ? Poser la question, c’est hélas y répondre.
En attendant, il semblerait que je doive me taire (alors je continuerai à écrire), comme tous ceux qui défendent le monde libre, le marché et le libéralisme parce que la vérité n’est ni bonne à dire, ni bonne à entendre.
L’Europe appartient aux tyrans socialistes et socialistes-démocrates qui n’en ont rien à battre, ils se laissent bouffer par l’islamisme et ils n’osent pas regarder la réalité en face. Il ne faut surtout pas les bousculer dans leur sommeil.
La pensée formatée des gouvernants et des médias est une « non-pensée » qui donne à penser que ceux qui ne pensent pas pensent, voilà l’imposture. Tout le monde répète la même chose, c’est plus facile parce comme cela rien n’est jamais remis en cause. Ce psittacisme au contenu consensuel n’ouvrira jamais le débat et il est aussi sans douleur pour celui qui s’y livre. Le fauteur de troubles qui réfléchira « en dehors des clous » sera immédiatement pris pour un idiot, il sera insulté et ostracisé dans le but de l’écarter des débats. J’ai fait les frais de cette méthode tant de fois !
On peut être rebelle, mais à une seule condition ; il faut impérativement gueuler contre le grand capital, le capitalisme, les banques, les patrons, le libéralisme, les juifs, les chrétiens, les climato-sceptiques, l’Amérique ou Israël. Comme, sur les plateaux de télé, la quasi-unanimité se fera toujours autour de ces thèmes récurrents, jamais personne ne sera contredit, ce qui est très confortable et permet alors de débiter toutes les âneries à la mode sans comprendre soi-même ce que l’on raconte. C’est pratique et ça fait très « je-sais-tout-et-je-me-mets-en-avant» !
Pourtant nous sommes nombreux, dans l'absolu, à faire la même analyse, celle des libéraux et des gens libres, mais, hélas, nous sommes encore une faible proportion de la population à sortir la tête du sable et nous ne pouvons avoir « raison contre tout le monde » surtout lorsque les responsables du désastre économiques et social qui nous entourent tirent tous les avantages d’un système qu’ils ont mis en place pour les servir.
Défendre la liberté de pensée c’est admettre le principe suivant ;
« Je suis ma propre pensée, je ne suis pas la pensée des autres »
A propos de la pensée formatée, voici celle du jour ; il parait que l’Italie se porte beaucoup mieux et retrouve enfin la croissance. Il parait même qu’elle sortirait de sa plus longue période de récession depuis l’après-guerre (sacrebleu, fichtre, vertuchou, nom d’un petit bonhomme !). La croissance du pays aurait enregistré un BOND (spectaculaire ?) de 0.3 % au cours du premier trimestre de 2015. Le journaliste qui annonçait ça à la télé était tout souriant ce matin, il est vrai que lorsqu’un gouvernement d’extrême-gauche rencontre un succès, pour lequel il n’est sans doute pas la cause (je vais analyser ça, c’est promis), il faut très vite l’honorer. Quant à l’Irlande et à la Grande Bretagne qui ont fait 4.5% et 2.6 % de croissance, on en parlera moins, parce que ça dérange…les politiques que ces pays appliquent sont des politiques économiques de droite et là, évidemment, ça coince !
Pour revenir à « l’Italie gauchiste chérie », les « spécialistes » tablent maintenant sur une croissance de 0.7% en 2015 et de 1.6% en 2016, mazette, c’est grandiose !
Pour relativiser ces chiffres très peu enthousiasmants, il faut le dire, je vais vous expliquer un petit principe tout simple, il s’appelle la « marge d’erreur », les scientifiques ou les matheux le connaissent bien, les autres ne le connaissent pas du tout et ils sont légions. En fait la marge d’erreur est l’évaluation de la précision d’une mesure scientifique car aucun calcul n’est fiable à 100 %.
