En Europe, rien ne va plus mais, pour s’en sortir, certains pays ont choisi de s’enfoncer toujours plus dans le dogme, le repli sur soi et l’ultra-gauchisme. Comprenne qui pourra, ça ne marchera pas !
L’Europe n’est pas libérale comme tous les couillons nous le chantent à l’unisson, elle n’est même pas libérale du tout !
En fait, elle est socialiste-démocrate parce qu’elle croule sous les dogmes, les dettes, les dépenses publiques, les déficits, le manque de liberté économique, l’étatisme omniprésent, les lourdeurs administratives, les impôts, les charges, le chômage, le coût de sa main d’œuvre, le manque de flexibilité du marché du travail, l’aberration de sa monnaie constructiviste (comme tout le reste !) et…la bêtise.
Ouf, j’ai tout dit, enfin presque, l’essentiel certainement, sinon je devrais y consacrer la journée entière…
Pour remédier à cela, les partis populistes de gauche (et de droite !) veulent appliquer les mêmes recettes que celles qui ont déjà été appliquées, mais en pire et en fermant cette fois les marchés par l’adoption d’un « protectionnisme adapté ». Adapté à quoi ? A la faillite de notre économie sans doute !
En effet, dans la réalité, le protectionnisme ressemble tout même un peu au vieux principe du blocus économique. Dans l’histoire, nombreux sont les chefs de guerre qui ont imposé un blocus à leurs adversaires pour les ruiner, les affamer et les vaincre ensuite. Napoléon aura été le premier à imposer un « blocus continental » au Royaume –Uni pour l’empêcher de commercer avec le reste de l’Europe. Il voulait l’affaiblir et de le vaincre dans la foulée (l’Europe fera la même chose avec la Russie de Poutine !). C’est ça que veulent ces partis populistes, nous affamer et détruire notre économie (bon, c’est déjà fait !), c’est à pleurer. Quels tocards !
Les politiciens de tous les bords n’ont rien compris, ils combattent le libéralisme (ne savent pas ce qu’il est) et réagissent comme si les Nations étaient des adversaires qui faisaient des bénéfices sur les pertes ou les échecs des autres. Ça, c’est la pensée formatée, celle qui imagine aussi que la richesse se partage parce qu’elle se présenterait sous la forme d’une tarte dont la taille est prédéfinie et qu’il faudrait répartir entre tous. Or les richesses croissent (elles ne sont pas statiques) en fonction du dynamisme des acteurs économiques et on ne « partage » pas des richesses, on rétribue les différents intervenants en fonction de leur travail et des risques qu’ils prennent.
Pour les pays, le même raisonnement s’impose, il faut produire plus partout (non, il ne faut pas produire uniquement plus de bagnoles ou de machines à laver, il y a les services, regardez Facebook, Google…), « un pays s’enrichit du succès de l’autre, il ne s’enrichit pas de son insuccès, il s’en appauvrit… ».
Combien de fois n’entend-on pourtant pas à la télévision qu’une meilleure santé économique des USA nous tirera vers le haut en dopant (un peu !) notre PIB, ce qui est vrai, mais ce qui est aussi la preuve que nous profitons favorablement des échanges (Say !) , alors pourquoi ne pas pousser le raisonnement au fond de sa logique et en conclure définitivement qu’une économie ouverte est plus profitable aux nations qu’une économie fermée ou « protégée » ? Bizarre non !
Seulement, il n’y a pas lieu de pavoiser, si les échanges avec les USA seront favorables, ils ne le seront que pour les acteurs économiques concernés, directement ou indirectement, la plus grande partie des intervenants économiques et du public n’en profitera pas du tout. Donc il faut un pays ouvert ET une économie nationale libérée des contraintes folles qui pèsent sur elle. C’est une évidence !
Les journalistes de ces médias et les politiciens devraient lire JB Say et sa loi des débouchés. Nous gagnons des échanges internationaux, plus ils sont fructueux et nombreux, plus nous gagnons. L’Europe crève de l’ignorance de ces gouvernants de malheur, de leur vue à court terme, de leur opportunisme et trop souvent de leur bêtise aussi.
Après avoir lu Say, qu’ils se jettent sur les philosophes et les économistes libéraux comme John Locke, David Hume, Adam Smith, Turgot, Say, Bastiat, Montesquieu, Condillac, Menger, Mises, Hayek, Rothbard ou Milton Friedman (y a du boulot !)…Mais ils ne le feront pas, d’ailleurs, le feraient-ils ? Ils n’y comprendraient sans doute strictement rien.
Ben oui, qui a dit que les politiciens étaient des gens intelligents et instruits ? Certainement pas moi, parce que je pense exactement le contraire (faut pas généraliser, y en a bien un ou deux, cachés dans une armoire qui doivent avoir quelques neurones…Enfin, peut-être, j’ai pas encore trouvé l’armoire, mais je cherche !).
Donc, à défaut d’avoir la parole (qui donnerait la parole à un fasciste libéral ?), j’avais décidé d’écrire, mais, comme je l’ai déjà signalé, écrire est aussi une déchirure quand on s’en prend aux questions fondamentales qui régissent l’organisation de la société. Ça, c’est chasse gardée, les médias et les partis politique auto-proclamés « de pouvoir » veillent au grain et vous condamnent systématiquement au silence. L’effet « Charlie » (quesako ?) n’y changera strictement rien parce que Charlie doit inévitablement être de gauche pour avoir le droit d’ouvrir son clapet, s’il est de droite ou s’il est libéral, ce qui est mille fois pire, il n’a qu’à fermer sa gueule et passer son chemin ! Nous le constatons tous les jours.
D’ailleurs Ruquier qui était très Charlie, lui aussi, regrette maintenant d’avoir donné la parole à Éric Zemmour .
Il dira ; « Oui je le regrette, car je suis en train de me rendre compte que j'ai participé à la banalisation de ces idées-là » (ah bon, y a des idées qu’on ne peut pas avoir ??). Ce qui confirme ce que je viens d’écrire, les uns ont droit à la parole, les autres ne l’ont pas et ça, c’est un homme de gauche qui le veut et c’est moi qui vous le dis !
Alors, effet « Charlie » ou effet « charlatan » ? Posez la question, c’est y répondre !
Que vous faut-il de plus pour enregistrer une fois pour toute que la gauche est liberticide, tyrannique, odieuse, menteuse, manipulatrice et accessoirement parfaitement crapuleuse ?
Qu’elle vous fiche à l’asile en psychiatrie punitive pour « reprogrammation » du cerveau comme au temps « béni » de l’URSS où les tyrans locaux amenaient la pluie (plutôt d’acide et non acide) sur leurs opposants et le beau temps sur leur propre pomme !
Je suis certain que les dirigeants socialistes rêvent secrètement d’appliquer de telles mesures chez nous. D’ailleurs ils ne se gênent pas, n’ont-ils pas interné de force (eux ou leurs copains) et de manière tout à fait injustifiée, sinon pour des motifs politiques, notre ami le professeur Jean-Louis Caccomo qui a vécu ensuite un véritable enfer et subi des conditions « de détention » épouvantables dignes d’un autre siècle et d’un autre monde.
