Je suis anéanti par la bêtise et l’ignorance ambiantes…
Récemment je lisais sur Facebook (qui selon moi est davantage conçu pour partager des photos et des recettes de cuisine que pour entamer des problèmes de fond) qu’il conviendrait « enfin » de taxer les riches en Grèce pour trouver une solution au problème grec. Comme j’avais trouvé le commentaire un peu court et surtout partiel, partial et particulièrement idiot, même si cette demande est récurrente dans les milieux bien-pensants, j’ai répondu ceci : « Le problème grec vient d'abord de la corruption généralisée des politiciens de tous les bords, les socialistes en premier lieu. J'ai montré dans mes écrit que partout où le socialisme (ou la social-démocratie) sévissait, c’était le marasme économique Article .
Nos pays cumulent TOUTES les inepties : déficit budgétaire, mainmise de l’Etat sur l’économie, taxation absurde et spoliatrice, charges sociales imbéciles (très élevées), pléthore de politiciens opportunistes et analphabètes économiques et j’en passe !
L’Europe mérite un bonnet d’âne, la crise financière n’existe pas elle été créée par les démocrates américains qui ont FORCE les banque à financer des insolvables, d’où la bulle immobilière et la dégringolade des marchés Aricle
S’il existe bien une crise, c’est plutôt la crise de nerfs, la crise de colère ou la crise de rire (selon mon humeur) que les partisans de cette crise de la finance imaginaire provoquent chez moi en ressassant toujours et toujours les mêmes rengaines fausses, vaines, vides et stupides !
Quant à notre Europe administrative, elle est une catastrophe, d’ailleurs Boukovski en dira : « L’Union Européenne n’est que la version moderne de l’Ex Union Soviétique et comme elle, elle connaîtra le même destin : éclatement de la zone euro et de l’Union européenne »Articme
L’euro est une non monnaie, je l’ai déjà expliqué, des économistes libéraux (pas les keynésiens à la solde du socialisme) aussi…c’est une monnaie artificielle qui tue la Grèce et tous les pays « faibles » de la zone euro. C’est une ineptie !!! »
A lire aussi : Article Dreuz
Article Dreuz 2
Article Dreuz 3
Tout ce que je décris plus haut est certes mon analyse, mais celle-ci est soutenue en TOUS points par des économistes du plus haut niveau.
Devant l’incompréhension que suscite encore l’euro, je crois utile de rappeler ici, quelques principes clairs, simples et à la portée de tous : En l’absence d’étalon or (le vieux système), les monnaies n’ont plus réellement de références solides. Elles n’ont pas de valeur par elle-même (c’est du papier), elles dépendent du pays dont elles sont la devise. Une monnaie c’est d’abord la confiance(qui investirait dans la devise d’une république bananière ?) et c’est aussi la représentation (objective et subjective) de l’économie du pays. Or chaque pays a une productivité propre, des usages propres, des règles propres etc etc. En un mot; il n’y a aucune unité, aucune similitude dans les économies des 27 pays européens et il n’y en aura JAMAIS. Au-delà de ça, le modèle actuel interdit à chaque pays d’avoir sa politique monétaire propre, ce qui est aussi une absurdité. L’euro c’est comme essayer de porter un pantalon qui aurait 5 tailles au-dessus ou en dessous de celle qui nous conviendrait. Cela ne marche pas et vous aurez les fesses à l’air, ce qui pourrait être joli, me direz-vous…ça dépend !
Donc je ne suis pas pour une monnaie unique parce qu’elle est une absurdité, un dogme, une utopie comme l’est le socialisme entouré de la bureaucratie tentaculaire qui l’accompagne. Ces bureaucrates ont voulu créer au forceps une monnaie imaginaire censée concurrencer le dollar US sans aucune base solide, aucune base réaliste sinon celle de leur folle et fumeuse théorie. Ils auraient dû savoir (ou comprendre…cons et fiers de l’être, disais-je plus haut !) qu’une économie forte générait une monnaie forte et, qu’à l’inverse, une monnaie arbitrairement construite ne génèrerait JAMAIS une économie forte et d’ailleurs qu’elle ne génèrerait jamais aucune économie mais simplement des désordres. La monnaie (ou son appréciation) est la conséquence de l’économie d’un pays, une monnaie ne se décrète pas (les socialos ou les bureaucrates décrètent tout…avec eux il suffit de dire, on voit le résultat), elle vient en aval et non en amont de la force économique d’une Nation. La monnaie est une conséquence, elle n’est pas une cause !!
