Di Rupo et les plumes du paon du voisin

Le résultat n'est pas dans le dogme ou dans l'utopie

Posté par ATB le 12 juin 2012

L'analyse

J’avais analysé la déclaration de politique générale du 1er décembre 2011 et j’avais conclu par ces lignes : Ce plan laborieux est à l’image de ce qui a toujours été et qui nous a mis au bord du gouffre. Il est le reflet du passé, la continuité de l’échec et la négation du succès. Il est castrateur, démotivant, triste, inodore et tellement insipide que si c’était un plat, je n’en mangerais pas, d’ailleurs même mon chat n’en voudrait pas.

Ceux qui nous gouvernent ne nous voient pas, ne nous entendent pas et ne nous comprennent pas. Ils vivent seulement en vase clos loin des misères et des contraintes vulgaires du monde des gens normaux.

Pour que ça marche, il faut simplement plus de liberté et moins d’Etat, la recette paraît simple, mais elle est pourtant  .

Pour résumer en quelques mots, ce plan maudit contenait du bla-bla, beaucoup de bla-bla, il prévoyait plus de taxes, pas d’économies sérieuses de la part de l’Etat, il faisait quelquefois référence à des mesures qui ne veulent rien dire et il incarnait le collectivisme et le rejet des réalités humaines et économiques. Bref, c’était un « bon » plan socialo-collectiviste qui aurait pu être imaginé par des apparatchiks soviétiques ; tout un poème, un vrai régal pour les cocos, un véritable « tout-à-l’Etat » ou devrais-je plutôt dire, un véritable « tout-à-l’égoût ».

A l’époque, je concluais qu’ils étaient aveugles, sourds et qu’ils avaient la comprenette ensablée, je vous le confirme, aujourd’hui, comme l’attestent les dernières déclarations de Di Rupo, notre joyeux premier ministre qui déclarait sur RTL solennellement et avec assurance : "Aucun gouvernement n'a accompli autant de choses en aussi peu de temps" (ah bon, quoi ??) Article RTL 
Ce brave homme se réjouit parce qu’il a bloqué les prix de l’énergie jusqu’à la fin de l’année et que 50 % des médicaments qui sont prescrits par les médecins sont parmi les moins chers. Il a aussi fait de grands efforts sur le plan budgétaire mais il n’a pas touché aux pensions des deux millions de pensionnés. Voilà, c’est tout ce qu’il dira sur le plan économique, c’est peu, c’est même très peu et c’est surtout totalement insuffisant. J’y reviendrai plus tard !

Ce sont de vrais héros, c’est eux qui le disent (on est jamais mieux servi que par soi-même), ils ont sauvé la Belgique (ils ne l’ont certainement pas sauvé de la sinistrose gauchiste) et puis, cerise sur le gâteau, ils ont fait face à une crise de 541 jours dont ils sont sortis avec succès. Alléluia, Alléluia, gloire à toi, oh grand Dieu des socialistes, Di Rupo Ier, notre Sauveur !

Evidemment, ils s’applaudissent eux-mêmes, c’est plus facile, moi je leur botterais plutôt les fesses en leur rappelant que la crise politique, c’est eux qui l’ont créée de toutes pièces par leurs divisions imbéciles tous azimuts. La Belgique est simplement dans l’Etat où ces pitres particrates l’ont mise. Il y a plus de cinquante ans qu’ils cultivent les antagonismes, alors il ne faut pas s’étonner qu’on en soit arrivé là. Ils mettent le feu, crient à l’incendiaire, déboulent avec des petits seaux (et des grands sots), ensuite, tout ébahis, ils constatent que la maison a brûlé !

Pourquoi n’y-ont-ils pas pensé avant ?

Joëlle Milquet n’en rate pas une non plus, elle est Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de l’Egalité des chances (rien que ça et puis égalité des chances, c’est vite dit, parce que l’égalité des chances à diriger le pays et à devenir ministre est moins égale que celle qui consiste à être taillable et corvéable à merci !) a réagi aux propos tenus par le Premier Sinistre (pardon ministre) sur Bel Rtl, elle dira : "Sans ce gouvernement, ce pays n'existerait plus, je pense qu'on travaille comme des fous", a-t-elle expliqué. "Et je pense que ce gouvernement travaille bien, travaille fort, travaille vite et fait des réformes en profondeur. Il est en train de pacifier le pays avec la réforme institutionnelle, l'assainit au niveau budgétaire et en plus, le relance avec un plan de relance qui arrive et dont nous allons discuter dans les jours qui viennent. N'oublions pas que ce gouvernement a comme mission d'assurer la survie du pays, parce que ce qu'il aura réussi en 2 ans, cela permettra d'assurer un avenir à l'Etat ou pas. Et donc c'est un gouvernement qui doit être aidé plutôt que critiqué, parce que n'oublions pas que nous sortons de 500 jours de crise et que sans ce gouvernement je pense que ce pays n'existerait plus