On croit rêver ou plutôt cauchemarder, il faut absolument lire l’article que je donne en référence, il est l’œuvre de François René Rideau, il est écrit de mots justes, de mots de feu, de force et de passion, il se termine en apothéose par une maxime affutée comme le couteau bolchévique prêt à vous trancher la gorge :
« Vous aurez beau vouloir vous désintéresser du socialisme, le socialisme s’intéresse à vous. Vous pouvez ne désirer que vivre en paix, les socialistes vous ont déclaré la guerre, à vous ainsi qu’à tout ce qui fait la civilisation. Honte à vous si vous ne savez pas reconnaître vos ennemis mortels, et placez vos espoirs sur le secours que l’un d’entre eux vous apporterait peut-être contre l’autre ».
Triste, mais réaliste, merci FRR !
Alors, on comprendra que si écrire, dans ce contexte de mensonges, de manipulations, de mort et de merde (les 4 M, hahahaha !), est une véritable déchirure, cela devient aussi un cri, un hurlement silencieux perdu dans le vent, le vide et la tourmente créée par des tyrans socialistes fous, bêtes et méchants…
Pour en revenir à l’économie ; les plans que l’extrême gauche veut appliquer ne marcheront pas, c’est logique pour quelqu’un qui comprend les hommes et l’économie, mais, le but n’est peut-être pas là, l’extrême gauche est au pouvoir en Grèce, c’est assurément ce qu’elle veut, elle ne veut sans doute pas autre chose et ça, c’est aussi dans la logique, mais cette fois, la logique politicienne qui agite l’Europe des nullards, des lâches et des faux-culs ! Le but ultime ; la quête du pouvoir, à n’importe quel prix, surtout celui du mensonge et de l’imposture.
Hélas, celui qui sauvera l’Europe n’est pas encore arrivé, il ne s’annonce même pas encore sur le marchepied du pouvoir réservé uniquement aux lèche-bottes, aux copains et aux familles des pitres éternels qui nous gouvernent avec la seule passion de s’en mettre plein les poches.
Pourtant ce sauveur arrivera, le seul problème est de savoir quand, car, comme me disait un vieux coq de mes amis ; il viendra sans doute le jour improbable où les poules auront des dents !
En attendant, nous nageons dans le socialisme (avoué ou non), et si, ni la gauche, ni la droite n'ont jamais entrepris les réformes qui s'imposaient au pays ou à l’Europe entière c’est parce qu’ils sont tous incapables de comprendre qu’il faudrait pratiquer une réelle politique de l'offre, la seule susceptible de nous tirer vers le haut en restituant la confiance et en offrant aux entrepreneurs l’occasion de créer les entreprises et les emplois en libérant les contraintes de toutes natures qui pèsent sur eux.
Je reste également persuadé, qu'au-delà du goût pour les dogmes et l’utopie socialiste, il y a également énormément d'ignorance dans la classe politique européenne qui pratique exclusivement le nivellement par le bas au nom d’un clientélisme de bas-étage au lieu de cultiver et d'encourager l'exceptionnalisme humain. Quand on évolue éternellement au ras des pâquerettes on finit par rester le nez cloué au sol et on n'est plus capable de s'élever à un minimum de hauteur. On peut toujours gratter comme une poule, mais on peut aussi voler comme un aigle royal, c’est une question de nature, de carrure et de hauteur d’esprit.
Je préfère les hauteurs rafraîchissantes du ciel à la poussière oppressante du sol. A force de bouffer la poussière les gouvernants se sont abîmé la vue, l’ouïe et l'odorat, on ne peut rien attendre d'eux, non, vraiment rien sinon les mêmes recettes, les mêmes refrains...
Tiens voilà mon chat qui arrive pour me saluer dans un doux ronron, je me demande si on ne devrait pas lui confier la tête du gouvernement, il ne fera pas pire que Valls, Monsieur Patate ou tous les autres parce que finalement une absence de gouvernement vaut encore mieux qu'un gouvernement constitué exclusivement de bras cassés idiots et dogmatiques.
Chercher l’efficacité d’un gouvernement c’est oublier que la politique n’est qu’un outil au service des partis pour prendre et disposer du pouvoir. Si l'objectif était de créer les conditions idéales d'une économie saine et efficace, tout le monde appliquerait les règles du libéralisme, seulement voilà, l’application de ces règles-là priverait les politiciens de leur pouvoir quasi absolu et de leurs privilèges importants, nombreux et variés.
Dans un monde libre idéal, les politiques sont les gardiens de nos libertés, pas de leurs privilèges, mais en réalité, ils se foutent de nos libertés, ne pensent qu’à leurs privilèges et tirent à vue sur quiconque voudrait les déloger.
Je ne vois pourtant qu’une seule solution pour créer la relance économique, celle que ces crétins appellent pourtant à haute voix en faisant pourtant tout ce qu’il faut pour qu’elle n’arrive jamais ;
Réinventer la Liberté ! Personne ne propose cette méthode, ni à gauche, ni au centre, ni à droite, c’est consternant, mais c’est la preuve également que la politique et la réalité économique ne font pas bon ménage, ce sont deux mondes parallèles qui, par définition, ne se rencontreront jamais !
En mai dernier je m’étais lancé dans une réflexion économique générale basée sur des faits, pas sur des théories fumeuses, en voici, et pour rappel, les éléments-clés.
- Capitalisme de connivence : L’Etat pousse les banques à lui prêter de l’argent, il désignera un « Primary dealer » parmi elles qui se gavera de commissions en contrepartie de sa mission de placement. Les dettes de l’Etat feront les bénéfices des banquiers, oui, mais si l’Etat est mal géré ce n’est pas de la faute des banquiers mais celle des gouvernants. Il ne faut pas tout inverser. Les banques (généralement les banques d'affaires et les grandes banques) qui veulent avoir le privilège d'émettre et de distribuer les obligations d'état (« Market Maker ») doivent alors acheter si tout le monde vend (tu parles d’un cadeau empoisonné !).
- En Belgique l’Etat a gagné SIX MILLIARDS d’euros en sauvant les banques belges. Les petits actionnaires ont perdu combien ?
- En France, dans le cadre de la vente de SFR, le ministre Montebourg et l’Etat faisaient pression sur Vivendi et menaçaient également SFR de contrôle fiscal si les uns et les autres ne se pliaient pas à leur attente. Vous avez dit liberté ? Où ça ?