Maintenant que le mal est fait, je ne suis pas pour sortir de l’euro non plus, par principe (pourquoi créer des désordres quand ce n’est pas nécessaire), mais je ne suis certainement pas pour y rester A TOUS PRIX (la nuance est là). Soutenir à outrance les pays exsangues à rester dans le “système” est une monumentale ânerie, cela équivaut à balancer du fric (et toujours plus) dans des entreprises en perte systématique. On ne crée pas de richesse en faisant ça et, en outre, à un moment tout saute. Le problème est que ceux qui défendent le système VIVENT du système. Ils empilent les dettes, ponctionnent les citoyens et ne créent pas de croissance, pas d’emplois pérennes, ils ne créent rien, juste l’illusion… point final.
S’il est prouvé que le socialisme ne fonctionne pas, il subsiste encore une question essentielle ; Pourquoi tant de gens s’y accrochent-ils encore ?
En voici un début d’explications ; La réponse que j’ai reçue sur Facebook et qui, à elle seule, explique déjà pourquoi le libéralisme est rejeté par la masse…des ignorants (le problème est bien là, l’ignorance dans un premier temps) :
« Même si mes connaissances en économie ne sont pas fameuses, mon côté socialiste trouve que les inégalités sociales touchent les plus "faibles", soit la majorité, et ce n'est pas cette majorité qui profite des paradis fiscaux et autres magouilles… mais, bon...Je mélange peut-être un peu tout ?!! Allez... une bonne révolution là-dessus.»
Je vous ferai grâce de ma réponse complète et j’en resterai à l’essentiel.
Donc, premièrement les gens sont socialisants par ignorance quand ce n’est pas par dogme ou par utopie (les plus nombreux), deuxièmement, ils le sont aussi par jalousie, parce que si tout le monde voudrait devenir riche, supporter la richesse des autres est plus difficile. JF Revel avait écrit « La Tentation Totalitaire» dans les années 70. A mon avis, son analyse reste complétement d’actualité parce que la nature des hommes n’a pas changé et ceux-ci, plus portés par leurs défauts que leurs qualités (la jalousie), préfèrent conclure que le capitalisme a trop de défauts pour être supporté, même avec la démocratie, et que l'humanité lui préfère inéluctablement la pauvreté dans la dictature afin d'avoir l'égalité, cédant ainsi de nouveau et pour la suite de son histoire à la tentation totalitaire (note de ATB- le socialisme étant totalitaire) Article
Il faut aussi du courage pour être libéral, la démagogie passe mieux et sans efforts auprès des masses populaires, nos politiciens préfèrent la facilité aux efforts, ce qu’ils visent c’est leur élection, rien d’autre, tout le monde le sait, mais presque tous font mine de ne pas comprendre ou de ne pas voir !
On pourrait encore ajouter que toute la presse est à gauche…A ce propos d’ailleurs, voici le résultat d’un sondage commandé par Robert Ménard (Fondateur de reporters sans frontières et de la revue Médias) à l’institut Harris Interactive sur le vote de ses confrères lors des dernières présidentielles françaises…Hollande recueillait 74% des suffrages au second tour Article . On remarquera aussi les scores dans les simulations électorales (graphiques) qui indiquent que les journalistes sont à 94 % à gauche chez Libé, à 96 % à gauche chez Télérama (plus inattendu pour le novice), à 87 % à gauche à l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ…et c’est plus grave !) et à 82 % à gauche chez Marianne quand le résultat du scrutin du premier tour des élections présidentielles françaises donnait 44% à tous les partis de gauche confondus !!!
L’écart entre les journalistes et le public est ahurissant et il explique la désinformation systématique dont le bon peuple est l’objet permanent (Belgique idem, si la majorité des journalistes étaient à droite, ça se saurait !).
Quand on connaît le respect des libertés qui existe à gauche (il n’existe pas, contrairement à ce qu’ils disent), on comprendra pourquoi les idées libérales ont du mal à passer. On pourra aussi lire, avec le plus grand intérêt l’article de Michel Garroté sur le même sujetArticle Dreuz (ma première source citée vient de là, il fallait le préciser).
