Coup de tonnerre !
« Disney Company a demandé aujourd’hui à Charles Michel par voie de communiqué de changer son look afin de ne plus ressembler au personnage de Toy Story Monsieur Patate. Selon de nombreux observateurs, Charles Michel utilise ce stratagème afin de paraitre plus sympathique, à l’instar du personnage de Disney. Le futur premier ministre est déjà vivement critiqué par l’opposition socialiste et cette charge de la multinationale du divertissement est un nouveau coup dur pour la majorité ».
Pour sa défense Charles Michel plaide qu’il ne se déguise absolument pas, c’est sa tronche personnelle qu’il arbore toujours avec honneur, bonheur et fierté, il nous assure également qu’il ne ressemble pas du tout à ce personnage stupide et grotesque, ce bouffon burlesque de bandes dessinées dont il n’a ni le look ridicule, le regard vide, les yeux rapprochés, le pif qui bouffe la moitié du visage et cette belle tête d’œuf si caractéristique et carnavalesque qui brille comme un beau sou neuf sous le soleil automnal. Il affirme, au contraire, que lui a un look très sérieux, parfaitement ministrable, souligné par des costards de bonne coupe venant des meilleurs faiseurs. Il ajoute encore qu’il possède, a contrario de ce personnage de BD, un regard vif et pétillant d’intelligence et les yeux pas si rapprochés que ça, d’ailleurs avantageusement mis en évidence par un nez certes volontaire mais élégant qui plait aussi beaucoup aux dames.
Soit ! Chacun jugera et chacun se fera sa propre opinion, mais, finalement on s’en fout, chacun a la gueule qu’il peut et Charlot ne doit pas se justifier même si certains devraient plutôt se promener avec un sac sur la tête pour ne pas faire rigoler les autres ou pour éviter, le cas échéant, de les effrayer ou de faire fuir les petits enfants. Mais, celui qui regarde n’est pas l’auteur de l’œuvre qu’on lui met sous le nez, alors si l’œuvre n’est pas belle, ce n’est pas à l’observateur involontaire qu’il faut s’en prendre mais plutôt à son créateur. Qu’on se le dise également !
Pour ma part je ne connais pas ce bonhomme, je parle de Charles Michel et pas de Monsieur Patate, je retiendrais seulement ce que j’ai déjà écrit sur le personnage(!!!LIEN A UPDATER!!!), cet « héritier qui ne sait rien faire » qui a été si curieusement (je plaisante, c’est le fils de son papa !) parachuté à la tête du MR et nommé ministre à 24 ans (interdit de se marrer !!!). Il est l’archétype du politicien professionnel, né en 1975, il a fait le droit et s’est inscrit au barreau de Bruxelles en 1998. Il est Conseiller provincial en 1994 (18 ou 19 ans !!!, ne pas rire !!!) et vice-président du conseil provincial du Brabant en 1995. Il est ensuite candidat à la présidence du MR en 2010 et il en devient le président en janvier 2011. Il n’a jamais rien fait de concret en dehors de la politique politicienne, avocat avorté, comme de nombreux autres, il n’a jamais eu de véritable carrière professionnelle, il a préféré la politique, celle qui nourrit si bien les andouilles, les ignorants, les parasites et les ratés pour les porter sans doute et surtout lorsqu’on est un fi-fils à papa gâté, à défaut d’être un surdoué, au firmament du pouvoir et de la politique. Sur ce point au moins, l’histoire (la petite !) lui aura donné raison, bon sang de politicard ne saurait mentir, le voici maintenant heureux, fier et conquérant bien installé à la tête du pays, il est enfin Premier ministre, il a 39 ans et toutes ses dents (peut-être ?), mais il n’a rien d’autre en poche que ses ratiches étincelantes qu’il expose avec béatitude et, lui qui n’a jamais travaillé ou créé le moindre emploi et qui n’aura jamais connu que les cabinets feutrés des apparatchiks belgicains, va maintenant nous expliquer ce que nous devrions faire pour redresser le pays. Le monde à l’envers, oui, Monsieur, c’est ça la politique, l’art de faire tout avec rien, l’art aussi de faire d’un âne, d’un bourrin ou d’un bidet un véritable cheval de course ! Heureusement l’âne ne courra pas, il se casserait la pipe, il se contentera de parader et de faire bonne figure partout où on l’attendra en lui déroulant toujours un joli tapis rouge en lui faisant les yeux doux et en lui frottant également avantageusement la manche. On n’est pas Premier ministre pour des prunes !
Bref, on se fiche encore de nous, c’est normal, la politique c’est du foutage de gueule permanent, mais, si l’âne est content, son papa l’est aussi tandis que sa maman applaudit de toute la force de ses douces mains aimantes et maternelles, dans le fond, c’est le principal !
De toute façon et comme dira Paul Le Poulpe sur Ripostelaïque : « Ces politiciens professionnels n’ont jamais bossé une journée de leur vie, et ne savent rien pratiquer d’autre que la cuisine politicienne ».
Vive les couillons, tous les couillons y compris ceux qui l’ont élu !
La politique est une mafia, c’est bien connu. Vous me dites qu’elle ne tue pas, peut-être ! Pour se faire une idée, on va demander à André Cools, plus de cinquante années de politique (membre du PS depuis 1944), il doit avoir une opinion éclairée sur le sujet. Zut, il a été assassiné le 18 juillet 1991, on ne pourra plus l’entendre. Or il ne faisait que de la politique, c’était toute sa vie, à ma connaissance on ne lui a trouvé aucune autre occupation, aucun commerce dont il aurait été le participant, aucune activité, rien du tout ! Alors pourquoi aurait-il été crapuleusement éliminé sinon par les effets pervers ou cachés de la politique ? Poser la question c’est y répondre !
Il parait qu’il avait des choses à dire ! Il ne les dira plus ! (Qu’il repose en paix, ce n’est pas sa mémoire que je veux salir mais les sales cloportes qui l’ont abattu et fait abattr
Ah, j’oubliais…voici des nouvelles intéressantes et très utiles au bon fonctionnement du gouvernement et au sauvetage économique de la Belgique ; Il parait que la compagne de "Charles Michel est d’une gentillesse incroyable ! , il parait aussi qu’elle est conseillère au cabinet d’Olivier Chastel (en voilà encore une qui vit au frais de la princesse, pardon au frais du con-tribuable). Super, on s’en fout !
Sa maman nous dit aussi qu’il a prononcé son premier discours à 12 ans, qu’il a un peu souffert d’avoir été considéré avant-tout comme un « fils-de » (ce qu’il est et sans quoi il ne serait rien !), elle nous assure que son fiston est très malin parce qu’il devine les coups à l’avance (lesquels ???), qu’il est un bourreau de travail parce que dès 6h du matin il lit une douzaine de journaux (faut le temps et c’est parfaitement inutile), qu’il est un bon compagnon de table (chouette, il aime bouffer !) et enfin qu’il aime la lecture (avec ses douze journaux on l’aura remarqué), la moto, le vélo et le tennis (où trouve-t-il le temps de faire tout ça ?). Voilà, c’est dit, les qualités attribuées à Charlot Ier n’ajoutent rien non plus au fait qu’il est sous-formé et qu’il n’a aucune expérience réelle. Voici la Belgique dans les mains d’un petit gars qui ne sait pas conduire et qui ignore même que les voitures existent. On va bien se marrer, mais c’est surtout affolant !
Ce sont des menteurs
« La politique c’est le mensonge et l’incompétence ». Oui, pour l’incompétence, on vient de le voir et encore, il ne s’agit que d’un seul homme, on pourrait en aligner des dizaines, des gugusses et des « fils-de » de cet acabit, Reynders par exemple, un autre spécimen qui n’a jamais rien fichu de sérieux sinon squatter des postes distribués par la politique !
Si je cite Charles Michel et Reynders, ce n’est pas tout à fait par hasard, certes ils sont incompétents, c’est évident, mais ce sont aussi des menteurs de bas étage, ils ont toutes les audaces et ils mentent comme des cochons dans le mépris total des électeurs.