- L’euro est une non-monnaie, la monnaie est un moyen d’échange, elle ne crée ni la croissance, ni l’emploi. Les politiques keynésiennes qui suivirent la première guerre mondiale conduiront à une extension ininterrompue et massive de la place de l’Etat dans l’économie et à une hausse corrélative des impôts, de la dépense publique et de la dette publique. La crise mondiale de 1973, l’échec de toutes les politiques de « relances keynésiennes » des années 70 ont conduit (aux USA, pas en Europe, je l’aurais remarqué !) au retour en grâce des « thèses monétaristes » (libérales pour nous en Europe) de l’école autrichienne (Menger, Mises, Hayek) ou de l’école de Chicago (Friedman, Stigler, Sowel). Leurs conceptions ont conforté le système des taux de change flottants et les politiques libérales de dérégulation financières et monétaires. La liberté…ça fonctionne !
- Le Serpent monétaire européen et le Système monétaire européen étaient une conséquence d’une règle arbitraire, pas du marché, cela n’a pas marché ! Le marché finit toujours par l’emporter. La contrainte…ça ne fonctionne pas !
- En Belgique presque tous les experts économiques écoutés sont à gauche, ils n’aiment pas le marché (ou pas suffisamment), parlent souvent de régulation et veulent « réduire les inégalités » par la contrainte de l’Etat ou par l’augmentation des taxes des « plus riches ». Aucun d’entre eux ne parlera de libérer l’économie, pourtant la seule solution utile et nécessaire !!!! Help !!!
- La crise financière de 2007 est due au dirigisme de l’Etat, pas au marché libre. Qui le dit ? personne !
- En avril/mai 2014, des « experts » nous expliquaient que l’euro était trop fort, les faits démontraient le contraire. Dogme quand tu nous tiens !
- La Belgique connaissait des records de faillites, une chute de la croissance (en fait elle était négative) et pourtant les comptes d’épargne belges étaient bien garnis ce qui n’a pas arrangé le sort des entreprises. Le gouvernement lorgnait sur les comptes d’épargne, mais, le problème est ailleurs, le gouvernement n’a rien compris, c’est normal, il est là pour ça !
- Un mythe keynésien qui s’effondre : Le « Center for policy studies » établit qu’il n’existerait en réalité aucune corrélation positive entre croissance économique et dépenses d’investissement public, quelle que soit leur nature. Les conclusions sont identiques en matière d’infrastructures (l’argent public est détourné du privé par un Etat prédateur et plus d’investissements publics correspond à moins d’investissements privés). Pan, en plein dans le pif !
- Conclusion : Il ne manque que deux choses pour conduire l’Europe ou la Belgique au succès ; La Liberté et le respect du marché. Nous en sommes très loin !!
Je dépeignais un contexte économique fait de contraintes, d’étatisme, de bénéfices pour l’Etat, de dogmatisme (la monnaie et la gestion financière des entreprises), de faux principes affirmés (l’euro est trop fort, la crise financière de 2007 !), de faillites d’entreprises, d’experts économiques gauchisants aux œillères bien en place et du mythe keynésien de la dépense publique.
Où en sommes-nous depuis cette époque ? Nulle part, non seulement on tourne en rond, mais on empile aussi tous les mauvais choix, ceux qui nous conduiront au désastre et c’est ce que nous verrons maintenant !
Les ânes ne buttent pas deux fois sur la même pierre, les politicards oui et même plus encore !
Les mauvaises idées
Les politiciens de tous les bords n’ont, en matière économique, que de mauvaises idées (et aucune connaissance), c’est sans espoir !
Je ne pourrais donc pas reprendre les propos de tout le monde ici, il faudrait réaliser un document aussi volumineux que « l’Encyclopédie Universalis » pour recueillir toutes ces bêtises, je n’en vois pas l’intérêt et ne dispose d’ailleurs pas du temps nécessaire pour le faire.
Alors, voici quelques morceaux choisis au hasard de mes rencontres télévisuelles…
Le 8 mai 2014, Corinne Lepage s’exprimait sur Télématin, elle se dira en faveur d’une l’Europe des citoyens et contre les grands lobbies. Magnifique ! Comment va-t-elle procéder ? Je ne sais pas, elle non plus ! Nous voilà bien avancés. Au fond, la politique c’est ça, on vient dégoiser des banalités ou des idioties, ensuite on se barre et rien ne changera, ni maintenant, ni jamais !
Ses grandes idées : l’emploi et l’économie…Ayant observé que l’Europe représente la première puissance du monde, le 1er PIB du monde et le 1er marché de consommateur du monde, elle propose une PIC (non ce n’est ni une blague, ni une pique, c’est comme la PAC nous dira-t-elle – politique agricole commune- aïe, aïe, aïe) c’est-à-dire ;
« Une politique industrielle commune qui permettrait sur les grands marché (l’énergie et le numérique) d’avoir des leaders mondiaux et des PME extrêmement puissantes ».
Vous avez pigé quelque chose à cette foutaise ? Moi rien du tout, c’est quoi ce patagon grotesque, ces raccourcis ridicules qui ramènent soudain cet immense marché à deux uniques éléments ; l’énergie et le numérique, pourquoi ce choix limitatif et qu’est-ce que l’Etat pourrait venir y faire, foutre le bordel comme il le fait d’habitude ? L’Etat entrepreneur, revoilà le vieux mythe de la gauche et de ces politiciens qui ne savent déjà pas se prendre en mains eux-mêmes. Au fou, comme si les grands entrepreneurs du secteur l’avaient attendu !
Elle poursuivra ses divagations en imaginant un programme pour les jeunes (comme quoi, tout est histoire de décrets avec eux, il suffit de vouloir et de le dire, mais qui va créer les entreprises et les emplois, mystère et boule de gomme !):
« Chaque jeune européen doit être à même de mener à bien son projet de vie, d’où un revenu minimum pour chaque jeune de 18 à 25 ans ». Super, comment on fait ? Je sais pas, elle non plus ! Renversant !
Maintenant que la question des grands marchés et de l’emploi des jeunes est réglée (selon elle), Corinne Lepage embrayera sur « l’éthique et la démocratie », elle décrètera : « les lobbies, le trafic d’influences, les paradis fiscaux et la fraudes fiscales, tout cela doit absolument cesser avec un encadrement et un encadrement sanctionné, donc nous proposons qu’il y ait à l’échelle européenne une sanction pour tous ceux qui commettent des infractions de nature communautaires qu’elles soient foncières ou environnementales et pour la santé et l’environnement un tribunal européen pénal ». C’est dit et avec autorité, les politiciens aiment l’autorité, mais l’efficacité ils ne doivent pas aimer, parce que rien ne fonctionne jamais, sauf quand il s’agit de nous coller des impôts, des charges et des emmerdes sur le dos !
Encore une fois elle s’exprime de façon brouillonne et presque incompréhensible. On constatera aussi que pour l’essentiel elle veut s’en prendre aux conséquences d’un système absurde, la cause ; l’enfer fiscal qui écrabouille les citoyens, elle n’en parle pas parce qu’elle n’imagine même pas la situation, c’est pitoyable. Le reste ; les trafics d’influence, les lobbies, c’est l’affaire des politiciens, qu’ils balaient devant leur porte, pourquoi le feraient-ils maintenant alors qu’ils ne l’ont jamais fait ??? Encore des velléités !