Un ami de retour du Cambodge me rappelle ceci : « Je rentre d’un voyage au Cambodge et j’ai pu constater les dégâts causés par les communistes sanguinaires qui ont éliminé le tiers de la population. Deux générations ont été sacrifiées et les responsables de ces massacres sont toujours au pouvoir (60% des membres du gouvernement sont des anciens Khmers rouges). »
Quel rapport avec nous, mais le socialisme destructeur, imbécile et tyrannique, le communisme est un socialisme plus radical. Les sources de ces pensées nauséabondes sont identiques. Si nous ne restons pas vigilants l’histoire nous repassera les plats !
Dans mon dernier texte (De la certitude à l’incertitude…) j’avais jeté un œil sur les 40 mesures « Di Rupo » par presse interposée. Je ne disposais pas encore du texte complet que j’avais demandé aux services du Premier Ministre. Je l’ai reçu assez rapidement ensuite, mais c’est la volonté et…le temps de le lire qui m’ont manqué. Je viens de le lire ; Quel ennui, quel baratin, que d’inutilités, d’inefficacités, de phrases creuses, de décrets (la croissance et l’emploi se décrètent chez les socialos), de vide, de longueurs, de lenteur et de lourdeur d’esprit, d’incompréhension de l’économie et de la nature humaine dans ce texte soporifique et mobilisateur comme pourrait l’être un hippopotame mort !!!
J’en avais conclu : « A vous de juger de la portée réelle de ces mesures, pour moi, il s’agira, comme toujours d’emplâtres sur une jambe de bois. C’est tout le système qui doit être réformé, il faut inverser la tendance en baissant de manière drastique les impôts, toutes les taxes et toutes les charges, il faut une déréglementation généralisée dans tous les domaines pour stimuler l’envie d’entreprendre plutôt que de la punir. Il faut totalement changer de culture et regarder les chefs d’entreprises comme des héros et plus comme des profiteurs. L’emploi est dans les PME, je l’ai souvent dit et écrit, les chefs d’entreprises n’ont AUCUN besoin de l’Etat, c’est l’Etat qui a besoin d’eux. Arrêtons d’inverser les valeurs, les besoins et les nécessités. Nous nageons en pleine ineptie! »
Je persiste et signe !!!
Voyons ce pensum de près (Gouvernement fédéral, Stratégie de relance, juillet 2012). Je vous rassure tout de suite, il vous faudra moins de courage pour parcourir ces quelques pages qu’il m’en aura fallu pour lire les 48 pages de ce devoir aussi long que fastidieux.
Je vais essayer d’être bref…
Dans sa première partie cette note-cadre constate que les efforts doivent se concentrer sur :
- les coûts des facteurs de production;
- la stratégie d’innovation;
- le capital humain;
- le fonctionnement efficace des marchés;
- le marché du travail et la création d’emplois
Les coûts des facteurs de production.
« Pour assurer la croissance par la compétitivité à court et à moyen terme, il y a lieu d’agir sur le coût du facteur travail sans pour autant affecter le pouvoir d’achat qui soutient la demande intérieure, elle-même moteur de notre économie. »
Je ferais, à ce stade une première remarque. S’il est vrai qu’il faut veiller au pouvoir d’achat (déjà au nom de la survie des populations tout simplement), la demande n’est pas « le moteur » de l’économie. C’est encore le vieux crédo de la gauche qui voit dans la demande et dans la dépense publique l’essentiel de l’économie. Une économie performante, c’est avant tout un contexte favorable à l’investissement, donc à la création des emplois et des richesses. Avec les socialistes ou le gouvernement arc en ciel, on est loin, très loin du compte. Le monde à l’envers, celui de Marx où l’on marche sur la tête.
Bref, voici les mesures :
- La réduction de cotisations pour les 3 premiers engagements par une PME (voir plan PME);
- La réorientation de certaines réductions de charges au niveau des groupes cibles tels que les jeunes et les travailleurs âgés ou encore la création de places de stage à un coût limité pour l’employeur (voir plan Emploi) ;
- De nouvelles mesures de réduction de charges en faveur de l’Horéca ;
- Le renforcement des mesures existantes de réductions de charges en faveur de la recherche.
Voilà, et tout est dit…le pouvoir d’achat est sauvé, la croissance va mieux se porter et le coût du travail vient de baisser drastiquement avec ces trois mesurettes à la noix. A part ça on garde notre modèle économique par répartition du type « Madoff » qui prend l’eau de toutes parts, on maintient globalement les charges sociales abominables sur les salaires (+/- 60%), on ne libère pas totalement l’emploi et on ne modifie pas d’urgence la fiscalité sur les revenus du travail. Le changement, c’est jamais !