Je serais curieux de voir ce « plan de relance qui arrive », encore ce vieux crédo éculé de la gauche socialo-cdhienne (par référence au parti CDH, pour ceux qui ne connaitraient pas la Belgique) qui s’imagine que la croissance ou la relance se décrètent ou se planifie…des nuls je vous dis, rien que des archi-nuls !

En outre, on ne devrait pas, selon elle, critiquer ce gouvernement, mais le soutenir sous prétexte qu’il aurait sauvé le pays et que ces génies nous auraient sortis de la crise. Est-elle très très bête, ou se fiche-t-elle de nous ?

Mais les deux, mon général, les deux !

Pour rappel ; La crise politique, c’est eux qui l’ont créée et si le pays devait sauter…c’était le choix des urnes. Nous saurons maintenant que la Dame Milquet et ses petits copains se fichent des urnes (ils ont bouté la N-Va dehors, en passant des accords entre eux et ils ont annulé la dotation publique de 430.000 euros du PP de Modrikamen, si c’est pas beau ça, eux des démocrates, mon œil !). Nous prendrons donc bonne note de ce beau discours et n’en oublierons pas non plus ce joli ton stalinien également mélange de langue de bois et de méthode Coué qui voudrait interdire toute critique. La dictature commence toujours comme ça, elle musèle d’abord le Peuple, ensuite elle construit des prisons, monte des murs, supprime les passeports…je continue, nous voilà avertis !

Bon, laissons un bon point à Di Rupo parce qu’il dira tout de même une chose juste, seulement une seule chose : « Créer de l'activité ! Croit-on que les pouvoirs publics vont le faire ? Il faut des investisseurs, des créateurs, des entrepreneurs, c'est à cela que nous travaillons. » Article Le Soir 

Sur ce point il a raison, entièrement raison, mais les investisseurs sont comme les mouches, on ne les attrape pas avec du vinaigre et le socialisme Di Rupéen est amer, très amer et en totale inadéquation avec  l’espace de liberté qui conduit l’esprit d’entreprise et les investissements ou les emplois qui en découlent. Ce ne sont que des mots, des formules qui sont prononcées pour plaire mais dont les recettes ne sont jamais appliquées. C’est Barnum, du grand cirque. J’y reviendrais aussi plus loin…

Le Bilan

Selon Pascal Delwit Article  « Di Rupo n’est pas naturellement autoritaire, il essaie d’y arriver pas à pas. Ce n’est pas un homme de retournements brusques. Il "manage" en essayant d’éviter que le feu prenne à la maison. Il y a deux inconvénients à la méthode. Le premier, c’est que c’est lent; le deuxième, c’est que les partenaires tiennent aussi compte de cette méthode et multiplient eux aussi des attitudes de retardement ».

Bref, ce n’est pas un chef (et c’est pas moi qui le dit), il est aussi le contraire d’un entrepreneur et c’est précisément ce qui manque à la Belgique et à l’Europe entière.

Selon Dave Sinardet (même source) : « Même si beaucoup de choses commencent à être faites, on manque quand même de cohésion dans le gouvernement. On n’a pas l’impression d’avoir une équipe avec un but très clair et une action homogène. Cela tient au fait que c’est une coalition disparate, de très à gauche à très à droite. Souvent, on voit que sur beaucoup de choses, il y a des conflits internes.

De plus, il n’y a pas non plus beaucoup de créativité : les recettes des uns et des autres restent très traditionnelles, il n’y a pas de souffle. Comme si le gouvernement était paralysé par son hétérogénéité qui l’empêche d’innover. »

Voilà qui est bien résumé, un gouvernement fait de bric et de broc, sans créativité, sans souffle et qui se tire dans les pattes. En clair, ce sont des braves gens sans visions, sans idées, sans charisme et sans caractère. Avec eux la Belgique est une Nation sans tête et sans âme qui tient debout grâce au seul travail d’une population intelligente qui bosse parce qu’elle et elle seule n’a pas le choix !