Le journaliste cette fois lui dira ;
« L’Europe est synonyme de chômage, d’austérité ? Oui(répondra-t-elle), mais s’il n’y avait pas eu l’Europe je ne suis pas sûre que nous n’aurions pas vécu la crise de manière beaucoup plus douloureuse. S’il n’y avait pas eu l’Europe je ne pense pas que nous emprunterions au taux auquel nous empruntons aujourd’hui ». Quel est son avis sur la situation économique européenne ? Sa réponse prouve qu’elle n’en a aucun, puisqu’elle ne répond pas, elle se borne à répéter ce qu’elle entend de la bouche des européistes convaincus ; La situation serait pire sans l’Europe et les taux d’intérêts seraient plus hauts (on les manipule, contre tout bon-sens économique pour que les Etats remboursent moins d’intérêts-bravo ! ) ! Tout ça n’est pas très constructif, mon chat (toujours lui) aurait fait mieux, au moins il se serait tu…faute de savoir.
Sans doute très satisfaite de ses réponses creuses, Corinne Lepage proposera un dernier volet. Elle dira :
« Il faut créer une dynamique européenne, sur la crise ukrainienne, je me sens humiliée comme européenne que nous ne soyons pas en capacité de parler d’égal à égal avec Monsieur Poutine et que ce soit Monsieur Obama qui aille faire la police, si je puis dire. Oui, il y a Van Rompuy et Ashton mais ils ont été choisis pour ne pas faire d’ombre à nos chefs d’Etats et de gouvernements….il faut des représentants puissants en Europe et une locomotive européenne et c’est ce que nous proposons avec « cœur d’Europe » : une réunion des Etats qui de manière volontaire serait d’accord pour que dans les 5 ans nous ayons une harmonisation fiscale, un salaire minimum européen et de lancer de GRANDES POLITIQUES. On vient de décider à 10 la taxe sur les transactions financières et bien nous proposons de généraliser le système, avoir une politique de défense commune, une politique de l’énergie commune, tout ça est de nature à redonner confiance et que nous européens soyons fiers de notre continent. »
Mais quelle soupe ce bazar, son plan soulève plus de questions qu’il n’amène de solutions, c’est affligeant !!!!
Comment créer une dynamique européenne ? Elle ne le dira pas. On a vu également la façon dont l’Europe s’est distinguée en Ukraine (hahahaha !). Ce n’est pas sa « locomotive européenne » interventionniste basée sur un diktat politicien qui arrangera les choses, au contraire ! Elle ajoute encore aux lourdeurs qu’elle veut nous infliger quelques taxes, histoire de gripper définitivement la machine économique et elle s’embarque alors joyeuse et en sifflotant sur l’idée (qui n’est pas neuve, mais largement réchauffée) d’une défense commune et d’une politique de l’énergie commune. Rien que ça ! Y a du boulot, déjà que les politicards ne s’entendent pas au niveau national, on va bien se marrer !
Quant à l’euro, ayant bien appris sa leçon par cœur, elle nous dira : « L’euro est trop élevé, mais l’euro est devenu une très grande monnaie mondiale ». Foutaise, je venais de démontrer le contraire et pour ce qui est de la « très grande monnaie mondiale », elle se fiche royalement le doigt dans l’œil, aujourd’hui l’euro décroche et on se demande même s’il va terminer l’année. Pour une très grande monnaie, c’est une très grande monnaie, en effet (ce sera l’objet d’un autre chapitre).
Bref, elle fait fort la mère Lepage, très fort, enfin, c’est dans la ligne de la pensée-unique européiste, Junker est content, très content même, ouf, on respire.
Non contente d’être arrivée jusque-là et n’ayant toujours pas perdu son souffle, voici cette brave dame nous confier maintenant avec force et conviction que :
« La BCE a deux objectifs : la croissance et la lutte contre l’inflation ».
Là, j’ai cru que mes oreilles allaient tomber parce qu’évidemment, la mission de la BCE n’est pas celle-là, pas tout à fait du moins ou même presque pas du tout. En effet, les missions fondamentales de la BCE sont celles-ci :
- définir et mettre en œuvre la politique monétaire de la zone euro ;
- conduire les opérations de change ;
- détenir et gérer les réserves officielles de change des pays participants (gestion de portefeuille) ;
- promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement.
That’s it ! Imaginer que la BCE a en charge la croissance de la zone euro est digne d’un roman de science-fiction, c’est archi faux ! La croissance est le résultat de l’activité économique d’un pays, laquelle est tributaire des agents économiques, les individus ou les entreprises (privées en général). Croire que la BCE est animée d’une action magique sur l’entièreté de l’économie de la zone euro démontre une ignorance crasse du fonctionnement de cette institution en particulier et de l’économie en général. Il est vrai qu’on n’est pas politicien pour rien, un politicard ne sait rien faire et ne pige rien, preuve vient encore d’en être faite !
Pour en revenir à Corinne Lepage, elle dira ;
« La lutte contre l’inflation, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle est gagnée ». L’affaire est réglée, OK Corinne, si vous le dites !!!
Elle poursuivra et c’est là que ça devient marrant (ou triste et affligeant suivant l’angle sous lequel on se place) : « La BCE doit maintenant mettre le paquet sur la croissance, je suis favorable aux euro-bonds, je suis favorable à ce que la BCE puisse prêter de manière à asseoir la croissance en Europe et les investissements…il faut que la BCE mette le turbo sur la croissance et…comme l’Europe n’est pas endettée, l’Europe pourrait emprunter elle-même de manière à financer les grands investissements dont nous avons besoin, cela permettrait d’avoir en même temps un frein sur la dette publique et un accélérateur sur la croissance, c’est ce dont nous avons besoin… »
Pauvre Corinne Lepage qui a entendu braire un âne, mais ne sait pas très bien dans quelle écurie. Elle fait un amalgame de tout, elle ne comprend strictement rien et comme elle ne pige rien, elle utilise le jargon d’un gamin de 12 ans pour s’expliquer. C’est quoi « mettre le paquet ou le turbo sur la croissance », ça ne veut rien dire, ensuite elle veut ajouter des dettes aux dettes (faire de la cavalerie), financer des grands investissements (lesquels ??) qui freineraient la dette publique et accéléreraient la croissance. Comment diminuer la dette publique en s’endettant davantage, c’est stupidissime ! Ce qu’elle dit est lamentable et digne d’une très mauvaise politique keynésienne de relance par la demande (la seule que l’Europe et les experts économiques de gauche connaissent), même Keynes n’y comprendrait plus rien. Ce qui est sidérant c’est que des nullités pareilles soient invitées sur les plateaux de télévision pour déconner comme ça. Evidemment, avec eux les oligarques européens ne risquent rien, le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne sont pas mis en danger par de telles pitreries, ceci explique sans doute cela. Il faut sauver le système, le système qui maintient cette cohorte d’ânes au pouvoir. Les jeux sont pipés, largement pipés, dindons nous sommes, dindons nous restons !