Le gouvernement va geler le coût de l’énergie pendant 9 mois (chouette et après !), en matière de stratégie d’innovation « il est notamment essentiel de coordonner plus efficacement les efforts des entités fédérées et de l’Etat fédéral en matière de R&D, d’innovation technologique, en soutien au développement économique des Régions en valorisant au mieux les fruits de cette politique. L’ensemble de cette stratégie doit prendre en compte la dimension européenne. » (Voilà qui est bien dit, mais quid en pratique ? !).
Pour le « capital humain », Le premier objectif prévoit pour l’ensemble de l’UE que la part de la population âgée de 30 à 34 ans disposant d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou équivalent atteigne 40% à l’horizon 2020. Le second objectif fixe à 10% maximum la part de la population âgée de 18 ans à 24 ans ayant quitté prématurément l’éducation et la formation.
C’est promis, le gouvernement veillera au respect de ces deux objectifs, enfin je suppose qu’il le promet parce que rien n’est précisé quant aux méthodes. Encore une fois, nous sommes dans le décret socialiste-arc-en-ciel. Que vont-ils faire, baisser les notes, les supprimer, niveler vers le bas pour atteindre les objectifs, c’est d’ailleurs ce que voulait faire jadis une élue socialiste, faciliter l’obtention des diplômes de l’enseignement supérieur suivant le principe qu’il était préférable d’être universitaire pour obtenir un emploi. Bonne idée, donnons les diplômes, ce sera plus facile pour tout le monde.
Quant au marché du travail et à la création d’emploi, la Belgique s’est fixé comme objectif pour 2020, dans le cadre de la stratégie UE 2020, un taux d’emploi de 73,2 %. Nous voici rassuré, ils l’ont dit, ils font le faire…comment ????????
Dans sa deuxième partie le gouvernement va structurer sa stratégie de relance, de compétitivité et du pouvoir d’achat.
Bon, voyons ça !
« Le Gouvernement souhaite entamer un dialogue ouvert et coopératif avec respectivement les Régions et Communautés d’une part et avec les partenaires sociaux (via le Groupe des 10) d’autre part, afin d’identifier les mesures qui pourraient être mises en œuvre afin de renforcer les politiques menées aux différents niveaux de pouvoir. »
Ce qui vient d’être dit nous confirme que le gouvernement ne sait rien, il veut entamer un dialogue « ouvert et coopératif » afin d’identifier les mesures qui pourraient être mises en œuvre (à noter le conditionnel, on ne connait pas encore les mesures, mais les connaitrait-on, qu’on n’est pas encore certain de les appliquer…No comment !)
Ce qui me rassure aussi c’est que lors de la première réunion de concertation avec les partenaires sociaux du 3 juillet dernier, ils aient réussi à identifier 8 thèmes de travail (ils ont déjà les thèmes, mais pour les solutions, c’est autre chose):
- La norme et le coût salarial
- La modernisation du marché du travail
- Le salaire minimum brut interprofessionnel, y compris pour les moins de 21 ans.
- La réorientation de certaines réductions de charges
- La formation des travailleurs
- L’innovation et la R&D
- L’enveloppe bien-être
- La simplification administrative
Une procédure de suivi et de monitoring est mise en place via, notamment, le dépôt d’un rapport au Gouvernement tous les 6 mois sur l’évolution de cette stratégie et de l’efficacité des mesures prises(cette stratégie…quelle stratégie, quelles mesures concrètes ???)
Je me demandais où étaient les mesures concrètes, elles arrivent (avec des pistes de travail…on aime les pistes dans le milieu politique) dans la troisième partie de ce bel ouvrage multicolore.
Pour être concret, le gouvernement demande aux partenaires sociaux d’examiner, sur base du rapport technique du CCE, des pistes (note de ATB ; examiner des pistes, c’est concret ça ?) pour diminuer notre handicap de coût salarial par rapport à nos pays voisins, et ceci sans porter atteinte au système d’indexation automatique des salaires et des allocations, tant pour soutenir la demande intérieur (la consommation) et que de préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Par ailleurs, le gouvernement demande aux partenaires sociaux d’examiner les possibilités de relèvement du salaire minimum brut interprofessionnel, y compris pour les moins de 21 ans (C’est ça être concret, on ne doit pas disposer du même dictionnaire !)
