Mesdames et Messieurs,
1.-
C’est un citoyen en colère qui vous écrit. Un citoyen qui a peur de se promener dans sa ville, un citoyen qui n’ose pas mettre les pieds dans certaines stations de métro, un citoyen qui n’ose pas laisser son fils se rendre à l’école en transport en commun, ce petit blondinet gentil qui sera inévitablement la cible des bandes et du racket.
Un citoyen qui en a marre et qui a peur de la société future que son fils sera amené à subir.
La sécurité, n’est-ce pas le premier droit de tous ? N’est-ce pas ce qui a motivé tous les chefs depuis la nuit des temps ? N’est-ce pas le fondement même de toute société, qu’elle soit humaine ou animale ?
Mais voilà, la bien-pensance, les théories droit de l’hommiste ou socialiste/gauchiste nous ont privé de ce droit le plus élémentaire.
Sous le couvert des « bons sentiments », le délinquant est devenu une victime de la société et la victime la simple résultante d’un aléa.
Vous récoltez aujourd’hui ce que vous avez semé en votant sans conscience.
2.-
Le débat doit être ouvert.
Mais soyons pragmatique et proposons des solutions.
Une solution plutôt : la relégation !
J’entends déjà les bien-pensants me rétorquer que Jean Valjean a été condamné au bagne pour avoir volé une miche pain.
O tempora O mores !
Révisitons donc la relégation l’aune du 21ème siècle.
Prenons comme postulat de départ que le délinquant est, en violant les lois de la « république », désociabilisé. Il n’a pas intégré les règles de vie de la société qui l’accueille et il appartient en conséquence à ladite société de l’informer de ces règles, de l’éduquer en quelque sorte.
Ces règles sont simples et mes lecteurs m’excuseront de faire, d’une certaine manière, référence aux dix commandements :
Tu ne tueras pas, volontairement ou involontairement ;
Tu ne violeras pas ;
Tu ne séquestreras pas ;
Tu ne voleras pas ;
Tu n’escroqueras pas ;
Tu ne blesseras pas ;
Tu ne feras pas partie d’un groupe terroriste ;
Tu n’insulteras pas ;
Tes père et mère honorera ;
Tu… etc… mon propos n’étant pas de faire une liste exhaustive des méfaits.
3.-
Je vais faire bondir les sinistres du budget et des finances. Mais la sécurité, ce droit si élémentaire, a-t-elle un prix ?
Reprenons le postulat de départ : le délinquant est, en violant les lois de la « république », désociabilisé. Il n’a pas intégré les règles de vie de la société qui l’accueille et il appartient en conséquence à ladite société de l’informer de ces règles, de l’éduquer en quelque sorte.
Voici donc ce que je propose :
1ère condamnation :
Le « malfaiteur » se voit infliger une peine (amende et/ou prison), peine devant obligatoirement être assortie d’une session de formation aux règles de la société. L’importance, la durée de cette formation étant fonction de la peine prononcée.
Une sorte de cours de citoyenneté en quelque sorte.
Les sursis ou les suspensions du prononcé seront automatiquement assortis de ce « cours de citoyenneté ».
Aucune libération anticipée n’est envisageable si l’intéressé n’a pas suivi la formation ou si les experts estiment que ladite formation n’est pas assimilée.
Si la peine est uniquement une amende, celle-ci est multipliée par X (chiffre à définir) si la formation n’est pas suivie avec succès.
2de condamnation :
Le « malfaiteur » est, sous réserve de certaines précisions, automatiquement en état de récidive. Les peines minimales et maximales sont doublées. La formation est renforcée.
Une libération n’est envisageable qu’au 2/3 de la peine et sous réserve du suivi avec fruit de la formation dont question ci-dessus.
3ème condamnation :
Perpétuité avec un minimum de 25 ans.
4.-
Cette formation doit évidemment permettre à « l’élève » de comprendre les règles, de les assimiler et surtout de prendre conscience des conséquences de leur violation.
S’il n’a pas compris après la première fois (1ère condamnation), il y a une seconde session (2de condamnation).
La troisième cession (3ème condamnation) n’est pas admise. C’est l’exclusion.
5.-
Tous les « malfaiteurs » auront de la sorte été clairement informés des règles sociales et des conséquences de leur violation.
Ce projet va certes engendrer une augmentation très importante du budget de la justice mais aussi créer des emplois.
En outre, il est destiné à terme à réduire de manière très importante la délinquance. Jean Valjean aurait-il volé ce pain s’il avait été informé des risques qu’il courrait ?
Il a également le mérite de la clarté et de la prévention, si chères aux utopistes gauchisant.
<>6.-
Irréalisable ?
Que neni !
Si la patrie a pu enrôler chaque année et pendant plus de 160 ans des milliers de jeunes recrues pour les former au métier des armes, ne peut-elle aujourd’hui organiser ces sessions de cours de citoyenneté ?
7.-
Société sans cœur, sans âme ! Société répressive !
Tels seront certainement les objections des « bien-pensants » les plus modérés.
Nous parlons au contraire d’une société qui n’abandonne pas, comme c’est le cas aujourd’hui, ses brebis égarées.
Une société qui veille à les ramener à la bergerie où elles pourront vivre paisiblement sans crainte de l’abattoir (vous m’excuserez une fois de plus de cette métaphore).
Société fasciste diront les rouges plus foncés.
Outre que c’est leur seul argument lorsqu’ils n’en n’ont aucun autre, ils devraient réviser leur livre d’histoire et de politique.
Nous ne parlons pas de camp de rééducation stalinien ou polpotien (ne sont-ce pas des rouges très foncés au fait ?) ni de camp de concentration.
Nous ne parlons pas de 1984 ou de Big Brother.
Ce n’est pas Orange Mécanique.
Il s’agit uniquement d’informer des règles de vie commune, acceptées par toutes et tous et de les faire respecter.
Il ne s’agit pas de punir pour punir mais de mettre à profit la « punition » pour qu’elle se transforme en une seconde chance tant pour « l’élève » que pour la communauté dans laquelle il souhaite continuer à vivre.
A bon entendeur,