Vous me direz ; On se fiche de ce que dit cette élue écolo française ! Je vous répondrai que non, parce que nous sommes dans l’Union Européenne et que, chez nous, les politicards tiennent le même discours et quand ils ne le tiennent pas directement, ils appliquent tous, peu ou prou, la même politique économique, quoiqu’ils disent…En fait il n’y a qu’un seul parti qui dirige l’Europe, celui de l’imbécilité, de l’ignorance et de l’utopie. Appelons ce parti le « parti de l’imbécilité de l’ignorance et de l’utopie », soit le P.I.I.U.
Longue vie au P.I.I.U. et à tous les couillons qui l’animent !!!
Nous étions en France le 8 mai dernier, nous voici en Belgique le 13 mai 2014 avec le débat entre Magnette (PS) et Bart De Wever (N-VA).
Magnette dira que pour répondre à la crise,
« On (le gouvernement) a réduit le salaire des ministres…On a taxé les banques, elles étaient responsables de la crise».
Or le gouvernement socialiste n’a baissé les salaires des ministres (qui gagnent un pont !) que de 5%, lesquels ont vite été rattrapés par l’indexation automatique des salaires des fonctionnaires, ce qui fait qu’en réalité ils ont perdu 1.5% de leurs salaires (si je me souviens bien). Voilà une belle économie pour l’Etat et un gros effort de la part de ces parasites nantis ! Magnette se fout de nous !
Non, les banques n’étaient pas responsables de la crise, je m’en suis expliqué ici , il n’y avait pas de raison de les taxer davantage. A tous les problèmes les socialistes ont toujours la même réponse : des taxes !
« Aujourd’hui tous les économistes le disent, l’OCDE, le FMI, Paul De Grauwe qui est notre économiste le plus renommé sur le plan international, le disent il faut faire des économies intelligentes et ciblées si on veut faire de l’austérité on va plonger notre économie dans la récession…
Quelles sont les économies ciblées qu’il veut faire, il ne le dira pas ! Ensuite il cite uniquement des experts et des organismes keynésiens obnubilés par la relance par la demande et les dettes publiques, il occulte complètement tous ceux (très nombreux et « officiellement » réduits au silence) qui savent qu’il faudrait pratiquer une véritable politique de l’offre en soulageant les entrepreneurs du trop-plein de charges et d’impôts. En fait Magnette ne veut ni mener une politique économique de l’offre, ni pratiquer l’austérité nécessaire. Mais que veut-il alors ? Une demi-austérité qui conduira inévitablement vers encore plus de dettes et plus de déficit ? Il est donc dogmatique et incompétent !
Bart De Wever lui demandera comment il va créer des emplois, il répondra :
« En soutenant le pouvoir d’achat, en soutenant le pouvoir d’achat (il le dit deux fois) et comme le recommande toutes les organisations internationales… »
Or, on ne crée jamais aucun emploi en soutenant le pouvoir d’achat arbitrairement, c’est-à-dire en prenant de l’argent à droite (par des taxes, des prélèvements obligatoires ou des subsides) pour le donner à gauche (ceci dit sans jeu de mots !). Les organisations internationales, si elles sont professionnelles, qui soutiennent cette position étrange devraient rapidement songer à aller se recycler dans la vente de frites ou de chimères (pour les chimères, c’est déjà fait !).
Magnette poursuivra :
« Nous ne faisons que ça, aider les gens à trouver du travail »
Ah bon, il est chef d’entreprises, quels sont les profils qu’il recherche ? Ben non, il ne recherche personne, il raconte des fadaises, comme tout bon politicard de gauche qu’il est. Donner des jobs, c’est pas son boulot, mais il ne le sait pas et pire, il est persuadé du contraire. Je pourrais vous en raconter des histoires où les politicards ont viré des entrepreneurs performants, en affaires avec les Régions, pour leur piquer leur commerce et investir ensuite des millions (oui des millions !) en pure perte. N’est pas entrepreneur qui veut, surtout pas ces politiciens qui n’ont jamais rien fichu. Ils n’ont qu’un seul but : Le clientélisme politique, point final ! Pour ça il jette le fric par portes et fenêtres !
Il enchainera :
« 80% des belges sont favorables à un impôt sur la grosse fortune pour financer une baisse de de la fiscalité sur le travail »
Revoici la lutte des classes, le dogme et l’ignorance mis en avant, tout ça n’arrangera rien, si, pardon, la fuite des capitaux et des gens fortunés !!! Au secours !
Magnette ajoutera encore :
« Au travers d’un bonus fiscal, toute personne qui travaille doit gagner 120 euros en plus par mois, ils vont dépenser cet argent et c’est ça qui va apporter du carburant à notre économie et permettre justement de créer de l’emploi, je le répète, les économistes du FMI, de l’OCDE, nos meilleurs économistes belges le disent tous : nous devons investir dans le pouvoir d’achat, c’est ça qui créera de la croissance et qui créera des emplois »
Tout ceci est navrant, il répète toujours le même refrain, il appelle sans cesse ces pseudos experts à la rescousse tant sa pensée personnelle est floue et incomplète, il est comme un gamin qui citerait son papa sans pouvoir s’expliquer. C’est un analphabète, un analphabète économique, un type dangereux pour notre économie !
On se demande aussi ce que ces 120 euros supplémentaires changeront au modèle économique désastreux qui est en place et qui est la cause de notre insuccès. Magnette est partiel et partial dans ses propos, bref il est simplement incompétent ! Heureusement qu’il n’est pas médecin, tous ses patients crèveraient systématiquement parce qu’il les croirait tous atteints de la même maladie. Il est vrai que le socialisme est une maladie, mais pas seulement, c’est aussi une imbécilité redoutable !
Bart De Wever lui répondra avec bon-sens, le seul problème, la N-VA est au pouvoir maintenant, certes au sein d’une coalition dite de « droite », mais quelle politique économique conduisent-ils ? Une politique similaire à toutes celles qui ont déjà existé, bien sûr ! Rien ne change, c’est très triste !
Dans un texte précédent j’avais analysé les mesures du gouvernement Michel (auquel participe la N-VA). J’avais conclu :
« Tout est bidon ou presque ! Il n’y a aucune mesure phare qui serait susceptible de doper la croissance et l’emploi, je l’ai expliqué cent fois, il faut changer complétement de braquet et pratiquer une politique de l’offre, la seule capable de motiver les entrepreneurs ».
Bref ce gouvernement n’a rien entrepris qui puisse enfin doper la croissance et l’emploi, diminuer sensiblement les dépenses de l’Etat ou baisser significativement la pression fiscale, c’est sans doute pour cette raison que, comme je le signalais précédemment , les dépenses publiques et la pression fiscale ont encore augmenté en Belgique en 2015. Beau résultat, c’est très encourageant !
Où est la droite, où sont les libéraux ? Pas au gouvernement, on l’aurait remarqué !