Le gouvernement est composé d’ignares totaux et intégraux qui demandent aux autres ce qu’ils doivent faire. Ils interrogent syndicats et patronat ensuite ils attendent les solutions des autres. Navrant, que dire d’autre ?
Malgré cela ils nous annoncent des mesures concrètes.
- La réduction de cotisations pour les 3 premiers engagements par une PME (voir plan PME); - La réorientation de certaines réductions de charges au niveau des groupes cibles tels que les jeunes et les travailleurs âgés ou encore la création de places de stage à un coût limité pour l’employeur (voir plan Emploi) ;
- De nouvelles mesures de réduction de charges en faveur de l’Horéca ;
- Le renforcement des mesures existantes de réductions de charges en faveur de la recherche
On remarquera que ces mesures étaient déjà reprises dans la première partie de ce pénible labeur. Même structurer un rapport, c’est trop leur demander, bon je vais me taire, je pourrais devenir grossier (pénible leur présentation, mais il est vrai que les génies sont toujours incompris !).
On passe maintenant de l’emploi (après en avoir dit deux mots) à l’énergie, comme ça, d’un bond, sans prévenir que le chapitre emploi est déjà clos. Quel bordel cette note et je ne mâche pas mes mots !!!
Donc en matière d’énergie le gouvernement s’est fixé feux priorités ; une meilleure maîtrise de l’évolution des prix et une définition claire du nouveau modèle énergétique belge à moyen et long terme. Voilà donc le prix du gaz et de l’électricité gelé pour une période de 9 mois maximum. Le gouvernement nous annonce aussi qu’il va mettre en œuvre deux mesures structurelles essentielles pour préserver le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. La première mesure est une réforme structurelle du mécanisme d’indexation des tarifs de gaz et d’électricité, qui sera progressivement déconnecté des prix du pétrole. La seconde mesure concerne le système de soutien public à l’investissement éolien off-shore.
Deux centrales nucléaires seront fermées en 2015 (Doel1 et Doel2) et Tihange1 sera prolongé de 10 ans.
Après ce passage éclair auprès de notre politique énergétique on passe à la réorientation de certaines aides (pour être mal foutu, c’est mal foutu cette note de malheur !).
Pour vous donner une idée de l’étendue de mon malheur (la lecture de ce très mauvais travail), je laisse INTEGRALEMENT le paragraphe sur la réorientation de certaines aides.
« En ce qui concerne la réorientation de certaines réductions de cotisations sociales ou de prélèvements fiscaux, le gouvernement fédéral a demandé au Bureau fédéral du Plan d’examiner l’efficacité des mesures de soutien aux entreprises et de proposer des pistes de réorientation afin de renforcer la création effective d’emplois ou le maintien de l’emploi et de combattre les effets d’aubaine. L’étude du Bureau fédéral du plan a révélé que :
- le soutien à l’emploi axé sur les bas et moyens salaires a un plus haut rendement en ce qui concerne les emplois créés ;
- s’agissant du personnel R&D, la dispense partielle de versement du précompte professionnel a un impact important sur les activités R&D des entreprises de notre pays.
Lors de la discussion sur la réorientation de certaines mesures de soutien, le gouvernement demande aux partenaires sociaux de prendre en compte les constats du Bureau fédéral du Plan. Le gouvernement, quant à lui, améliorera après évaluation le cas échéant les dispositifs fédéraux de soutien à l’activité économique et à l’emploi afin de renforcer l’impact sur la création effective d’emplois ou sur le maintien de l’emploi. Les effets d'aubaine qu'entraînent parfois ces aides à l'emploi seront combattus. »
Voilà, débrouillez-vous avec ça et rappelez- vous que nous sommes dans le partie « Pistes de travail et mesures concrètes ». Moi, dans ce blabla, je ne vois rien de concret, j’y trouve plutôt du vague, du « je-sais-pas-quoi-faire-fais-le-à-ma-place », du vent, du vide et beaucoup d’ennui !
Personne ne doit jamais lire ces notes gouvernementales, elles sont tellement nulles, barbantes, sans intérêts que s’en est affligeant. Je suis consterné tant par le fond que par la forme de cette copie même pas digne d’un étudiant de première candi (on dit premier Bac maintenant je crois ?). Mon Dieu que c’est mauvais !