Reynders le fourbe (définition du mot fourbe : qui trompe qqn en feignant d'être honnête, Personne qui emploie des ruses perfides, odieuses, pour tromper autrui, souvent en vue de servir ses propres intérêts) a déclaré être très clairement favorable à « une majorité sans la N-VA. Il n’est pas question de prendre dans la coalition un parti qui a un projet totalement destructeur pour la Région bruxelloise. Et pour moi, c’est la même démarche au fédéral : la N-VA a aussi un côté destructeur pour l’avenir de l’Etat (…) Si on est autour de la table, nous demanderons de privilégier une majorité sans la N-VA. Cela nécessite que l’un ou l’autre parti change d’attitude entre la campagne et le lendemain du scrutin. » Sources ici et ici
Charles Michel, invité de Bel Rtl le 29/04/14 a confirmé que si les réformateurs (comprendre le MR) ont la main pour former un gouvernement suite aux élections, ce sera sans les nationalistes flamands.
D’ailleurs d’après « le Vif » l'un des moteurs qui a poussé Charles Michel à s'emparer de la présidence du MR, c'est le refus d'un quelconque rapprochement avec la N-VA. Le député-bourgmestre de Wavre a toujours désapprouvé le calcul tactique de certains élus MR, reyndersiens pour la plupart, qui voyaient dans la N-VA un allié possible dans la course au 16, rue de la Loi. Sur cette question, il a même envisagé, si besoin, d'aller à l'affrontement public avec Didier Reynders. Tout au long de la dernière campagne électorale, il n'a cessé de cogner contre la formation de Bart De Wever. Comme le 21 mai, dans les colonnes de L'Echo :"Oui, je le dis et le redis, la N-VA est un parti à la frontière du racisme et de la discrimination. C'est un projet de mépris et d'extrémisme."
Même Papa Michel ne dira pas autre chose : « Le MR n’a aucune familiarité avec la N-VA » mais, plus habile que son fils, le vieux sanglier précisera qu’il ne veut pas encore se mettre dans le scénario d’une alliance possible avec la N-Va. Politicard le bonhomme, certainement, mais malin, il l’est aussi parce qu’on ne peut pas dire qu’il ait réellement menti, même si, dans le fond ça ne change pas grand-chose.
Le plus marrant c’est que maintenant que le MR a formé un gouvernement avec la N-Va malgré toutes ses déclarations d’intention contraires, l’opposition clame au scandale.
Laurette Onkelinx outrée nous dira : « Pour devenir Premier ministre, Charles Michel a trahi les francophones. Pour devenir Premier ministre, il a menti à la population. Rappelez-vous, les yeux dans les yeux, les trémolos dans la voie, il a dit ‘Jamais avec la N-VA’ et ‘Jamais on ne touchera aux pensions’. Il a menti»
Quant à Olivier Maingain il traitera ouvertement Charles Michel de menteur et il dira également ceci : « J’entendais, il y a peu, Didier Reynders qui cherchait à excuser cette mauvaise fréquentation en prétendant que le MR n’avait pas eu d’autre choix car il n’avait pas la main. Curieuse formule qui confirme que Charles Michel qui a beaucoup menti pour être où il est, ne serait en définitive que la marionnette de Bart De Wever».
Donc, d’après Reynders le fourbe, les pauvres nouilles du MR n’ont pas eu le choix, il faut croire qu’ils sont tellement couillons qu’ils n’ont rien vu venir. Eh bien finalement je ne sais ce qui est mieux pour eux ; être pris pour des menteurs ou être pris pour des couilles molles. Alors, cons ou menteurs les sbires du MR, je ne sais pas, à vous de voir Monsieur Reynders, vos propos n’engagent que vous ! Quant à nous, de votre parole, on s’en torche, les politiciens professionnels ne la tiennent jamais, on l’a vu cent fois !
En conclusion et nous venons de le voir, la politique c’est le mensonge et l’incompétence, mais c’est aussi l’art du compromis ou du con-promis, c’est-à-dire la promesse d’être un jour (ou toujours !) dirigé par des cons ! Je vous avoue que je tenais à placer ce jeu de mot, je précise aussi que je ne vise que les politiciens professionnels, ces éternels et infatigables parasites des partis traditionnels. Je ne vise ni la N-Va (oui, je les aime bien et je respecte Bart De Wever, j’y viendrai plus loin), ni le VLD dont Maggie De Block est une digne et très efficace représentante.
Non, je n’allais pas rater ça !
Pour en revenir à Laurette Onkelinx, elle traitait Michel de menteur, mais elle a aussi vertement critiqué le Secrétaire d’Etat Théo Francken qui s’était rendu à l’anniversaire de Bob Maes, le fondateur du VMO, ancien membre aussi du VNV, « un parti ayant collaboré avec l’occupant »
Mon intention n’est pas, ici, de revenir sur cette polémique, je la laisse à d’autres, je tiens simplement à glisser une affiche qui parle des socialistes, ces éternels donneurs de leçons. Elle est pas belle la solidarité socialiste. Qui nous parlait de collaboration ? Laurette Onkelinx ! Eh bien qu’elle nettoie d’abord devant sa porte !
Donc les socialistes seraient sans tâches ? En voici pourtant une, bien grosse et bien grasse !
La relance économique
Puisque le MR occupe la place de Premier ministre, qu’en était-il du plan de relance du candidat Charlot Michel ? Je m’en étais expliqué ici (LIEN A UPDATER!!!!)et je l’avais qualifié, non sans raison, de « pet de sardine rose ».
Le MR avait des prétentions, les voici : "Le Mouvement Réformateur a «son» plan de relance! Un plan qui prévoit de mettre fin au système de l'assistanat, de donner une bouffée d'oxygène aux Petites et Moyennes Entreprises, de revoir leur fiscalité pour promouvoir l'emploi car les PME sont le moteur de la relance économique."
Charles Michel enchainera aussi par ces mots : " Il faut à présent préparer la deuxième étape: après la maîtrise des dépenses publiques, il faut définir au gouvernement quelques mesures dans le cadre d'un pacte de prospérité".
De quelle bouffée d’oxygène pour les PME parle-t-il ? Comment mettre fin à l’assistanat ? Quid de la fiscalité, en fait ? Quid du pacte prospérité ? Bref, des mots, des mots et des mots, rien que des mots, le perroquet Charlot parle mais ne sait faire que ça, bravo Charlot ! Non, pardon, c’est vrai, il ne faisait pas que parler, il avait bien quelques mesures en poche, les revoilà :
Ses mesures:
- Mettre en œuvre l’accord de gouvernement qui reprend les mesures de dégressivité des allocations de chômage et l’augmentation de la partie du salaire qui n’est pas touchée par l’impôt.
- Appliquer une fiscalité aux intercommunales lorsqu'elles sont en concurrence avec le secteur privé.
- Un débat sur l'indexation des salaires. Il ne remet pas en cause le principe de l'indexation automatique des salaires, mais bien les modalités. Mais, nous dit-il, il faut attendre la fin des élections sociales.
On constatera que les mesures de Charlot sont en phase avec les objectifs…Non, je rigole, ces mesurettes ne relanceront strictement rien du tout sinon le débat sur l’incompétence dudit bonhomme. Zut, il est Premier ministre, on va encore trinquer !
Mais bon, soyons confiant, en juillet dernier le futur Premier ministre voulais nous rassurer quand il déclarait : « La priorité absolue est de donner du pouvoir d'achat », Comment ? Il n’en dira rien et il n’en sait vraisemblablement rien. Ensuite il nous chante l’éternel refrain socialiste (le MR n’est pas libéral) du « pouvoir d’achat censé dopé la croissance », or ce principe est une ânerie monumentale qui confond les causes et les conséquences. J’y reviendrai plus loin une énième fois.
Qu’en est-il maintenant des mesures du gouvernement Michel ?