Je vous avais prévenus d’entrée de jeu, les plumes du paon sont les nôtres, elles ne sont pas les leurs. Ce sont des imposteurs, rien que de prétentieux imposteurs qui nous volent nos succès !
L’élite est dans la rue, elle n’est pas au gouvernement, voilà aussi l’un des nombreux paradoxes de nos démocraties qui envoient des sous-compétents au pouvoir. Les valeurs inversées, je me tue à le dire et à le redire.

La France aussi capote et elle capotera d’autant plus si le second tour des élections législatives devait confirmer une majorité PS au parlement.  Di Rupo se réjouissait de l’élection de « son ami » à la présidence française (c’est lui qui le dit). Ils étaient tous les deux Place de la Bastille à fêter l’évènement et, sans doute également, à compter les drapeaux rouges, les drapeaux communistes, les drapeaux noirs (symbole de l’anarchie), les drapeaux roses, les drapeaux algériens, tunisiens, palestiniens, marocains ou syriens. Ont-ils remarqué la quasi absence de drapeaux français, non, ils s’en moquent certainement puisqu’ils n’ont rien dit sur le sujet. Ils sont donc pour la diversité mais uniquement pour une diversité particulière, une diversité qui ne s’assimile pas et veut assimiler le pays d’accueil et qui place la France après son pays d’origine. Question de point de vue qui ne sera pas le mien, vous vous en doutez. En clair, notre identité nationale ne les concerne pas, ils préfèrent l’identité nationale des autres et ils ne cherchent que les voix, quitte à prendre celles de l’enfer.

Di Rupo dira : « C’est un moment de fête, c’est un ami qui devient président de la République », a déclaré à l’AFP M. di Rupo, invité de Martine Aubry à Solférino au siège du PS puis place de la Bastille où des dizaines de milliers de personnes ont salué la victoire de M. Hollande. »

Il ajoutera : « Les propositions de François Hollande en matière de relance de l’économie(…) auront un impact positif sur l’ensemble des européens et dans les instances européennes », a-t-il estimé, niant le fait que la France et la Belgique soient seuls face aux gouvernements conservateurs. « C’est une vision qui est totalement erroné. Il y a un mouvement d’intellectuels, d’économistes », a-t-il estimé. Il faut amplifier le mouvement et l’arrivée d’un président français qui a cette volonté est un fait important. En Europe, on doit maintenir un cap de rigueur pour éviter davantage de spéculation mais il nous faut une relance économique importante sans quoi l’ensemble des Européen vont davantage souffrir » Article RTL 

Quelle rigueur, le gaspillage socialiste, la négation du marché et des libertés, beau programme, en effet !

L’utopie socialo-communiste est la base de tous nos maux. Elle est démagogique par essence parce qu’elle prétend aider les « pauvres » et instaurer la justice sociale qui consiste, en fait, à stigmatiser la réussite et les méchants-employeurs-profiteurs. Elle cultive la lutte des classes et la haine de l’autre en assurant faire le contraire. Des menteurs et des profiteurs, les socialos ne sont rien d’autre. Ils cherchent à se faire élire, c’est tout et c’est aussi tout le mal de nos démocraties. Ils abusent de la naïveté des gens à des fins personnelles, nous le savons tous, même les médias classiques qui les couvrent le savent aussi, mais ils se taisent par crainte pour leurs places et pour leur avenir. La gauche est championne toutes catégories de l’épuration, il n’y a qu’à regarder ce qui se passe en France pour le moment. Nous ne sommes pas dupes !
Di Rupo est un mou, son pote François en est un autre, ils font une joyeuse paire, d’ailleurs « Pepe » sur Dreuz.info écrira les mots suivants sur Hollande posant pour la nouvelle photo officielle de la Présidence de la République : « Bref, finalement, cette photo va très bien avec le personnage. Triste, monotone, et toujours la cravate de travers. Il me fait penser à un épagneul breton que j’ai très bien connu. Pas très sympa pour l’animal j’en conviens mais la ressemblance est frappante, la cravate en moins bien sûr ».

Ces démocraties-là ont les héros qu’elles peuvent, quelle tristesse !

Bon, nous avons vu ce que je pense de ce gouvernement Di Rupo, mais qu’en pense Ernst & Young, au moins d’eux, on ne pourra pas dire que ce sont des fachos, des populistes ou des extrémistes, alors, voyons ça de près, pourquoi se gêner Source  ?