Pour vous convaincre je vais vous livrer la première source qui me tombe dans les mains, c’est « Le Soir », un journal qui n’a pas la réputation d’être particulièrement conservateur mais qui semble avoir été objectif en l’espèce. Voici ce que dira le journaliste à propos du PIB belge ;
« Depuis mon entrée dans le monde économique et financier, ni du côté universitaire, ni dans les institutions financières où j’ai travaillé, je n’ai lu un article qui aurait, par exemple, mesuré le PIB de la Belgique à 380 milliards EUR à 9,5 milliards près… 9,5 milliards EUR représenteraient une marge d’erreur de 2,5%, ce qui serait plutôt de l’ordre d’exceptionnellement précis dans une science humaine… Publier une marge d’erreur en regard d’une mesure est pourtant une question d’honnêteté intellectuelle ».
Oui, vous avez bien lu, 2.5% de marge d’erreur, ce qui signifie qu’au-delà de 2.5% de croissance on n’est sûr de RIEN ! En clair ; 1.6 % de croissance peut également signifier -0.9% et 0.7% signifier -1.8%. Dans ce cas la croissance annoncée deviendra une décroissance réalisée…
Encore une fois « Charlie » (celui qui vante les progrès italiens) nous ment par ignorance ou par omission !
Je ne sais pas si vous avez fait attention à l’image que j’ai mise à dessein en tête de ce texte, je m’explique !
Quand, suivant la légende, les bolchéviques ont libéré Berlin, en 1945, ils ont voulu hisser le drapeau communiste sur le Reichstag en symbole de « leur » victoire sur l’Allemagne nazie. Seulement voilà, si le nazisme, « l’autre socialisme », a été vaincu, surtout par les américains, les alliés ayant abandonné une partie de l’Europe aux communistes, le communisme qualifié également « d’international socialisme » est alors sorti victorieux de la guerre et, ce n’est pas par hasard si nous subissons encore aujourd’hui le fléau du marxisme en Europe continentale. Il aurait fallu écrabouiller le bolchévisme après avoir écrasé le nazisme, on ne l’a pas fait, on a eu tort, des dizaines de millions de gens ont été exterminés à cause de cette erreur monumentale et les idées pourries de Marx ont alors pu gagner le monde libre qui s’est livré pieds et poings liés au socialisme triomphant.
Il n’est pas inutile de rappeler non plus que toutes les tyrannies modernes sont l’œuvre des socialistes, c’est aussi pour avoir écrit ça que je me suis fait jeter par le modérateur du site Internet de l’Express qui trouve certaines vérités infamantes, injurieuses et diffamatoires.
Le socialisme, nous y étions hier et nous y sommes encore aujourd’hui…pour combien de temps, ce sera mon ultime question !
Même « Charlie » aura été contaminé par la peste rouge, alors, définitivement, non, « je ne suis pas Charlie » parce que Charlie est un menteur de gauche (ce qui est un pléonasme).
Pour terminer par une touche d’humour teintée de réalisme, les gouvernements nous mentent tout le temps, ils sont très « Charlie-le-menteur-partisan », mais comme ils divisent les hommes et qu’ils se divisent entre eux également, leur tâche n’est pas facile, elle est souvent insurmontable, ce qui n’arriverait pas s’ils prenaient la cohésion pour modèle et le bon-sens comme guide. Les gouvernants sont d’abord leurs propres victimes, ce sont des ânes, je ne les plaindrai pas.
Diviser pour régner, c’est bien mais ça complique…
« Ainsi, le Premier ministre d'une démocratie pourrait être comparé à un cavalier si complètement absorbé par ses efforts pour essayer de rester en selle qu'il ne peut diriger sa course, ou à un général si complètement occupé par le souci de faire accepter ses ordres par ses troupes qu'il doit abandonner la stratégie au hasard ». Joseph A. Schumpeter - Capitalisme, socialisme et démocratie (1942)
Et pourtant, je ne les excuse pas !