Sudinfo nous décortique ça en 27 postes
- Augmentation des accises (plus de taxes)
- Arco : indemnisation des coopérateurs (plus de dépenses)
- Banques : versement de 100 millions à l’Etat en 2015 (contribution de solidarité) (plus de socialisme)
- Chômeurs : deux demi-jours de travail par semaine pour les chômeurs de longue durée (Ah, ça c’est bien !)
- Crédit temps : étendu à 12 mois (
Bof !) - Commerce et construction : le gouvernement verra (il n’a pas encore vu, ce sont donc des paroles, encore !) s’il peut leur étendre le système d’heures supplémentaires ou de travail occasionnel de l’HORECA (mais plus de contrôle en échange !) (le Gvt verra, rien n’est fait!)
- Diesel : blablabla…mais plus cher ! (plus de taxes)
- Employeurs : cotisation sociale passeront de 33 à 25% (PIPEAU, les charges réelles sont de 60 % pas de 33%, donc…peu d’effets !) (peut mieux faire !)
- Epargne pension : on paie actuellement 10% de la valeur du capital perçu à la sortie. Le gouvernement proposera de payer dès aujourd'hui 8% sur une partie de la somme, afin de faire rentrer cet argent plus vite dans ses caisses (on devra payer plus vite, au secours !)
- Etudiants : régime fiscal passera de 50 jours par an à 400 heures (Ok, où se situe la différence, à la virgule ?) (Bof !)
- Fonctionnaires : On ne les remplacera plus qu'à raison de 1 pour 5. On évoque même un gel possible des recrutements en 2015 (Ah…Mais ça ne suffit pas)
- Fraude fiscale : La lutte contre la fraude sociale sera intensifiée. Gain escompté: 175 millions par an. Même chose pour la fraude fiscale, dans l'espoir de récolter 250 millions d'euros (comprendre ; plus de contrôles et plus bolchevisants, enfin une bonne mesure ?!) (Plus de contraintes staliniennes, pas de liberté)
- Horeca : Le nombre d'heures supplémentaires qui y est autorisé moyennant dispense partielle de paiement du précompte professionnel passera de 180 à 250 par an et par travailleur. De plus, tout qui preste un 4/5e temps (dans l'Horeca ou dans un autre secteur) pourra y prester un job complémentaire lui permettant de gagner jusqu'à 25% de son salaire net en complément. Le travail occasionnel y sera également simplifié. Tout ceci vise à faire rentrer en "clair" les heures actuellement prestées mais non déclarées. La caisse enregistreuse y sera par ailleurs bien d'application obligatoire partout en 2016. (Bof)
- Impôts : Hausse des frais professionnels forfaitaires (gain possible de 250 euros par an, super !), restauration d’un crédit d’impôt mais pas au-delà d’un salaire de 40.000 euros net ou peut-être 50.000 euros brut (une vraie révolution, mon cul !) (Ridicule)
- Indépendants : Le crédit d'impôt leur sera aussi applicable. Une somme de 150 millions d'euros leur sera par ailleurs dédicacée pour toute la législature afin de continuer le travail de Sabine Laruelle en matière de hausse de leurs pensions. Ils auront également droit à cotiser à des assurances groupes (merci pour ce « droit » à cotiser à une AG)(Bof !)
- Index : saut d'index en 2015, qui ne frappera toutefois pas les très bas salaires ni les allocataires sociaux. (Les gens vont être contents)
- Intercommunale : Taxation pour celles qui se livrent à des activités commerciales (retour au bon-sens, c’est rare) (Ah…ça c’est bien !)
- Montage fiscaux : l’Etat renforcera l'obligation de déclarer les montages fiscaux réalisés dans d'autres pays fiscalement plus intéressants. Mais surtout, il obligera les avocats et autres experts à déclarer les montages qu'ils effectuent pour leurs clients belges, sous peine de subir "de très lourdes sanctions" (comprendre ; chasse aux sorcières !) (retour de l’inquisition fiscale, mesure à faire fuir les investisseurs)
- Opération de bourse : Le plafond au-delà duquel cette taxe sur les opérations de bourse (TOB) est due sera augmenté, pour pénaliser davantage les spéculateurs (Oui Staline, tu as raison, il faut pénaliser les spéculateurs) (Au revoir la liberté et plus de taxes)
- Pensions : L'âge légal de la retraite sera postposé à 66 ans en 2025 puis à 67 ans en 2030. D'ici-là, on mettra aussi en place un système de calcul à points, en fonction des années prestées et du salaire perçu (travailler plus pour gagner moins !) (Travailler plus !)
- Pensions anticipées : On continue les mesures de dissuasion entamées sous le gouvernement Di Rupo. En 2017, il faudra 62 ans et demi et 41 ans de carrière pour en bénéficier, puis 63 ans (et 41 ans) en 2018 et enfin toujours 63 ans (mais 42 ans) en 2019. Les assurances groupes seront également revues pour dissuader le départ avant terme. Dérogations: celui qui atteindra 58 ans en 2016 pourra partir en 2018. Si vous avez 59 ans en 2016, vous pourrez partir en 2017. (encore travailler plus)
- Pensionnés : Le plafond de travail autorisé sautera pour tous
- Psychologue : On songe à rembourser les frais de visite chez le psy (super, aucun impact sur la croissance)
- Rénovations d’immeubles : Taux de TVA réduit à 6% pour un immeuble de 10 ans et plus de 5 ans (moins d’avantages, donc moins d’investissements)
- Soins de santé : On serre la vis (se référer à l’article)
- Tabac : hausse des accises (plus de taxes)
- TVA : Taux inchangés, mais on fera monter certains services ou marchandises dans le taux à 21% (comprendre : on paiera plus !)
Bilan
Sur ce qui vient d’être détaillé, il suffit de lire mes remarques en fin de chaque mesure, tout est bidon ou presque ! : Il n’y a aucune mesure phare qui serait susceptible de doper la croissance et l’emploi, je l’ai expliqué cent fois, il faut changer complétement de braquet et pratiquer une politique d’offre, la seule capable de motiver les entrepreneurs.
Mais, pour comprendre ça, il faut comprendre l’économie et les Hommes, ce qui est une pensée très au-delà des capacités de ceux qui nous gouvernent.
Le climat absurde dans lequel baigne la Belgique depuis 50 ans explique aussi que l’économie est totalement incomprise par tout le monde. Il n’y a plus de libéraux, même chez les économistes qui ont voix au chapitre, on ne trouve plus que des sociaux-libéraux ou socialistes-libéraux. En Belgique et en Europe, on parle encore redistribution, lutte des classes, on ignore qui créent les richesses et même quand on le sait (c’est le cas de la N-Va) on applique les mauvaises recettes. L’Europe est dogmatique, ignorante, les enseignants eux-mêmes n’y comprennent plus rien. L’économie n’est pas statique, elle est une dynamique. Les plans gouvernementaux me font toujours penser aux plans quinquennaux de l’ère communiste, ils partagent ce qui EST et n’imagine pas ce qui SERA, comme la création de richesse si l’on libérait enfin l’économie….Rien n’annonce l’essor de notre économie dans le plan que je viens d’analyser, strictement rien du tout ! Help !
l faut aussi comprendre que la limite de la théorie économique, même de la théorie la plus juste, est l’Homme. On ne pourra le contraindre éternellement à ce qu’il ne veut pas, l’asservissement et la spoliation !
Il y a trop de technocrates et trop de politiciens ignorants économiques pour diriger le pays. Je voudrais voir des entrepreneurs au gouvernement, pas les apparatchiks des grands groupes, ceux qui ont finalement le même profil que les politicards, non, des petits entrepreneurs, des bouchers, des artisans de toutes natures, des patrons de PME, bref…des gens qui savent de quoi ils parlent parce qu’ils l’ont déjà fait ! Or je ne vois rien de tout ça, je vois plutôt son contraire et je frémis d’horreur !
Où en est la Belgique?