Selon eux (extraits adaptés), l’attractivité de la Belgique en tant que terre d’investissement menace toutefois d’évoluer négativement dans un proche avenir. Pour 1 personne interrogée sur 4, les mesures récentes du gouvernement « Di Rupo I » entraîneront même un recul direct des investissements. Par ailleurs, seule 1 entreprise étrangère sur 2 est certaine de rester en Belgique dans les années à venirLa pression fiscale (72 %) et les coûts salariaux élevés (63 %) restent par exemple les principaux handicaps structurels pour notre attractivité. L’étude montre aussi que 3 personnes interrogées sur 10 déclarent percevoir une ingérence de plus en plus marquée de la part des services publics

Pas moins de 47 % des investisseurs sont d’avis que l’instauration d’une réduction des coûts salariaux est une nécessité absolue pour rendre la Belgique plus attractive", explique Herwig Joosten, Managing Partner Tax d’Ernst & Young Belgique. "Un des points cruciaux à cet égard est sans conteste l’impact des récentes mesures (fiscales) du gouvernement Di Rupo I. D’après les investisseurs, le gouvernement doit à présent s’atteler d’urgence à la sécurité juridique et à la stabilité du climat entrepreneurial. Les récentes modifications successives des lois, la réécriture de certains textes, la complexité de diverses modifications de loi, la disposition générale anti-abus, etc. sont autant d’éléments qui entraînent une incertitude et ne stimulent en rien l’entrepreneuriat. Les investisseurs jugent cette incertitude négative pour la perception de la Belgique. Au final, cela détermine directement ou indirectement la présence de la Belgique sur la liste préférentielle des investisseurs étrangers."

Il devient à présent urgent d’avoir un débat réaliste sur le handicap salarial non concurrentiel de la Belgique au niveau européen et sur l’effet qu’exerce l’indexation automatique des salaires sur celui-ci”, poursuit Herwig Joosten. "Car toutes les statistiques confirment effectivement que la Belgique est ‘first of class’ en ce qui concerne les coûts salariaux et la pression fiscale très élevée qu’ils entraînent. C’est une situation difficilement tenable, et ce d’autant plus que des études d’autres organisations, telles l’OCDE, Eurostat, etc. corroborent les résultats obtenus.

Les investisseurs déclarent encore toujours percevoir la Flandre comme le moteur de l’attractivité belge. Quelque 37 % d’entre eux estiment en effet que la Flandre est la région la plus attrayante en matière d’investissements. On épinglera par ailleurs que parmi les entreprises déjà établies en Belgique, la Flandre et considérée comme la région la plus attractive du pays par 54 % des investisseurs. (Curieux…elle pas gérée par des socialistes note de ATB).

La Wallonie souffre toutefois d’un problème d’image auprès des investisseurs étrangers : 40 % déclarent que le manque de multilinguisme constitue un obstacle et 35 % pointent la puissance des syndicats comme un facteur dissuasif.

La confiance à long terme est essentielle. 

Pas moins de 61 % des investisseurs n’attendent aucune amélioration de l’attractivité de la Belgique dans les années à venir. Comparé à 2011, le nombre d’entreprises ayant des projets d’investissement dans les trois ans à venir recule de 9 %, passant de 30 % à 21 %. La tendance négative des trois dernières années (7 % d’investissements en moins) menace donc de se perpétuer.

Le poids de la présence d’institutions européennes et internationales ne doit pas être négligé lui non plus, car quelque 50 % des entreprises déclarent que cela a influencé leur choix d’investir en Belgique.
En résumé Ernst & Young nous explique ce que j’avais déjà dit, écrit et constaté depuis longtemps, il ne dit rien d’autre : Pression fiscale et coûts salariaux trop élevés, ingérence des pouvoirs publics, désordre juridique, rôle néfaste des syndicats et perte de confiance. Voici donc brossé le portrait type d’une société libéralo-dirigiste ou socialo-collectiviste, ce qui revient au même. Encore une fois, le succès est ailleurs, il se cache derrière la Liberté que les politico-oligarques-nomenklaturiens détestent.

En outre et comme dira Steven Vandeput (N-VA) : «le gouvernement « Di Rupo I » reste un gouvernement de taxation : «Pour détecter les économies, il faut prendre une loupe !»  Article Trends 

A ce jugement pour le moins désavantageux on pourra encore ajouter celui de la Commission Européenne Source Trends qui parle de la détérioration de la balance courante et de la compétitivité en déclin, du coût du travail qui a augmenté plus rapidement que chez les principaux partenaires commerciaux (Allemagne, France et Pays-Bas) et des nouvelles mesures fiscales qui n'allégeront pas la charge pesant sur le travail. Le paradoxe, pour moi, étant que la commission européenne par essence bureaucratique et plutôt dirigiste vienne donner des leçons de libéralisme au gouvernement Di Rupo. Je ne m’en plaindrai pas, et pour une fois, je m’en amuserai !