Dans ce contexte, on pourra encore dire de la Belgique (ou de l’Europe) ; « Fluctuat nec mergitur », pour le moment sans doute, mais à force d’empiler les erreurs de gestion les unes sur les autres, cet adage se transformera bientôt en ; « Non fluctuat sed mergitur ». On ne pourra pas accumuler les dettes ad perpetuum, le marché signera bientôt la fin de la récréation, il reprendra la main, comme la nature qui est incontrôlable et ne pourra jamais être dominée par des décrets ou des volontés politiciennes.
Dans les circonstances actuelles, l’Europe plongera, l’euro explosera, pour moi c’est une certitude, je n’ai qu’un seul doute ; la date du gros bing bang !
Le plus marrant là-dedans c’est que l’Europe n’explosera pas nécessairement par son maillon faible…Wait and see !
Pour quitter le monde politique où tout le monde aura compris qu’on prépare la même popote indigeste et socialisante, voyons maintenant ce que dit l’un de ces nombreux experts (anti-libéraux) tellement chouchoutés par les grands médias.
Alors écoutons Sylvie Matelly, économiste et directrice de recherche à l’IRIS.
Elle dira qu’il existe deux politiques très différentes ; Dans le cadre européen on a décidé de lutter contre la dette publique et les déficits alors « qu’aux USA on plutôt fait le choix de la croissance économique et de la relance par la croissance », donc d’un côté (USA) on a un problème de dettes qui ne cesse de s’accroitre avec les problèmes que cela suppose parfois (plus d’argent, coupes budgétaires, dépenses annulées), alors qu’en Europe, les déficits et les dettes ont cessé d’augmenter (ou ralenti dans certains pays). Mais la croissance ne repart pas, elle est très faible parfois même nulle dans la plupart des pays européens y compris pour l’Allemagne depuis la fin 2012. Evidemment cette croissance faible a un impact sur les dettes et sur les déficits (manque de rentrées fiscales), alors dans les deux cas nous sommes dans « la nécessité de trouver des nouveaux instruments ».
On lui demandera ce qu’il faut choisir entre relance et austérité ? Elle répondra : « Il faudrait choisir les deux ; relancer la croissance en maitrisant le déficit public ».
Elle poursuivra : « L’un des problèmes de la zone euro c’est la vigueur de l’euro. Donc la solution ce serait ni la relance, ni l’austérité mais des politiques économiques qui soient concertées entre les partenaires, or on est plutôt dans une compétition en terme de politiques économiques que dans une coopération et c’est probablement l’un des problèmes majeurs de l’ensemble des pays que ce soit l’Europe ou les USA. »
Ce langage est sidérant sous deux aspects !
- Pour elle, la solution est binaire ; soit on pratique l’austérité, il n’y a pas d’ambiguïté la dessus, tout le monde aura compris le principe, soit on opte pour la croissance. Or ce qu’elle appelle « croissance » appartient également au mythe socialiste, c’est l’interventionnisme de l’Etat donc le fait de pratiquer des investissements publics (lesquels ??? Les socialistes appellent aussi « investissements» les dépenses improductives) qui impliquent des prélèvements obligatoires ou des taxes et quand on ne veut pas de nouvelles taxes et pas de prélèvements supplémentaires (les socialistes créent toujours de nouvelles taxes, de nouveaux prélèvements), on est obligé de faire de nouvelles dettes publiques qui, à leur tour, créeront une nouvelle ampleur dans les déficits. Or cette pseudo méthode de croissance n’est pas un choix de « croissance » mais, à terme, un choix qui mènera au déclin et à la décroissance. En bonne étatiste, elle oublie complètement l’autre solution, la seule qui vaille ; baisser drastiquement les dépenses publiques, supprimer les niches fiscales, les subsides et libérer l’économie en amont de la majeure partie des entraves, des charges et des impôts qui pèsent sur la population, donc sur l’initiative privée et les investissements. Je lui donne 0/20 pour sa prestation et encore, si j’étais juste, je lui collerais des points négatifs ! Et dire qu’elle est docteur en économie ! Il est vrai qu’elle a soutenu une thèse sur « les déterminants économiques des dépenses militaires », ce qui est très éloigné de la compréhension globale du marché libre et concerne…des dépenses publiques. Elle est très loin de sa spécialité, ceci explique peut-être cela !
- Elle cite la politique de croissance des USA, or la politique économique d’Obama est un véritable désastre qui a engendré des calamités.
Obama est un ZERO, en géopolitique comme en économie. Voici les effets de sa politique de « relance » économique :
- Avec Obama, la dette publique a doublé sur les huit années de son administration. Il a accumulé autant de dettes que tous les présidents américains de l’histoire réunis.
- Le taux d’endettement du pays est passé de 70% du PIB à plus de 101%.
- Les américains moyens gagnent moins d’argent avec lui. Leur patrimoine a baissé.
- Il a créé plus de pauvres.
- En 2008, le nombre de faillites a excédé le nombre des créations d’entreprises pour la première fois et cela a continué depuis.
- 52% des américains ne pourraient plus financer leur maison.
- Le revenu médian des foyers US est 8% plus bas qu’il ne l’était lorsque la dernière récession a débuté en 2007.
- Un adulte sur trois a une dette impayée sur le dos.
- Obama a accentué la période de chômage, elle a presque doublé.
- 53% des employés US gagent moins de 30.000 USD.
- Le taux de pauvreté s’est situé à 15% ou plus pendant 3 années consécutives. C’est la première fois que cela arrive depuis 1965.
- Le gouvernement US a dépensé 3.7 mille milliards de dollars en prestations sociales de 2009 à 2013.
- Le nombre d’américains vivant de l’aide alimentaire est passé de 32 millions à 46 millions.
- Une grande proportion d’enfants vit dans la pauvreté. Le nombre d‘enfants sans domicile fixe a atteint un record absolu ; 2.5 millions.
Voilà les beaux résultats de la croissance américaine annoncée par madame Mattely, c’est vrai que c’est magique. On se fout de qui ? Mais de nous, comme d’habitude. D’ailleurs, avec la dette immense qui a été créée par Obama et la création monétaire folle qui l’a accompagnée, l’Amérique n’est pas au bout de ses peines. Si le dollar n’était plus la monnaie de référence internationale (ce qui pourrait arriver), le dollar s’écrabouillera et il y aura alors de très gros dégâts. Obama est un inconscient, il a démoli le pays. Les américains ont du pain sur la planche ! J’espère que l’esprit des Pères Fondateurs sauvera l’Amérique et j’y crois encore !
Celui qui voudra pourra encore lire cet article sur « Obama qui relance l’économie ».
Il n’y aura qu’un Président républicain pour nous sortir de cette impasse en 2016 !
Voilà pour les USA, mais, pour en revenir chez nous, madame l’experte ne sait pas très bien s’il fallait opter pour la relance (faire des dettes, comprenne qui pourra) ou pour l’austérité, elle constate aussi que le manque d’activité économique implique des problèmes de dettes et de déséquilibre budgétaire (on tourne en rond !), elle ne sait pas ce qu’il faut faire, alors elle voit une solution magistrale ; « trouver des nouveaux instruments ». Mais, Dieu du ciel, de quels instruments parle-t-elle ? On se le demande, encore une recette magique dont les étatistes ont le secret. On parie pour des taxes, des contraintes et une perte de liberté. Ah qu’ils sont agaçants et incompétents ces gens-là !