Le chapitre « coûts des facteurs de productions » étant clos (vous ne vous en étiez pas aperçu, moi non plus !), voici venir celui de la fiscalité.
Le gouvernement veut une simplification administrative drastique en matière fiscale (par contre il ne veut pas baisser drastiquement les impôts, la seule chose utile et nécessaire à faire pour la croissance et pour l’emploi). Il suivra toutes sortes de mesures prétendument simplificatrices dans les procédures nombreuses diverses et variées que je vous épargnerai, c’est sans réel intérêt puisque le fond reste, les taux d’imposition spoliateurs. Quelques chiffres seulement, en matière de crédit d’impôts où les personnes concernées seront gratifiées de quelques cacahuètes. Grand bien leur fasse !
Je rappelle que nous étions toujours dans la partie « mesures concrètes », je n’ai vu, ici, rien de très concret, c’est normal, ce gouvernement se fout de nous et ne connait ni la valeur des mots ni les nécessités de l’économie !
Nous avons vu le chapitre « coûts des facteurs de productions », ensuite celui de la fiscalité, maintenant voici arrivé le moment de s’attarder à celui qui concerne le fonctionnement des marchés (comprendre le secteur de l’énergie et des télécommunications).
Le Gouvernement décide :
- De renforcer l’Observatoire des prix.
- De réformer la procédure d’appel : Les objectifs formulés seront réalisés à travers la création, au sein de la Cour d’appel de Bruxelles, d’une Cour des marchés avec une composition adaptée, à l’initiative de la Ministre de la Justice.
- De réformer l’autorité de la concurrence.
Je me devais de vous le dire, mais, comme d’habitude, je ne vois rien de concret ou de révolutionnaire là-dedans. De la routine administrative pure, de l’œuvre gouvernementale type, un doux babil, rien d’autre.
Nous sautons au nouveau chapitre, celui de la recherche et de l’innovation.
Le Gouvernement décide :
- D’augmenter la dispense de 75% à 80% à partir du 1 janvier 2013 et d’instaurer un meilleur suivi de la mesure dont les modalités seront concertées.
- D’instaurer une plateforme transversale de veille technologique afin de fédérer les expertises disponibles à différents niveaux et d’offrir à toutes les entités du pays, au monde académique et aux entreprises une vision plus fine des forces et faiblesses de nos savoir-faire et une meilleure capacité à prévoir dans quels secteurs il sera rentable d’investir
- De renforcer les coopérations scientifiques avec les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), partenaires avec lesquels de tels échanges sont encore rares alors qu’ils peuvent, sans conteste, conduire au renforcement de très profitables relations économiques.
- D’une plateforme de concertation "recherche et développement (bio)pharmaceutique" entre l'industrie pharmaceutique innovante et le gouvernement se penchera sur diverses mesures de soutien aux investissements, dont l'optimalisation de la mesure de restitution des cotisations pharmaceutiques Inami aux firmes qui investissent en Belgique. L'optimalisation, via l'augmentation du plafond autorisé par la Commission européenne pour les cotisations, afférentes à l'année 2012, restituées de 35 à 42 millions d'euros, permettra d'augmenter de 2 millions d'euros les cotisations restituées aux firmes, sans toutefois dépasser le budget de 35 millions d'euros prévu pour cette restitution.
Alors, concret ou pas concret ? Pas concret !
Bon ça va, stop, j’ai assez souffert comme ça, je rends mon tablier, si vous êtes arrivés jusque-là, vous êtes courageux, il reste encore 5 chapitres, c’est insupportable, ces gens ne savent pas où ils vont, ce boulot est mal fagoté, mal structuré, mal écrit, aussi peu concret que possible, il laisse plus de questions ouvertes qu’il n’apporte de réponses, il est flou, répétitif, laborieux et approximatif malgré sa longueur. Ce texte traite encore de l’accès au financement, des PME, du soutien à l’emploi et du marché du travail. On restera dans la généralité, rien n’est précis, ou si peu dans ce fatras de déclarations stériles qu’on prend le risque de s’endormir à chaque ligne. Il est vrai que c’est une note-cadre, mais elle cadre de si loin qu’elle mériterait plus le nom de sans-note ou d’absence-de-note !