Récemment « trends.levif » titrait : « La Belgique parmi les champions d'Europe de la taxation du travail et du capital »
Il poursuivait : « La Belgique est le pays européen qui taxe le plus le travail, avec un taux moyen de 42,8% en 2012, écrit Le Soir mercredi sur base de données qui doivent être diffusées dans deux semaines par l'Institut européen des statistiques Eurostat. La Belgique est le deuxième pays européen au classement de la pression fiscale avec 45,4%, juste derrière le Danemark (48,1%). La taxation du capital et des revenus du capital est également élevée en Belgique puisque son taux était de 35,5% en 2012. Le niveau de fiscalité sur le capital est plus haut en Belgique qu'aux Pays-Bas (13,7%) ou qu'en Allemagne (22,2%) mais plus bas qu'en France (46,9%), premier dans cette catégorie. Les taxes belges sur la consommation ou sur les comportements polluants figurent a contrario parmi les moins élevées d'Europe.
A son tour, Le Soir titrait : « Belgique est le pays qui taxe le plus le travail »
Les patrons wallons clament haut et fort : « La Wallonie ne va pas bien…une rupture est nécessaire…Le non-marchand a compensé l’industrie : intenable… Il faut absolument créer des emplois en Wallonie, sinon on va dans le mur…La Wallonie est loin derrière les ambitions européennes…Il faut baisser le coût du travail »
Que fait la Wallonie ? Elle rempile avec les socialistes et leur conception archaïque et stalinienne de l’économie. Les patrons craignent le mur, eh bien ils l’auront dans la tronche, c’est promis !
Que voyait-on sur TELEMATIN (France2) le 29 juillet 2014 :
« juste derrière la Belgique la France a le taux d’imposition le plus élevé en Europe, l’ensemble des charges et des impôts payés par chaque contribuable représente quasiment 7 mois de salaire »
D’ailleurs, c’est aussi en Belgique qu’on paie le plus d’impôts et de charges sociales.
Or, comme nous sommes écrasés d’impôts, ça devrait donc aller bien, ceci devrait compenser cela, du moins c’est la théorie des socialistes doctrinaires pour lesquels efficacité et équité riment toujours avec oppression fiscales et excès de charges sociales. Ben, non évidemment, ça va mal, très mal ! L’impôt excessif, les charges imbéciles tuent l’initiative privée donc la croissance et l’emploi. En voici les preuves:
La Libre titrait en août dernier : « Le taux de chômage en Belgique atteint un niveau record »et poursuivait par ces mots : « Le taux de chômage en Belgique n'a jamais été aussi élevé ces dix dernières années qu'il ne l'est actuellement, avec 8,7 pc de la population active recensés sans emploi en juin dernier, indiquent lundi De Standaard et Het Nieuwsblad sur base de la dernière mise à jour du Bulletin statistique de la Banque nationale de Belgique (BNB) publié vendredi ».
Le Vif, quant à lui titrait également : « La Belgique détient un triste record en matière de chômage » et constatait un taux de chômage de 198.8% pour les moins de 25 ans. C’est ce qu’on appelle un pays d’avenir (ça c’est de moi !).
« L'Ires pointe plusieurs facteurs pour expliquer les mauvaises performances belges dans le domaine du taux d'emploi des jeunes. Les jeunes chômeurs belges sont faiblement qualifiés, le salaire minimum est trop élevé en Belgique, tandis que les aides à l'emploi sont trop peu ciblées. L'institut souligne également que le système d'enseignement est inadapté et que le suivi des chômeurs est trop peu ciblé ». En résumé, peu de qualification, salaire minimum trop élevé, aide à l’emploi inadaptée, mauvais suivi des chômeurs.
Mais ce n’est pas tout ; La Belgique a aussi battu un nouveau record en 2013, celui du nombre de faillites d’entreprises (chiffre en hausse de 11% par rapport à 2012, année où le record avait déjà été battu).
En résumé, la Belgique détient tous les records : Record de faillites, de chômage, de charges sociales et de taxes. Vous en voulez encore ou vous avez compris ?
Alors, quid des mesures gouvernementales pour libérer l’économie, l’emploi, l’investissement et la croissance ? Ne cherchez pas, il n’y en a pas, ou si peu (3 mesures timides sur 27), seulement un peu de saupoudrage ! Allez Charlot, continue comme ça, on est sur la bonne pente, celle qui nous conduit vers le bas et te conduit, toi et tes potes, vers le haut. Le mal est là et il n’est que là !
Je sais je sais, c’est moi l’extrémiste, le mec à fuir, le type qu’il faudrait mettre en prison ou réduire au silence parce qu’il parle juste et dit aux cons qu’ils sont cons quand ils le sont, qu’ils soient au gouvernement ou qu’ils siègent ailleurs ! Seulement la connerie tue…de faim, les pauvres types qui n’ont pas à bouffer à cause des politiques économiques ineptes qui sont conduites en Europe par des ânes fiers et cupides !
La réalité sur les charges salariales
Le gouvernement va baisser les charges patronales, il va les amener de 33 à 25%. Pour le novice, celui qui n’a jamais entrepris, cela sous-entend que les charges étaient limitées à 33% pour le patronat, or, rien n’est plus faux ! Je l’ai déjà écrit, de mon temps, lorsque j’avais le bonheur et le grand malheur également d’être un chef d’entreprise dans ce pays socialiste, je payais près de 60 % de charges sur les salaires (salaire brut x 1.57). Dans les faits, pour un salaire brut de 2.500 euros, il m’en coûtait près de 4.000 euros, alors que le salarié (pardon, le travailleur !) ne touchait que +/- 1.500 euros. Ça, c’est la réalité belgicaine, le reste c’est du pipeau, alors, ce ne sont pas les quelques pourcents que ce gouvernement nous jettent à la figure qui vont changer quelque chose !
Voici ce que coûte un « travailleur » selon UCM, l’Union des classes moyennes.
Les cotisations patronales de base s’élèvent à 38,44% du salaire brut porté à 108 %.(je signale à ceux qui ne savent pas calculer que 38.44% de 108, ça fait 41.52% - on en est déjà là et c’est aussi plus que 33% !!!!). A ces 38,44% s’ajoute, le cas échéant (le cas est toujours échéant ; note de ATB), toute une série de cotisations supplémentaires :
- Fonds de Fermeture d’Entreprise (FFE) : pour les entreprises avec finalité lucrative.
- Fonds de Fermeture d’Entreprise Spécial : pour toutes les entreprises, sauf s’il s’agit de l’engagement d’apprentis sous contrat, de médecins stagiaires, de stagiaires FCE ou de sportifs rémunérés.
- Plan d’accompagnement des chômeurs (PAC) pour toutes les entreprises, sauf les comités scolaires et les ateliers protégés.
- Fonds pour l’emploi et la formation.
- Fonds de sécurité d’existence selon le secteur auquel appartient l’employeur.
- Cotisation chômage si l’entreprise compte plus de 10 travailleurs.
A ces charges, s’ajoute, une fois par an, l’allocation vacances correspondant à 10,27 % de la rémunération brute annuelle de l’année antérieure majorée à 108 %.(soit 11.09% !!!).
Donc, vous l’avez vu, si l’on ne prend en compte que la cotisation patronale et les allocations vacances nous sommes déjà à 52.61%, ce qui est très éloigné de 33% et je n’ai pas encore ajouté les exceptions à payer « le cas échéant ». Donc, je vous l’ai bien annoncé ; on paie +/-60 % de charges sur les salaires en Belgique.
Chacun pourra aussi s’amuser à faire des simulations de salaires nets ou bruts ici c’est très marrant à faire, c’est surtout très décourageant et c’est aussi pourquoi tant de gens compétents se barrent en courant du pays et de l’Europe (les incompétents y arrivent en masse pour plaire aux rouges, on appelle ça des réfugiés). Les départs, pour la France, c’est ici et c’est « Le Monde » qui le dit. Toujours pour la France qui se situe quoiqu’on en dise « dans le cadre de toutes les politiques européennes », ça se passe encore ici soit près de 2.5 millions de français qui ont quitté le fléau socialiste.