Evidemment elle nous lance que l’euro est trop fort (encore ce mythe !), mais qu’elle se rassure, à force de faire les cons, nos gouvernants ne vont pas tarder à le faire plonger totalement. D’ailleurs c’est déjà fait, je reviens de Suisse, il y a 10 ans, 150 CHF correspondaient à 100 euros, on est passé à 120, nous voilà à parité avec le CHF, beau succès, on a perdu 33%. Elle est pas belle la vie, enfin, pour les ploucs que nous sommes la Suisse est devenue un peu chère ; Merci à Draghi et à ses petits potes doctrinaires !
Ensuite, elle nous confie que la solution ce serait ni la relance (faire des dettes hahaha), ni l’austérité, mais ; « des politiques économiques concertées » (c’est ça ses nouveaux instruments ?). Concertées sur quoi et comment les concerter, c’est de la foutaise ! Elle veut aussi une « coopération entre les pays et plus une compétition », c’est quoi cette autre foutaise, qu’est-ce que ça veut dire, que doit-on faire ? Imposer des règles (encore !!!) et des limites aux uns et aux autres. Au secours !
Franchement c’est du n’importe quoi, comme je l’ai dit plus haut, JB Say est passé avant nous et il a réfléchi sur le sujet, qu’elle médite sur sa loi des débouchés (ou loi Say) ou qu’elle aille vendre des frites ou des chimères avec Magnette, le président du PS belge, lui fera cuire les patates et elle mettra la mayonnaise sur les frites, cela ne devrait pas être trop difficile pour eux, à condition bien sûr d’être employés par un patron, sinon ils ne s’en sortiront pas !
Pour en finir avec ces politiciens et ses experts, voici le dernier ; Jacques Attali, alors, lui, il me consterne, parce qu’il est brillant et cultivé, mais qu’est-ce qu’il a été foutre à gauche ???
Attali a toujours des solutions bien à lui, il voit grand, il voit loin, il projette dans le futur, bref, il prend position, il prend des risques, j’aime bien ça. Les mauvaises langues diront qu’il se trompe souvent, elles diront aussi qu’il n’hésite pas à changer de camp, personnellement je n’entrerais pas dans ces polémiques, dans le temps j’aimais le personnage, j’ai lu pas mal de ses bouquins, je les ai trouvés intéressants même si mes vues, mes solutions ne sont pas du tout les siennes.
Encore une fois les solutions attaliennes sont loin d’être libérales et c’est pour ça que je ne les aime pas. Que veut-il maintenant ?
Il veut réorganiser l’économie mondiale (c’est ce que je disais, il voit grand, il est ambitieux) et la considérer comme celle d’un pays unique. Il faudrait un Etat régulateur et une politique de la demande (rahhhhhhh) animé par une banque centrale planétaire (dont il serait le président ???), mais dotée d’une gouvernance démocratique (comment régler ça, tout le monde va se chamailler) et d’une « monnaie mondiale capable de déverser des ressources massives sur le monde sous forme de liquidités ou d’investissements » (rahhhhhhhhhh encore une fois). Bref, il veut relancer les investissements publics par de vastes emprunts forcés (s’il le fallait) auprès des détenteurs de capitaux (vive la liberté). Il veut aussi augmenter tous les salaires du monde et accepter l’inflation. Tout un programme. C’est le seul type qui voit si loin et si grand, que parfois je me demande si le con ce n’est pas moi. Non, je plaisante, le socialisme, ça ne fonctionne jamais, il se goure, j’ai raison !
Attali n’aime pas la liberté, il croit en l’Etat, avec ce plan il devient cette fois un interventionniste mondial (mégalomane ?) pur et dur. On nage en pleine lubie. Comment concilier tout ça, c’est impossible, tout le monde voudra être le chef et la politique n’est faite que de petits (très petits) chefs ! Il veut :
- Une économie mondiale
- Un « pays unique »
- Un Etat régulateur
- Une politique de la demande
- Une banque centrale planétaire
- Une monnaie mondiale
- De vastes emprunts forcés le cas échéant (donc des dettes, le truc socialiste !)
- Augmentation de tous les salaires mondiaux
- Pratiquer l’inflation
Rien de tout ça ne marchera, enfin, mieux vaut avoir des idées que de na pas en avoir, mais il y a aussi quelquefois des idées qu’il ne faudrait pas mettre en pratique, celles de Jacques Attali sont de celles-là !
Attali me fait bien rigoler avec sa monnaie mondiale, l’euro est déjà un ratage presque complet, où va-t-il avec sa monnaie mondiale ? Dans le mur, c’est certain !
Comme je l’ai déjà expliqué, la monnaie est une conséquence, elle n’est pas une cause, on ne crée pas une convergence économique par la contrainte en introduisant « par la haut » une monnaie unique artificielle. Les divergences multiples au sein des pays de l’UE rendaient déjà l’euro parfaitement utopique (avec une monnaie mondiale on va bien se marrer). La monnaie est le reflet de l’économie locale qu’elle représente, une économie forte produira une monnaie forte, une économie faible produira une monnaie à sa mesure !
Le projet d’une monnaie unique sensé renforcer l’économie de l’UE procédait d’une inversion des principes de bon-sens, de l’ignorance du fonctionnement monétaire et/ou d’un esprit constructiviste avéré. L’histoire a démontré que chaque fois qu’une règle arbitraire était imposée pour juguler ou fausser le marché, celui-ci reprenait ses droits et envoyait au tapis les apprentis sorciers. Jadis le SME et le serpent monétaire européen ont fini par mordre la poussière pour les mêmes raisons…On ne force pas le marché, pas plus que l’on ne pourrait calmer un ouragan par des règles ou des décrets. Je ne vois qu’une solution à toutes ces incohérences ; la Liberté !
Le plan d’Attali n’échappe pas à cette règle, il est chimérique et tyrannique parce que sa mise en œuvre créera inévitablement une classe dominante, une véritable oligarchie du pouvoir pire que celle qui existe actuellement en Europe puisque cette oligarchie ne dominera plus l’Europe cette fois, mais le monde entier ! Au secours, nos libertés sont diablement menacées par ces fous avides de pouvoir et de l’argent des autres.
Alors, en définitive, qu’ont en commun tous ces messieurs et toutes ces dames que je viens de citer? Ils convergent tous et toutes vers le même délire, le culte de l’interventionnisme de l’Etat et de la politique de la demande. Ils partagent le goût des dettes et des déficits publics, ils ont en aversion le marché et ils ne comprennent pas l’économie libre. Ils parlent parfois de liberté, mais ils ne la comprennent pas et finalement ne l’aiment pas et la combattent !
