La crise grecque est une bonne occasion de voir que le monde politique est incapable de se remettre en cause. Il faut reconnaître qu’il est soutenu en cela par les principaux médias qui, à leur habitude, s’adonnent admirablement à leur jeu favori…le léchage de bottes !
Ce matin encore un média connu mettait en évidence la fraude fiscale comme cause du désastre grec. Ce thème est largement récurrent, il est aussi omniprésent comme s’il fallait absolument culpabiliser la population et absoudre les gouvernants. Or la fraude fiscale existe certainement en Grèce, mais si elle est dans la nature des grecs et des hommes en général d’ailleurs, elle n’est pas la cause du désastre grec, loin de là !
Comme je l’ai déjà écrit, les décideurs politiques grecs ont dangereusement creusé les déficits, ils ont aussi littéralement laissé la dette exploser par lâcheté, par incompétence et par démagogie au nom d’un clientélisme dont ils ne se débarrasseront jamais. La corruption a encore aggravé la situation.
Guy Sorman qui est un intellectuel français multifacette donnait son avis sur le sujet dans une interview du 14 juin dernier à Atlantico : le gouvernement grec ment, il truque ses comptes publics depuis vingt ans. Tout le monde savait dans la communauté financière internationale, notamment les directeurs généraux du FMI. Le gouvernement grec continue de « mentir » puisqu’il n’a aucune intention de réduire les dépenses publiques au niveau nécessaire pour réduire les dettes. Ils sont certains qu’il est de l’intérêt de leurs voisins de la zone euro, c’est-à-dire des créditeurs, de trouver une solution. Et la Grèce cherche à gagner du temps . Article
On en revient toujours au même principe, le monde politique est sacralisé, il peut tout se permettre et il n’y a jamais aucune autorité pour lui tirer les oreilles. L’actuel premier ministre grec Georges Papandreou, socialiste, comme de bien entendu, vient pleurnicher à Bruxelles en demandant l’aide de l’Europe alors que son parti est largement responsable du marasme grec. Son père Andreas, socialiste comme le fiston, a été premier ministre de 1981 à 1989 et ensuite de 1993 à 1996. Quant au grand-père qui porte le même prénom, il a, lui aussi, été premier ministre. Comme quoi les dynasties familiales sont partout à l’œuvre, il n’y a pas qu’en Belgique où les fils à papa sont intronisés dans l’irrespect total des vraies valeurs démocratiques. Il faut aussi rappeler que le PASOK, le parti socialiste grec, a été impliqué dans plusieurs scandales politico-financiers dont notamment celui de la Banque de Crête où pas moins de 210 millions USD se sont volatilisés.
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Plus récemment le gratin de la politique grecque, 15 ministres ou ancien ministres socialistes et conservateurs, ont été désignés par une commission parlementaire comme responsables présumés du scandale des pots de vins versés par le groupe industriel allemand Siemens. Selon la presse allemande, le volet grec de l'affaire porte sur le versement de 100 millions d'euros de pots de vins à des décideurs de tout bord de la fin des années 90 au début des années 2000.
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Alors s’il faut soutenir la Grèce, peut-être, mais pourquoi faut-il que ce soit toujours les mêmes qui dirigent. Dans le privé, ces escrocs incapables se seraient fait mettre à la porte à grands coups de pieds aux fesses pour faute grave avec, en plus, une plainte au pénal aux guêtres, mais en politique…ce n’est pas la même chose. Ces politiques, qu’ils soient grecs ou européens se permettent n’importe quoi, en général ils sont encensés par tous les médias (souvent subsidiés donc réduits au silence), à croire que ce sont des génies alors qu’ils ne font que de la politique dès leur plus jeune âge, pour la plupart, et qu’ils ne savent faire que ça. Finalement, c’est quoi la politique ; on a fait un métier de ce qui n’était rien, parce que la politique c’est l’art de se faire élire et de garder son poste, ce n’est pas autre chose que cela. En Belgique, par exemple, nombreux de nos politiciens n’ont pas fait d’études ce qui ne les a pas empêché, pour certains, d’être propulsé dans le parti par papa, à peine sorti de la vingtaine. Ils sont parfois devenus ministre et président de parti sans jamais n’avoir rien prouvé d’autre que leur docilité à évoluer dans ce monde creux fait de bavardages inutiles, de coups bas, de prétention et de vanité. Ces gens ne convainquent qu’eux-mêmes et tous les lâches qui font dans leur pantalon devant eux parce que, hélas, les partis, décident de tout. Notre particratie est une véritable mafia qui n’a pas de sang sur les mains mais qui tient le pays sans concession. Alors tout le monde est aux ordres…aux ordres d’une bande d’incapables fort satisfaits d’eux-mêmes. Quant à nous, que pouvons-nous faire…rien, nous ne pouvons que râler, alors pourquoi s’en priver ou rester muet.
Quand je pense que j’ai connu tant de gens qui ont créé des centaines d’emplois sur leurs petits deniers, qui ont pris des risques, qui ont investi, qui ont payé des millions en ONSS, en TVA, en impôts de tous genres, ils ont bossé dur pendant 20 ou 30 ans, ils ont tenu et tiennent encore l’économie du pays et de l’Europe sur leurs épaules et ils doivent s’accommoder de ces pitres politiques qui tiennent le haut du pavé sans partage. Au nom de quoi tant de pouvoir à ces ratés, on se le demande !
Ces politiciens idiots n’ont été capables que de faire des dettes, l’Europe s’écroule à cause d’eux, de leur stupidité, de leur manque de courage, de leur manque de vue à long terme ou de leur manque d’esprit créatif. L’Europe est comme un immense supertanker que seule l’inertie fait encore avancer. La population travaille, elle fait ce qu’elle peut, grâce à elle et uniquement grâce à elle, le navire progresse, mais les politiciens le ralentissent parce qu’ils sont un frein à tout, ils sont un frein à la liberté, ils sont un frein à notre épanouissement, ils nous étouffent aussi parce que simplement ils sont un frein à la vie !
Alors s’il faut payer pour les grecs, soit mais qu’on renvoie tous ces politiciens chez eux avec un bonnet d’âne, que l’on change cette clique de parasites une fois pour toute, qu’on les change là-bas, mais aussi qu’on les change ici, parce qu’ils ne valent pas mieux. Au moment où j’écris ces lignes ces crétins de politiciens, chez nous, se chamaillent une fois encore sur BHV, ces ânes bâtés en sont encore à cela alors que nous avons voté en juin 2010 et que depuis cette date il n’y a toujours aucun gouvernement. De toute façon et pour ma part je ne reconnais à aucune de ces nullités congénitales le droit de me gouverner. Ces gens nous ont montré leur vrai visage, on les savait nuls, maintenant on sait aussi qu’ils n’ont même pas le sens du ridicule, nous serions honteux à leur place…pas eux, vous verrez, ils vont encore nous donner des leçons et le monde servile des valets qui les entoure les félicitera le jour où ils arriveront à former un gouvernement composé des mêmes…toujours des mêmes !
Tout ça pour rien, ils auront gagné du temps, conservé leurs mandats, vécu au frais de la princesse, comme à l’accoutumée…rappelez-vous, ils ne veulent pas que ça change, ils font seulement semblant.