La Belgique est un enfer fiscal pour le travail, tout le monde le sait ou devrait le savoir et RIEN ne changera dans un avenir proche ! Les mesures prises par ce gouvernement également qualifié « d’extrême-droite » par les socialistes ne vont pas dans le sens du changement, nous sommes simplement dans le statuquo habituel.
La tendance : Tirer l’Europe vers le bas !
Selon Thierry Afschrift, professeur de droit fiscal à l’Université libre de Bruxelles et avocat, « on prend beaucoup à beaucoup de monde ». Ainsi, un foyer fiscal doit gagner moins de 6430 euros par an pour échapper à l’impôt. Ensuite, ça progresse brutalement, d’autant qu’il n’existe pas de quotient familial (comme en France, juste un abattement par enfant à charge) : 25 % pour la tranche qui va de 0 à 7900 euros (au-delà des premiers 6430 euros d’abattement), 30 % de 7900 à 11.240, 40 % de 11 240 à 18 730, 45 % 18730 à 34 330 et 50 % au-delà. En France, la tranche maximale est de 41 % et ne débute qu’à 78 830 euros. « Autrement dit, quelqu’un qui gagne 1500 euros par mois est déjà dans la tranche à 45 % ».
Si, en Belgique, il n’existe ni impôt sur la fortune, ni taxe sur les plus-values mobilières et globalement une fiscalité plus accommodante pour les plus riches ou les grosses entreprises, la pression européenne fera sans doute changer ça. En clair on taxera plus les riches au lieu de taxer moins tous les autres. BILAN ; On fera l’inverse de ce qu’il conviendrait de faire. Oui, l’Europe est stupide, elle ne regarde que dans une seule direction, elle ignore les succès de la Suisse, de Singapour et de tous les pays qui pratiquent une politique libérale.
Un mot sur la N-Va
Bart De Wever est un homme raisonnable et c’est aussi un homme de bon sens. Il a également du panache, une certaine retenue malgré des propos qui fâchent (les socialistes et les partis traditionnels, on s’en fout !), il est franc, direct, il a le regard droit, de la tenue, c’est sans aucun doute un Homme d’Etat, je n’en vois pas d’autres, nulle part et certainement pas au MR, mais, c’est promis je vais mieux regarder.
Les mots justes :
Il dira ; « Sans croissance économique, notre État-providence est mis sous pression. Nous devons créer de la richesse avant de la partager et il est indispensable pour ce faire de travailler et d’entreprendre. L’État n’est pas en mesure de créer de richesses ». D’accord à 100%, là est la clé du succès économique, elle n’est pas ailleurs !
Il poursuivra : « Nous prônons des économies concrètes : nous économisons sur la politique passive du marché du travail en adaptant le système d’indexation, en bloquant les dépenses de fonctionnement et d’investissement fédérales par la limitation des départs à la retraite et un rythme de croissance plus lent du budget des soins de santé ». Il a raison, mais ce n’est pas suffisant.
Il ajoutera : « Nous adoptons une politique de relance qui récompense à nouveau le travail et l’entrepreneuriat. Nous réduisons immédiatement les impôts pour les employeurs et les travailleurs ». Il a raison, mais il faudra s’accorder aussi sur une modification drastique des taux d’imposition. Il faut créer un véritable choc pour dynamiser l’économie, une légère baisse ne suffira pas.
Il dira du déficit : « Sous le gouvernement Di Rupo, le déficit de financement a diminué pour passer de 3,7 % du produit intérieur brut fin 2011 à 2,7 % en 2014, soit une baisse d’à peine 1 %. Avec notre Plan V, nous voulons en finir avec ce fardeau et prendre les mesures nécessaires. D’ici 2018, nous voulons un budget à l’équilibre et un excédent en 2019. Afin d’atteindre l’équilibre budgétaire et de financer une politique de relance, la N-VA met l’accent sur les économies. 70 % de notre plan est financé par une réduction des dépenses ». Oui mais…..Les déficits ne sont pas LE problème.Le vrai problème est ce que l’on fait des fonds empruntés(C’était l’objet de mon mémoire de fin d’études ; « L’effet de l’endettement sur la rentabilité des entreprises ») ; Soit ces fonds sont productifs et c’est favorable, soit ils ne le sont pas (ils servent au remboursement de dettes) et c’est alors une catastrophe et dans ce cas, même 3% de déficit sont CRIMINELS. Il faut d’abord libérer l’économie au lieu de l’étouffer.
Bart De Wever veut aussi abandonner la tranche d’imposition à 45 % et relever le plafond de celle à 40 %, OK, mais ça ne suffira pas, on ne créera aucun choc susceptible de fouetter l’économie. Cette mesure est trop timide. Il voudrait maintenir une tranche à 50 %, c’est une erreur, cette mesure reste dogmatique, elle est spoliatrice et décourage le travail. Même la France socialiste impose moins les revenus du travail que nous.
Bart De Wever expliquera également que « deux facteurs expliquent ces chiffres médiocres (sur l’entrepreneuriat). Les charges sur le travail sont bien plus élevées que celles des pays voisins. Nous sommes confrontés à un handicap salarial de 16 % en moyenne, qui atteint 25 % dans les secteurs concurrentiels (chiffres 2013 Eurostat). Les entreprises choisissent de ce fait de s’installer à l’étranger, d’automatiser ou de fermer. Le résultat est toujours le même : des emplois sont supprimés. Par ailleurs, notre système fiscal décourage les indépendants et les chefs d'entreprise ». Il optera pour une diminution de la cotisation patronale (-3 %) et une non-indexation des salaires en 2015 (-2 %). Voir plus haut ce que j’explique sur les charges.
Il proposera encore de ramener l’impôt des sociétés sous la barre des 25 %, oui, c’est très bien, mais ce n’est pas suffisant.
Maintenant la N-Va et le VLD sont au gouvernement et je ne vois rien qui va dans le sens d’un redressement réel de notre économie sur base des principes annoncés. Evidemment la N-Va et le VLD ne sont pas seuls, ils doivent faire avec les autres, les éternels parasites du système politique belge, les fossoyeurs aussi de la Belgique.
L’essentiel sera que Bart De Wever aura foutu les socialistes à la porte du gouvernement fédéral après les avoir éjectés à Anvers, il dira : « J’ai mis les socialistes dehors à Anvers, après 90 ans de pouvoir. On les a mis dehors au niveau flamand après 20 ans et on le fait maintenant au niveau fédéral après 25 ans. Les socialistes sont dans l’opposition, finalement. Moi, je préférerais ne jamais les revoir »
Voilà une déclaration qui me plait, voici la mienne ; « Bart…Je t’aime (beaucoup) » !
Comme je l’ai écrit ici (LIEN A UPDATER!!!):
Il faut : Sortir l’économie de la léthargie dans laquelle elle a été plongée par une politique économique doctrinaire, cataclysmique, spoliatrice, redistributrice et aux valeurs inversées. Seul un choc important avec une modification radicale des paramètres en cause pourra arriver à ce résultat. On devra : Sabrer dans les dépenses de l’Etat qui doit être recadrer dans ses fonctions régaliennes, déréguler (changer le code du travail), modifier le système des pensions qui est un PONZI, réduire les charges sociales autrement que symboliquement, en finir avec le monopole des syndicats qui paient les allocations de chômage, appliquer un taux unique sur les revenus du travail (de 5 à 15 % + abandon de la progressivité de l’impôt), mettre fin à toutes les niches ou exceptions fiscales et sociales, arrêter de subsidier des canards boiteux, « les copains politiques », les asbl en tous genres, tout et n’importe quoi et comprendre que l’argent n’est qu’un moyen d’échange, qu’il est une conséquence et surtout pas une cause de la création d’entreprises. Il faut privilégier l’offre, celui qui ne l’a pas compris, n’a rien compris !