Le problème ? Il n’y a qu’eux qui parlent et ont accès aux médias. Le public ne sait alors plus ce que sont le libéralisme et la liberté, il ne voit même pas où est son intérêt, il choisit alors systématiquement le mauvais cheval parce qu’en politique il n’y a jamais de bons chevaux, seulement de stupides canassons membres du P.I.I.U.
" Ce n'est pas un crime d'être ignorant de l'économie, qui est, après tout, une discipline spécialisée et celle que la plupart des gens considère comme une «science lugubre». Mais il est totalement irresponsable d'avoir un fort et bruyant avis sur les sujets économiques tout en restant dans cet état d'ignorance." (Murray Rothbard)
Mais…Au-delà des grandes théories et pour conclure ce premier chapitre, voici quelques faits représentatifs d’un état général qui devraient déterminer définitivement le choix du changement de « modèle » économique.
Un copain qui tient un restaurant marocain à Bruxelles (il fait ce métier depuis 30 ans) me disait les difficultés qu’il rencontrait, tant avec les ministères, qu’avec ses employés. Il gagne de moins en moins bien sa vie, doit travailler beaucoup plus, est écrasé de charges et d’obligations en tous genres et subit aussi des menaces, graves parfois, de la part de certains de ses salariés à qui tout est dû. On casse des assiettes volontairement en présence de clients quand on est contrarié, on en fait le minimum ou on le plante aussi sans prévenir du jour au lendemain. Il se retrouve alors sans le personnel suffisant pour faire face au travail quotidien et s’il se plaint, au retour de l’employé (s’il revient) celui-ci menace de courir au syndicat pour y raconter des balivernes. Mais comme si ces écarts ne suffisaient pas, le ministère des finances accable encore davantage ce petit patron en réclamant de la TVA « impayée » (pourtant déjà payée, mais ils n’ont rien vu au ministère !) majorée d’une amende de 1.500 euros. Voilà notre bonhomme avec une ardoise de 7.500 euros totalement indus sur le dos obligé de se battre et perdre encore une demi-journée (ils ne répondent pas !) pour tenter d’obtenir les finances en ligne afin de régler ce problème absurde quand il ne sait déjà plus où donner de la tête. Le gars en a plein le dos, il jetterait bien le gant, mais il doit bien vivre, il vit mal, mais il n’a pas le choix.
Est-ce un cas isolé ? Non, son voisin, un restaurateur italien, subit les mêmes pressions, sauf que lui a été menacé de mort par son cuistot. C’est vrai que l’ambiance est bonne au travail ! Alors, oui, l’enfer fiscal est la cause du dysfonctionnement de notre économie, mais pas seulement…la chute des valeurs traditionnelles ou naturelles également. Dans le temps les choses ne se passaient pas comme ça.
Je parle comme un vieux ? Non, je dis ce qui est, ce que sont les faits.
Voilà où conduit le paradis socialiste où l’on ne parle que de droits acquis, de redistribution et où l’on cultive également le mépris du « patron » nécessairement un « riche » exploiteur du peuple, parasite de la société. C’est le monde des valeurs à l’envers où il n’y a plus d’obligations, seulement des droits à l’infini attribués par un Etat voleur conduit par des politicards opportunistes. Ce monde-là c’est l’antichambre de l’échec et le résultat du bel idéal imaginé et mis en œuvre par la socialiste-démocratie.
Un autre copain, un homme de 62 ans, vendeur indépendant chez un concessionnaire automobile a vu son revenu brut annuel baisser de 34.000 euros en deux ans, en sorte qu’il est presque sur la paille, il n’arrive même plus à payer…ses contributions, oui, vous avez bien lu, ses impôts. Il se saigne pour l’Etat, cet Etat parasite tant vanté par les membres du P.I.I.U. En outre, il doit payer 4.200 euros par trimestre de cotisations sociales (après ça on lui pompe encore 55% d’impôts directs !), vous savez le truc qui coûte très cher et que les indépendants paient quasiment à fonds perdus. En France on appelle ça le RSI, ce monopole contre lequel les indépendants se battent en descendant dans la rue pour se faire entendre, mais les socialistes s’en foutent, ils n’entendent rien, ils veulent garder ce système spoliateur en fonction au détriment des droits (les vrais !) et des libertés !
Alors dans un tel contexte, les plans à la con des étatistes à la noix de tous poils (ceux que je viens de décrire) sont bons à foutre à la poubelle, ces ânes ne savent pas de quoi ils parlent. L’économie tient debout par la diversité et le nombre des indépendants, des artisans et des PME, la croissance est là, l’emploi également, les faits le prouvent, les chiffres aussi. Croire qu’ils sont ailleurs, auprès des grandes entreprises généralement complices de capitalisme de connivence ou dans les « constructions magiques de l’Etat » (comprendre, les subsides, les dettes et les déficits) relève de l’utopie pure ou de l’imbécilité chronique !
Mais oui, il faut être solidaire, mais, la solidarité réelle est issue d’une société LIBRE et libérale, celle qui autorise le succès et la réussite du plus grand nombre. Seule une société efficace permettra la prise en charge des délaissés.
Croire que les choses vont changer et la situation s’améliorer, relève, hélas, de l’utopie.
A ce propos, aujourd’hui, 30 mars 2015, Patrice Romedenne, dans sa revue de presse sur Télématin, citait l’éditorialiste Michel Urvoy de « Ouest-France » qui écrivait ; « Comment fait-on pour en sortir ? »
« C’est une bonne question », répondra Patrice Romedenne à l’antenne et il ajoutera, non sans humour ; « ça fait à peu près une trentaine d’années qu’elle est posée ! »
J’ai une réponse à cette dernière question ; « Il faut faire ce que les libéraux disent depuis une trentaine d’années au moins ; pratiquer une politique économique libre et libérale ».
Problème ? Nous ne sommes pas invités sur les plateaux de télévision ou ailleurs pour développer nos solutions, alors je propose qu’ils m’invitent, je me ferais un plaisir de leur expliquer tout ça !
« Quand on impose aux populations un « modèle » social et économique basé sur la manipulation, le dogme (socialiste), le mensonge, la haine de l’autre (la lutte des classes) et le nivellement par le bas on engendre nécessairement une société où l’homme est dénaturé et son action anéantie ou étouffée. Cette attitude volontariste, arbitraire et sotte créera artificiellement des déséquilibres ou des situations malsaines auxquels on apportera, vu le propre de cette société dévoyée, de mauvaises réponses. Les échecs naissent de cet arbitraire, les populismes aussi. Je ne vois pourtant qu’une seule issue ; la Liberté ! »
« Celui qui sortira l’Europe de son gouffre agira uniquement par amour de la Liberté, les autres, ceux qui auront d’autres motifs, seront les nouveaux imposteurs ».
En attendant nous sommes encore dans les mains des charlatans alors toutes les mesures prises par l’Europe vont dans le sens de moins de libertés, plus de contraintes et toujours de l’échec.
C’est ce que nous verrons plus loin….
A SUIVRE