Je précise tout de même que le gouvernement constate sur plusieurs pages l’importance des PME et des entrepreneurs en Belgique, il constate aussi que notre pays est l’un des pays européens où le coin fiscal et parafiscal sur les revenus du travail est le plus élevé. Voilà un éclair de lucidité dans cette note administrative bien morne. En conséquence le gouvernement entend prévoir dans sa stratégie de relance, de compétitivité et de soutien au pouvoir d’achat, d’ambitieuses mesures destinées aux indépendants et PME, en matière d’accès au financement, de simplification administrative, de soutien à la création d’emplois, de la seconde chance et de soutien à l’internalisation des PME.
Seulement voilà, il a beau constater, le gouvernement ne fait rien qui pourrait dynamiser ou motiver les petits investisseurs et les indépendants. L’enfer fiscal demeure, la Belgique ne restera qu’une terre d’accueil pour les très riches fuyant l’impôt sur la fortune, les classes moyennes sont et seront lessivées. Le pouvoir socialo-arc-en-ciel est, à l’image du pouvoir socialiste français, figé dans la déclamation, dans le décret ou dans la parole. Il ne fait rien de concret, il parle et décrète que la croissance reviendra. Mais non, monsieur le Premier Sinistre, on se fiche de votre politique de soutien, de relance (comment ?), d’accès au financement et de toutes vos fantaisies inutiles, ce qu’il faut c’est beaucoup moins d’impôts, beaucoup moins de charges, la liberté totale de licencier, en un mot, la liberté et la reconnaissance de l’effort et du risque en étant justement payé pour les risques que l’on prend et pour le travail que l’on fait. Or, vous êtes un Rouge, vous ne comprendrez jamais rien au monde économique, vous et vos semblables êtes les fossoyeurs de l’économie et des libertés. Et ça, encore une fois, c’est factuel, il suffit de regarder comment le monde tourne, mais l’Europe est aveugle parce qu’elle est gérée par des apparatchiks « cons et fiers de l’être. »
Tiens, ça me fait penser que ce matin sur Télé-Matin (source Le Figaro) j’ai entendu que le socialiste Papandreou, ancien premier ministre grec et le « Dieu grec de la faillite » comme dira le journaliste, avait été recruté pour enseigner l’économie à Harvard. Que va-t-il apprendre à ses étudiants ; Comment planter l’économie d’un pays, creuser les déficits de façon abyssale et jeter la contestation dans la rue. Et, comme si cela ne suffisait pas, toujours selon le Figaro, il aurait aussi été nommé officiellement conseiller de Barack Obama.
Super, comme ça on joindra « le désastre Obama » Article Dreuz au désastre grec. Une vraie course des vainqueurs.
Je constate que le monde aime les socialistes, ils peuvent tout se permettre, tout rater, ce n’est pas grave, on les respecte, on les aime et on les engage à des postes clé. Allez comprendre !
Pour en terminer avec cette note gouvernementale, encore un dernier exemple pour illustrer la parfaite lisibilité et le grand intérêt de ce travail. Voici ce qui est écrit en page 16 (in extenso):
3.2.Les premières mesures concrètes :
Domaine n°1 : Compétitivité des entreprises et création d’emplois
Axe n°1 :Coûts des facteurs de productions
3.3. Coût et norme salariale
Voilà, quelque chose m’échappe peut-être, mais on passe du point 3.2 au 3.3, sans avoir développé le point 3.2. (Il n’y a que les titres en gras !). Donc, sur la compétitivité des entreprises et la création d’emplois…RIEN, pas un mot, pas une lettre. A quoi sert ce paragraphe à faire joli, c’est une question de point de vue ?
J’avais déjà survolé les mesures gouvernementales ou dirupéennes dans mon dernier texte Article , 11 petites mesurettes aussi utiles à résoudre les problèmes économiques que ne le serait le combat d’un gros incendie avec le contenu d’un dé à coudre. Je ne les reprends donc pas ici.
Un détail encore cette note-cadre n’a pas oublié non plus de nous laisser des fautes d’orthographe à des règles pourtant élémentaires (pluriel sans « s »), sans doute pour pimenter un peu un texte creux, ça n’agace pas du tout !