Comme dira Vladimir Boukovski : « L’Union Européenne n’est que la version moderne de l’Ex Union Soviétique et comme elle, elle connaîtra le même destin : éclatement de la zone euro et de l’Union européenne » : Video (à voir absolument)

Il terminera par ces mots : « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché » (elle me plait cette formule, j’aurais voulu l’inventer !).

Vite, une petite anecdote sur « l’efficacité » de la Commission. Ce matin sur « Télé-matin » (France 2), j’entendais que Michel Barnier, commissaire européen, voulait clôturer, lui-même, le dossier d’un dépôt de brevet européen. Pourquoi cet empressement, me direz-vous ?

La réponse est simple ; ce sujet pourtant essentiel, censé être à la base d’une Europe économique intelligente n’a pas encore été traîté définitivement. Il voudrait sans doute, lui aussi, se parer des plumes du paon (normal en politique !). Attention, ça va faire mal, très mal, le dossier traîne seulement depuis trente ans. Vous avez bien lu…trente ans !

Une équipe d’entrepreneurs aurait réglé le problème en dix minutes, pas eux, il leur faut trente ans, et un commissaire européen gagne près de 25.000 € par mois. A ce tarif, l’incompétence est très bien payée. Mais restez zen les gars, restez zen, tout va bien, on ne se fiche pas de nous. Y- a- qu’à raquer pour les nuls, c’est normal, on appelle ça le sens de l’histoire. Moi, ça me reste en travers de la gorge et j’appellerai ça le mauvais sens d’une très sale histoire, vous aussi sans doute ! 

Revenons-en au gouvernement.

Bon, je vais arrêter de tirer sur le pianiste Di Rupo, il est déjà presque mort allongé à côté de son instrument, on n’achève pas les grands blessés, on les soigne quand on a un cœur. Alors, soit, soignons le, mais de grâce, qu’il parte et qu’il arrête de nous gonfler de toute sa suffisance et de toute son ignorance, c’est usant !

Je pourrais encore dire que l’islamisme se porte bien en terre belge et européenne, on tue des juifs en abondance, quelques jeunes chrétiens aussi, on bute des policiers au nom de Allah  Akbar (Allahou Akbar ?), mais il ne faut surtout pas stigmatiser, malgré le fait que les assassins soient uniquement des islamistes et que depuis la dernière guerre il n’y a eu aucun juif tué par un extrémiste de droite. La gauche s’en fout et continue à voir le mal dans une extrême droite qui n’existe pas et à imaginer des crimes qui n’existent pas davantage.

Un de mes amis, un jeune juif de  vingt ans me rendait visite récemment. Le jeune homme est brillant, il est en 3eme Sciences-éco à l’ULB, il venait de réussir un gros examen et il pensait être classé le premier de toute sa section pour cet examen (Solvay tout de même). Il voulait partir terminer ses études en Suisse ou aux USA, nous lui avons conseillé, un ami et moi-même, de terminer plutôt ses études en Belgique et de faire ensuite éventuellement un MBA  dans une université américaine de référence (Harvard ou dans une université équivalente). C’est sans doute ce qu’il fera !

Lorsqu’il m’a quitté, il m’a dit, d’un air triste que l’avenir économique de la Belgique le préoccupait (on le comprend) et que la sécurité des juifs en Europe le préoccupait encore davantage (on le comprend aussi). Il préfèrera faire carrière aux USA et en tous les cas dans un pays de Liberté (économique) qui respectera également les juifs. Il quittera sans doute la Belgique, comme tant d’autres…Alors un grand merci à nos gouvernementaux si fiers mais pourtant aveugles, sourds et ânes-alphabètes économiques (vous connaissez ma formule) qui se glorifient tant de leurs succès imaginaires. 

Pour ma part, je l’ai déjà dit, j’aime, avant toute chose, la Liberté qui ne se conçoit pas sans liberté économique. Cet amour de la Liberté me conduit inévitablement à aimer l’Amérique et également Israël parce que comme disait Le grand économiste George Gilder : « ceux qui aiment l’être humain, la liberté et la réussite aiment Israël. Ceux qui détestent l’être humain et la liberté, et qui veulent détruire tout ce qui ressemble à la réussite détestent Israël (source Dreuz.info) »

Rien n’est jamais acquis, il faut se battre et ne jamais abandonner.

Le résultat n’est pas dans le dogme ou dans l’utopie, il sera toujours dans la connaissance, dans le travail et dans l’effort, il ne sera jamais ailleurs.