Je ferais un constat à ce stade : « L’ignorance prospère pendant que la réflexion disparait »
Enfin un ministre des finances compétent
Johan Van Overtveldt (N-Va) a été nommé ministre des finances. Je ne connaissais pas l’homme, qui est-il ?
Il est d’abord licencié en sciences économiques appliquées à l'Université d'Anvers, il est aussi titulaire d'un MBA à la KU Leuven et docteur en sciences économiques appliquées. Il a été journaliste et rédacteur en chef chez Trends, il a travaillé à la BBL, chez Shoeconfex (multinationale anglaise) et VCR (béton). Il est directeur de l’organisation patronale VKW et du think tank Metena. Finalement il a été élu au parlement européen en 2014 pour terminer ministre des finances aujourd’hui.
Il se définit lui-même comme un euro-réaliste, même s’il avait prédit la désintégration, à court terme, de l’euro, ce qui le plaçait plutôt dans le camp des euros sceptiques. OK, l’euro n’est pas encore par terre, mais les jeux ne sont pas faits et sont loin de l’être. Tout le monde sait ce que je pense de l’euro, cette « non-monnaie » imposée par la technocratie européenne.
L’homme est libéral (jusqu’où, là est la question !), il a d’ailleurs écrit un livre intitulé : « Red de vrije markt ». (Littéralement ; Sauvez le marché libre)
Il dira dans ce livre que la crise économique a été l’occasion un peu rapide, pour certains, de tirer à boulets rouges sur le capitalisme, l’entreprise privé et le marché en oubliant un peu vite le rôle du pouvoir politique dans l’évènement. Il précisera qu’en Belgique, on ne doit pas chercher bien loin pour trouver des exemples similaires ; Dexia dont l’Etat était un actionnaire important et qui est l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire. (Il a raison)
Van Overtveldt tient cependant à nuancer la position libérale de Milton Friedman sur la monnaie et le marché (Friedman, l’un des papes du libéralisme et prix Nobel d’économie) et s’appuiera sur Jacob Viner (école de Chicago comme Friedman selon l’auteur ou le journaliste !) pour le faire. Pourtant, si Viner a bien enseigné à l’université de Chicago, il n’était pas membre de l’Ecole de Chicago dont il ne partageait pas les vues sur le marché. Alors si, comme Van Overtveldt le dit et que Viner était « Keynes avant la lettre », cela ne m’étonne pas, simplement parce qu’il n’était pas libéral non plus, ou pas tout à fait !
En un mot, Viner est pour l’intervention (mesurée ???) des pouvoirs publics et l’utilisation de déficits budgétaires si nécessaire. La position de notre nouveau ministre me parait claire ; marché + interventionnisme de l’Etat : Rien de neuf sous le soleil belge ! (d’ailleurs les mesures proposées par le gouvernement ne sont pas libérales !
Le journaliste précisera : « Wie echt zit te wachten op een boek dat de vrije markt verdedigt, zal echter op zijn honger blijven zitten » (traduction : celui qui attend de ce livre la défense du marché restera sur sa faim).
Néanmoins et malgré les divergences avec Friedman, Van Overveldt restera dans son esprit (celui de Friedman). Il plaidera pour une réglementation du marché financier en raison de la concentration de pouvoir qui prévaut dans cet univers, or, c’est la concentration de pouvoir que Friedman a toujours contesté (nous dit l’auteur). Le paradoxe de l’histoire c’est qu’en défendant le pouvoir politique (par un interventionnisme mesuré ou pas) pour contrebalancer l’omnipotence de la finance, il s’appuie sur un autre « pouvoir concentré », celui du gouvernement. Donc, nous dit Van Overveldt, choisir le gouvernement pour limiter la concentration de pouvoir du monde financier est un acte finalement conforme à la défense du marché. Euhhhhhhhhhhhhhh, BOF !
Tout ça c’est très joli, mais la socialiste-démocratie, dans laquelle nous nous trouvons, écrase les classes moyennes, les PME et les artisans, elle renforce les oligarchies politiques et financières et elle accroit la concentration de pouvoir dans les mains d’un petit groupe. En ouvrant l’économie, en la faisant respirer on réintègre les classes moyennes, les PME et les artisans dans le jeu économique et on réduit, par ce fait, la concentration de pouvoir. Or le gouvernement fait exactement l’inverse, il étrangle les petits, favorise les grosses boites et voudrait en même temps réduire la concentration par son intervention, alors qu’il a foutu lui-même la merde en amont. C’est contradictoire et c’est aussi complétement imbécile !
Evidemment Friedman sait que le marché n’est pas infaillible, mais sa position est claire ; l’interventionnisme de l’Etat coutera toujours beaucoup plus cher que si on laissait faire. Van Overtveldt n’est pas de cet avis pour les marchés financiers, il dira ; « le coût de non-intervention s’est avérée énorme » (quand ça, en 2008 qui en la forme inverse?)
En résumé : Van Overveldt ne me semble pas si libéral que ça, s’il est euro-réaliste ou sceptique il a raison, s’il défend le marché, il a raison, mais sa compote keynésieno-friedmanienne ne me plait pas trop. L’homme est certainement intelligent, mais je crains fort qu’il vole trop haut, trop près du soleil qui l’aveugle et qu’il oublie aussi que l’économie c’est d’abord l’Homme, ce qu’il veut et ne veut pas. On ne peut pas tout lui imposer et l’imposer également comme un esclave. Je maintiens ma position, il faut des hommes de terrain au gouvernement, des petits entrepreneurs qui auraient aussi une formation économique ou financière, il ne faut pas uniquement des théoriciens systématiquement éloignés des réalités. Cette politique économique mise en œuvre par ce gouvernement ne fonctionnera pas plus que les autres…ou si peu !
Un économiste qui a tout compris: Le professeur Guy Millière
Comme j’en ai assez des professeurs d’économie keynésiens ou assimilés (l’actuel prix Nobel d’économie, Jean Tirole, lui aussi est un homme brillant, mais de nouveau c’est un homme que l’on définit comme social-libéral, un homme qui, malgré ses bonnes idées, se méfie du marché ; Encore un, help, stop, basta !), je vais vous parler de Guy Millière, un homme dont je suis dans la ligne, la ligne exacte, un homme que j’admire pour sa carrière exemplaire et pour son courage de tenir seul contre tous. Voilà un homme qui a l’autorité de parler et celle surtout d’être écouté et entendu. Hélas on l’entend peu ou pas du tout sur nos médias inféodés aux idées pourries de la gauche et de l’extrême gauche.
Qui est-il?
Le professeur Guy Millière est titulaire de trois doctorats, il est professeur à l'Université Paris VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit, Economie de la communication et Maître de conférences à Sciences Po, ainsi que professeur invité aux Etats-Unis. Il collabore à de nombreux think tanks aux Etats-Unis et en France. Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, Conférencier pour la Banque de France. Ancien visiting Professor à la California State University, Long Beach. Traducteur et adaptateur en langue française pour le site DanielPipes.org. Editorialiste à la Metula News Agency, Israël Magazine, Frontpage Magazine, upjf.org. Membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman. Rédacteur en chef de la revue Liberalia de 1989 à 1992. Il a participé aux travaux de l'American Entreprise Institute et de l'Hoover Institution. Il a été conférencier pour la Banque de France, Il a participé à l'édition d'ouvrages libéraux contemporains comme La constitution de la liberté de Friedrich Hayek en 1994 dans la collection Liberalia, puis dans la collection « Au service de la liberté » qu'il a créée aux éditions Cheminements en 2007. Il a également été rédacteur en chef de la revue éponyme Liberalia de 1989 à 1992. Il a été vice-président de l'Institut de l'Europe libre ainsi que Président et membre du conseil scientifique de l'Institut Turgot. Il fait partie du comité directeur de l'Alliance France-Israël présidée par Gilles-William Goldnadel. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages.