Enfin, quand on est nul, on est nul, les auteurs de ce bel ouvrage pourront toujours prétendre que la terre est plate, parce que, à mon avis, les socialistes pensent que la terre est plate, ou plutôt, ils pensent peut être qu’elle est carrée. En fait on ne sait pas très bien ce qu’ils imaginent, ce sont des utopistes, ils sont loin des réalités, loin de la logique, loin de la rigueur d’esprit, ils sont dans leur monde, un monde fou où l’on est absolument certain d’une seule chose…que la terre n’est pas ronde. C’est en tous cas ce que la lecture de cette note me confirme, ils ne sont pas nets ces gugusses, mais alors, pas nets du tout !
Rappelez-vous aussi, les politiques européens (comme on dit), les socialistes surtout, hurlent régulièrement sur les paradis fiscaux, évidemment ils préfèrent notre enfer fiscal particrate dont ils sont les auteurs…Mais, il n’empêche que, comme me le confie l’un de mes contacts au plus niveau bancaire, 1/3 des sociétés off-shore (basées dans les paradis fiscaux) sont au bénéfice d'associations et partis politiques divers et…de personnalités politiques qui bien entendu n'apparaissent jamais. Le secret étant la règle de l'off-shore. Faites comme je dis, mais pas comme je fais, très forts ces parasites politiques de tous les bords. Mais, chuuuuuuuuuut, il ne faut rien dire, ces cuistres pourraient s’offusquer et ils sont au pouvoir, ils pourraient s’en prendre à nous.
A propos des politiques, vous avez remarqué, avec l’approche des communales, ils sont de sortie, on les observe sur les marchés, dans nos rues, ils sont partout, plein de têtes nouvelles aussi pour ratisser large (mais qui n’obtiendront jamais les postes clé, pas folle la guêpe), ils veulent nos votes pour ensuite disparaître pendant 4 ans comme les cafards qui eux ne sortent que la nuit (je préfère les cafards, au moins ils sont utiles). Certains paradaient au Bois de La Cambre à Bruxelles lorsque j’ai entendu dire un jeune-homme, à côté de moi ; « On devrait toujours avoir des tomates avec soi quand une si belle occasion de les lancer se présente soudain ».
Voilà qui est bien dit, et…cela ne vient pas de moi. Des tomates, c’est ce qu’ils méritent et encore je suis gentil. Moi, j’ajouterais, des tomates et du balai, un grand coup de balai !
On pourra toujours me rétorquer que ce jeu politique est le prix de la démocratie et qu’il faut bien le supporter. D’accord avec vous, mais de quel jeu s’agit-il, celui de l’imposture socialiste et social-démocrate qui consiste à mentir en permanence au peuple en lui proposant des recettes qui ne fonctionnent pas, qui ne fonctionneront jamais, qui nous divisent (l’entretien de la lutte des classes) et qui ne servent qu’à élire des socialistes (ou assimilés). Moi j’appelle ça plutôt un jeu de cons ou de cocus et les cocus, c’est nous !
Tout cela au nom de quoi, de la paix sociale, soit, mais pourquoi la paix sociale devrait-elle nécessairement reposer sur le mensonge, sur l’imposture, sur la culture de la médiocrité et sur le nivèlement par le bas plutôt que sur la vérité, l’efficacité, la culture de l’exceptionnalisme et la collaboration entre tous. Le vrai de choix de société est là, seulement les forces au pouvoir fonctionnent suivant un modèle absurde, vieillot, obsolète dont elles sont habituées à tirer un maximum de profits…pour l’avoir construit. Ces forces sont contre le changement, contre toutes formes de changement. Elles aiment la continuité dans la gabegie à leur profit uniquement.
Dans ce pays tout est à refaire. Un exemple ; En Belgique, les syndicats paient les allocations de chômage. J’ai toujours trouvé ce système scandaleux puisqu’il donnait un poids complètement artificiel aux syndicats. En France, ce n’est pas le cas et seulement 8% des salariés sont syndiqués, chez nous +/- 50% des salariés sont syndiqués au nom justement de ces avantages accordés aux syndicats. Où est la démocratie là-dedans (sans compter que les syndicats et/ou les partis se servent certainement au passage – à vérifier) ?
D’après La Libre Article LaLibre 2/3 des belges trouvent, actuellement, anormal que les syndicats assurent le paiement des allocations de chômage.
Ça tombe bien, moi aussi, je propose alors qu’ils me rejoignent dans ma lutte pour la Liberté, pour la croissance, pour la création de richesses pour tous, pour une solidarité basée sur la collaboration des classes, pour le bon-sens, pour une bonne gestion des deniers publics et pour la Vérité.
Il ne tient qu’à vous !