En janvier dernier il dira de la France socialiste ; « Les allègements de charge sur les entreprises hypothétiquement promis ne compensent pas les alourdissements d’impôts effectués depuis juin 2012 », il poursuivra ; « Aucune baisse des dépenses de l’Etat n’est proposée pour l’heure : cela impliquerait de diminuer le nombre des membres de la fonction publique, qui sont presque tous des électeurs socialistes, et qui, si leurs emplois et leurs « avantages acquis » étaient touchés, descendraient immédiatement dans la rue. Hollande s’est dit « social-démocrate », et cela est perçu ici ou là comme une prouesse : mais la social-démocratie est le visage prédominant du socialisme en Europe depuis longtemps, et c’est du socialisme ». Il ajoutera ; « Une société bien portante serait une société où des dirigeants lisent intégralement Jean Baptiste Say, mais aussi Turgot, et comprennent qu’il faut laisser faire les entrepreneurs et laisser passer les biens et les services. Nous en sommes extrêmement loin ». Je partage son analyse, j’ai lu ou relu JB Say, je l’ai expliqué à maintes reprises, je n’entends aucun « spécialiste économique » se référer à Say ou à Turgot, en Belgique, pays dont le profil est équivalent à celui de la France, je suis très inquiet et très effaré surtout !
Du Premier ministre français Valls dont certains pensent qu’il serait libéral, Guy Millière dira avec humour et raison ; « S’il est libéral, c’est que je suis marchand de frites en Norvège. », il ajoutera ; « L’économie française est très malade. La société française aussi. Seul un traitement de choc pourrait les sauver, un traitement reaganien ou thatcherien. Il n’y a ni Reagan ni Thatcher sur l’horizon français. Juste des naufrageurs et des naufragés. Il n’y a pas même des commentateurs à même de dire clairement ce qui distingue un libéral d’un socialiste, que le socialisme est un venin qui ravage et tue, et que ce pays est aux mains d’imposteurs. ». Et la Belgique aussi…..
Millière dira aussi que « Le communisme et le socialisme, tout comme le nazisme et le fascisme, sont des doctrines qui reposent sur le ressentiment. Elles ont conduit, partout où elles se sont emparées du pouvoir, aux résultats qu’on sait. Nazisme et fascisme ont conduit à une guerre mondiale, à des massacres, à un génocide qui reste une tâche immense et indélébile au cœur de l’histoire européenne. Le communisme a conduit au goulag en Russie soviétique, au laogai en Chine, à des régimes tels que celui qui perdure en Corée du Nord ou tel que celui qui survit à Cuba.
Ce que Michael Novak a appelé le « capitalisme démocratique » n’est pas une doctrine, mais un accomplissement qui repose sur la liberté d’entreprendre, la liberté de parole et de pensée, les droits naturels de l’être humain et des institutions garantissant ces droits dans la durée, mais aussi, de manière fondamentale, sur l’amour de la réussite et la transmission de celui-ci de génération en génération.
Le capitalisme démocratique a fait la prospérité des États-Unis et du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle Zélande, du Japon depuis les années 1950, de la Corée du Sud, de quelques autres pays sur la planète. Il a permis le redressement de l’Europe occidentale après la Deuxième guerre mondiale, et celui de divers pays d’Europe centrale après la chute de l’empire soviétique. La persistance des idées communistes et socialistes dans divers pays européens, dont la France, constitue une menace pour le futur proche, et cette menace me semble insuffisamment soulignée.
Elle constitue une persistance du ressentiment. L’extrême gauche fait partie intégrante de la menace, mais l’extrême droite en fait, elle aussi, partie, tout comme une part importante des mouvements socialistes (y compris ceux qui se réclament de la social-démocratie) et, cela doit être dit, des fragments des partis européens de centre droit ne sont pas indemnes.
Ce qui signifie que le ressentiment est très disséminé, et pourrait, s’il n’est pas combattu, conduire l’Europe à sa perte ». Et la Belgique aussi…..
Toujours de Valls, le Premier ministre français, il dira ; « Les pitoyables « plans» présentés par Manuel Valls n’arrangent rien. Ils ne constituent en aucun cas une baisse significative des charges et de la fiscalité pesant sur les entreprises et ne peuvent être qualifiés de « politique de l’offre » que par des léninistes obtus ». Et la Belgique aussi…
Il poursuivra ; « Si la connaissance et l’analyse pouvaient circuler, il y aurait au moins l’espoir d’une opposition à même de devenir crédible. Mais la connaissance et l’analyse ne circulent plus qu’à dose infime. Les livres d’économie qui se vendent sont écrits par des disciples de Karl Marx, penseur dont les idées ont provoqué les plus grands cataclysmes économiques à avoir ravagé le vingtième siècle ».Et la Belgique aussi…
En juin il dira de la France ; « Plus le temps passe, et plus la France me paraît être un pays bloqué, étriqué, asphyxié. Il en est ainsi dans tous les domaines. Mais le domaine essentiel, celui qui constitue la matrice, est celui des idées. Ce qui parait encore, là où je suis présentement, relever de la logique économique élémentaire se trouve marginalisé en France, et presque réduit à l’inexistence: il existe, en France, ce que mon ami Nicolas Lecaussin, dans un livre sur lequel je reviendrai plus longuement, appelle une « obsession antilibérale ». Les définitions de la liberté, de la démocratie, du droit, de l’individualisme sont à ce point perverties en France que ces mots semblent y avoir perdu quasiment toute signification. Il en résulte que si le déclin du pays se trouve perçu par un nombre croissant de gens, ces mêmes gens apportent au déclin des explications qui ne permettent de trouver aucune réponse et aucune solution ». Et la Belgique aussi…
Quant aux retraites, il en dira que le système est voué à l’échec (ce que je dis aussi, c’est un PONZI), alors plutôt que d’en rester au constat et de céder au pessimisme il faudrait suivre les recommandations de Jacques Garello et « sauver ce qui peut l’être encore », se diriger vers la « liberté de choisir », aller vers un « système d’épargne personnelle capitalisée », et le faire au plus vite. S’adressant directement au lecteur, Jacques Garello ajoute : la transition « ne vous ferait courir aucun risque », bien au contraire. « Des pensions, aujourd’hui à peine égales (en moyenne) à la moitié de votre dernier salaire, pourront être doublées, et vous paierez beaucoup moins cher ». « Grâce à votre épargne investie dans les fonds de pension, la croissance sera stimulée et le chômage sera réduit ».
L’argumentation est solide. Les références scientifiques sont incontestables. Ce qui bloque, dès lors ? L’absence de politiciens prêts à dire ce qui devrait l’être. L’absence de courage et de lucidité chez tant de journalistes englués dans une stérile pensée unique ». Et la Belgique aussi…
La civilisation romaine est tombée avant nous, elle est tombée pour les mêmes raisons, quand elle est passée du libéralisme au socialisme. Guy Millière en parle ici
Rome voulait se protéger de la tyrannie, elle l’a fait de deux façons, d’abord en limitant les pouvoirs des dirigeants, ensuite en affirmant les droits fondamentaux individuels. L’histoire de Rome qui voulait se protéger de la tyrannie me fait aussi penser à la Constitution américaine qui privilégie les hommes et leurs droits naturels contre les excès de l’Etat. Les différents systèmes de pouvoirs sont expliqués de manière innovante ici , le déclin de Rome qui a oublié que « l’essence de la liberté est la limitation du pouvoir du gouvernement » est évoqué à la minute 09 :00. J’en parlais déjà dans l’un de mes textes ici (LIEN A UPDATER)
Le socialisme par le haut évoqué par Fabry (l’auteur du livre en question) correspond à l’oligarchie industrielle et financière qui est renforcée par le pouvoir politique dans une socialiste- démocratie (ou la concentration du pouvoir comme en parle Van Overveldt et Milton Friedman). En effet, celle-ci étouffe les initiatives privées par les charges, les taxes et les règles surabondantes alors qu’elle favorise en même temps les grands groupes industriels et financiers avec lesquels elle noue des relations privilégiées. Et la Belgique aussi….
Certes, il y a Guy Millière, mais il y a aussi le professeur Caccomo (notamment mais pas seulement) qui conclura l’une de ses analyses par ces mots ; « À la veille de la mort de Keynes, Joseph Schumpeter, un autre grand économiste du XXe siècle, disait déjà que la Théorie générale de Keynes était un livre fondamental bien que déjà dépassé. En se convertissant au keynésianisme, nos grands syndicalistes et la plupart de nos gouvernants sont en retard d'une révolution intellectuelle. L'approche keynésienne, parce qu'elle repose sur une vision mécanique qui établit des relations entre des grandeurs globales sans tenir compte des choix des individus qui sont à l'origine de ces grandeurs, est définitivement dépassée. Et pourtant, la Banque Centrale Européenne annonce qu'elle va baisser ses taux d'intérêt – après d'importantes pressions de la part des gouvernants et des médias – dans le but de relancer une économie qui fait du surplace en Europe. Or, la faiblesse de la croissance européenne est bien plus le résultat de notre incapacité structurelle à générer des gains de productivité qu'à une insuffisance de crédit. Malgré le verdict de l'histoire et de la science, la vulgate keynésienne continue d'empoisonner les esprits ». C’est ce que je dis, l’Homme est au centre de tout, il est la limite de toutes les théories et l’argent qui n’est qu’un moyen d’échange ne créera jamais de croissance (Lire JB Say) ! Et la Belgique aussi….
Si vous m’avez lu, vous aurez compris que la Belgique (ou l’Europe) applique les mauvaises solutions, si vous ne l’avez pas compris, relisez moi, je n’ai rien d’autre à ajouter ! Nous sommes très loin des réformes qu’il faudrait entreprendre, nous en sommes tellement loin que je ne les vois arriver de nulle part, ni dans les faits, ni dans les intentions, ni dans les projets futurs parce que nous évoluons dans un abîme d’ignorance parfaitement insondable.
Conclusion
Pendant que les gouvernements passés et à venir enculent les mouches et pondent des stratégies économiques ineptes, la croissance n’existe plus, les emplois disparaissent, les entreprises ferment, les impôts et les charges s’accumulent et les gens souffrent en silence, les PME et les indépendants surtout !
Les lecteurs m’écrivent et que disent-ils ?
L’un d’eux m’explique qu’il est à bout de force, il travaille depuis 20 ans, il n’a jamais touché un radis de la collectivité et s’est toujours débrouillé seul, tout seul. Aujourd’hui, écrasé par les charges, les impôts, la concurrence des anciens pays de l’Est et la perte de nombreux clients dont les revenus s’étiolent, il se retrouve sans travail avec le moral dans les talons. C’est la dérive totale et c’est bien compréhensible. Alors qu’il ne touche plus aucun revenu depuis plusieurs mois, les impôts lui réclament encore 5.700 €, il avait pourtant payé 3.500 € d’impôts anticipés sur un revenu déclaré de 31.000 € (charges non déduites !). Les lois sociales se mettent évidemment de la partie et lui réclament aussi 7.600 €, tant qu’on y est, pourquoi pas !
Mais ça n’est pas tout, lui qui ne devait strictement rien à la TVA a eu le « culot » de rentrer une déclaration TVA en retard, or ce n’était pas de sa faute. En effet, il faut rentrer cette déclaration par Internet et son prestataire de service était en panne…et boum ; 1.500 € d’amende, plus des intérêts, des indemnités, des frais de procédures, le voilà avec 3.000 € supplémentaires à payer à l’Etat, les cuistres voulaient même saisir sa camionnette, comme ça c’est certain, il ne pourra plus travailler du tout ! Beau calcul et belle connerie aussi. Le type affolé s’est retourné vers le CPAS qui lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour lui, quel con tout de même, il aurait dû savoir que le CPAS aidait uniquement les assistés professionnels, les réfugiés et toute la cohorte de ceux qui n’ont jamais rien fichu, ou si peu.
Donc, si l’on calcule bien, voilà un homme qui déclare 31.000 € (les ¾ partent en frais, mais de ça, je n’ai pas parlé !) et qui se retrouve devoir 19.800 € d’amendes, d’impôts et de charges, super, avec 10.000 euros de frais professionnels, ce qui est peu, il lui restera 1.200 € pour vivre, lui et son fils, et payer son loyer. Magnifique non ! Quelle Belgique de merde !
Un autre, un homme de 63 ans qui possède une société de taxis et qui bosse depuis plus de 40 ans a vu, comme tout le monde, les indépendants surtout, ses revenus fondre comme neige au soleil. Or le type est courageux, il a continué à travailler comme il a pu, mais est arrivé le moment où il a fallu renouveler une partie de sa petite flotte de véhicules, ce qu’il a fait, avec son fric bien sûr, pas avec celui de l’Etat !
Mal lui en a pris ! Un an auparavant il avait également rentré auprès de l’administration communale les demandes de renouvellement de ses licences. Il s’était dit ; « En introduisant mes demandes avec une année d’avance, l’administration aura le temps de me répondre », que nenni, les sbires communaux ont roupillé 18 mois sur son dossier, ce qui fait que les licences sont arrivées après l’achat des véhicules…Conséquence ; L’administration de la TVA ne veut pas lui rembourser la TVA sur ses taxis, à son niveau, il y en a pour des sommes folles. Elle est pas belle l’administration ! Quelle Belgique de merde !
Un troisième qui n’y va pas par quatre chemins m’écrit un jour textuellement ceci ; « La Belgique est un pays de merde, en effet, ce pays ne profite qu’aux cloportes, aux profiteurs et aux politicards !!!! » et il poursuivra « Voilà ce que m'écrit mon ami xxxxx, dont le père dirige une PME (xxxxxxxx). Quel pays de dingues!!! Je suis écœuré, on a licencié un employé : 27 mois de préavis, soit 132.000€ bruts. Il en touchera 75.000€ et ça nous coûte 187.000€ ce qui fait 110.000€ à l'état. Tout ça pour licencier un seul type !!! C'est la ruine on va rien retirer de cette boîte. Mon père est à bout ça fait depuis '87 qu'il essaie de maintenir cette entreprise en vie. Le jour où ça va mal et que tu veux te retirer c'est la sanction sévère. Dégueulasse, y a pas de mots. Je vomis sur ce pays de merde!! »
Quelle Belgique de merde, en effet !
Mais, tout va bien, nous voici avec Monsieur Patate à la tête du gouvernement, c’est évidemment un désastre parce que c’est aussi la victoire de la bêtise et de l’incompétence sur l’intelligence et le savoir-faire. Ces gens n’y connaissent rien et leur tête est aussi vide que leur panse est archi pleine. Ce sont des goinfres ignares !
Alea jacta est, le « bateau Belgique » coulait, il coulera peut être moins vite (ce n’est pas sûr) mais il coulera tout de même encore.
A Washington, Michel Sapin, le ministre français de l’Economie et des Finances en appelait aux autres Etats pour sortir la zone euro du marasme. Voilà bien l’attitude typique des européens qui n’ont strictement rien compris aux principes de l’économie. Ils poursuivent leur politique désastreuse et irresponsable et ils vont pleurnicher chez les autres pour leur demander assistance. Les Etats, dit ce génie, « doivent adapter leurs politiques budgétaires respectives aux circonstances d'une conjoncture difficile ». Encore un qui s’imagine que la conjoncture est une maladie qui nous tombe dessus par hasard, il ne comprend pas que « la conjoncture » c’est lui et tous ses semblables, ceux qui assassinent et étouffent notre économie et notre croissance par leurs mesures grotesques, partisanes et doctrinaires. Et la Belgique aussi….
Plus j’avance plus je vois clair et plus je constate aussi l’épaisseur des ténèbres qui m’entourent….et les cons aussi.
ATB