Récemment Papandreou a décidé de se retourner vers son peuple par voie référendaire pour que celui-ci se prononce sur l’aide européenne. Patatras, ça a fait l’effet d’une bombe atomique et tous ces politicards qui volent au raz des pâquerettes, Sarkozy en tête, se sont mis à crier au scandale, à la trahison et au sabordage de notre bel euro et de notre belle Europe. Il semblerait pourtant que le premier ministre grec avait prévenu, donc ceux qui prétendent le contraire seraient des menteurs. De toute façon, il faut bien que l’un des deux camps mente, si ce n’est pas toi c’est donc ton frère…on connaît la chanson, mais peu importe qui ment, on est habitué avec ces gens qui sont parachutés à la tête de nos Etats par des dérives démocratiques. Oui, il s’agit bien d’une dérive, parce que « démocratie » signifie le régime politique dans lequel le peuple est souverain. Or nous ne sommes souverain de rien du tout, quoiqu’en disent ces politiciens véritables oiseaux de malheurs qui pensent nous représenter dignement simplement parce qu’ils sont élus. Mais tout cela n’est que magouilles, copinages et petits arrangements entre amis, parce que si vous allez sonner à la porte d’un parti pour être membre du club des électibles, ma pipe, ma canne et mon chapeau, qu’ils vous enverront sur les roses plutôt que de vous placer en bonne position sur leurs listes électorales. Tout est verrouillé, cadenassé et nous, le peuple, comme ils disent quand ça les arrange, nous sommes laissés sur le banc de touche pour l’éternité. De toute façon que pouvons attendre de bien avec de tels personnages, rien évidemment, ils sont totalement incompétents parce qu’ils n’ont jamais rien fait de sérieux dans leur vie. Pour s’en convaincre, il suffit (encore une fois) de regarder leur CV, du léger, rien que du très léger ! De toute façon l’ignorance est comme un virus, elle se propage, elle gagne du terrain, elle est contagieuse, parce qu’elle touche aussi l’Amérique avec Obama, le pote des bien-pensants et de tous les démagogues. Lui aussi n’a quasi jamais travaillé. On oublie trop rapidement qu’Obama n’a vraiment exercé qu’une seule profession avant d’arriver à la Maison Blanche : « organisateur de communauté » il aurait bien travaillé pour un consultant mais il serait vite revenu vers le communautaire.
Chacun connaît aussi l’adage ; « dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es ». Alors, quand on a la réponse sous les yeux, il ne faut pas aller la chercher ailleurs.
Y a pas dire, on est bien servi avec une bande comme celle-là, des ignorants, des collectivistes, des colbertistes libéraux (c’est contradictoire, mais c’est ce que sont nos libéraux européens) ou de simples dirigistes. Il faut être motivé pour créer des emplois et des entreprises avec un si bel entourage. Je l’ai souvent dit, les mouches et le vinaigre ne font pas bon ménage, qui s’en soucie, à part les dindons que nous sommes. Quant aux politiciens ils se foutent des mouches et du vinaigre, ils restent entre eux, bouffent du caviar, logent dans les palaces…à nos frais, c’est beaucoup plus marrant, et ils nous regardent de haut. Le monde à l’envers, les « élus » au pouvoir pendant que les gens compétents bossent pour eux. D’ailleurs, dans le style de ce que je viens de décrire, pour le moment, nous assistons au G20, enfin, nous n’y assistons pas, ils y assistent, à grands frais et dans le décor que j’ai dépeint, luxe et abondance. Nous on bouffe des clous et on n’ose à peine imaginer les âneries qu’ils vont encore nous pondre… gageons pour des taxes, les poules pondent des œufs, c’est tout ce qu’elles savent faire, les politiciens pondent des taxes, c’est aussi tout ce qu’ils savent faire. Ils vont sans doute aussi s’en prendre aux paradis fiscaux. Ils aiment ça, chercher des responsables ailleurs, ils stigmatisent les paradis fiscaux (c’est leur expression celle-là, mais appliquée à autre chose) parce qu’ils sont incapables de rivaliser avec meilleurs qu’eux. C’est comme si une entreprise se plaignant d’un concurrent plus compétitif demandait aux autorités publiques d’intervenir pour imposer à son concurrent des mesures qui casseraient son avantage concurrentiel. S’aligner sur les derniers de la classe, voilà leur devise, le choix des perdants ! Mais raboter les frais, leurs frais et faire des économies sur les dépenses de l’Etat, pour ça, c’est peau de balle et balai de crin, que dalle, nibe, circulez, y a rien à voir !!!
Nous devrions retourner ce balai contre eux et les balayer du pouvoir, mais les cuistres s’accrochent, pas de cervelles pour les choses sérieuses, mais une bonne prise tout de même. C’est qu’ils ont la poigne solide les coquins quand il s’agit de rester au pouvoir. Pour le reste, les yeux dans le sable…Ils laissent tout aller à la dérive, sauf quand il s’agit de sauver le système, leur système, mais à cela j’y reviendrai plus loin.
Pour en revenir à Papandreou, comme je déteste toute les formes de collectivisme, donc le socialisme et surtout le socialisme dynastique grec (Papandreou, 3em du nom) qui a asséché les finances de la Grèce (avec l’aide, il faut le dire aussi, de l’opposition qui n’est pas blanc bleu dans cette histoire), l’homme n’a jamais attiré ma sympathie, loin de là. Mais soudain son initiative de référendum, insensée, lâche ou courageuse suivant qui la regarde, m’est apparue plutôt sympathique, étonnante mais sympathique. Certes il aurait pu consulter le peuple depuis longtemps, lui et tous les autres (en Grèce ou ailleurs), mais, mieux vaut tard que jamais, alors lui jeter la pierre au moment de la première initiative réellement démocratique me semble injuste. Evidemment la population n’est pas dupe, mais de toute façon le problème est déjà derrière nous parce que les « collègues » du G20 ont trouvé le mot juste pour qu’il mange sa parole en bon politicard professionnel qu’il est. Chassez le naturel et il revient au galop et hop…le référendum est à la poubelle avec les ordures, parce que ordures doit rimer avec référendum pour ces gens-là !
En bon démocrate, le cuistre grec a écouté ses pairs eurocrates ou europhiles et il se fiche de ses électeurs, c’est dans l’ordre des choses. Cela ne nous surprend plus, c’est un clown parmi les clowns. Mais c’est un clown sans humour, un clown qui fait seulement pleurer.
Evidemment, le référendum et le rejet des mesures européennes par la Grèce sonneraient vraisemblablement le glas de l’euro. La Grèce sortirait de l’euro et d’autres pourraient suivre ensuite. Cela fait peur à tout le monde, les eurocrates, les europhiles, mais aussi les investisseurs qui ont horreur de l’imprévu.
Pourtant, l’Europe n’est qu’une structure, un artifice, ce n’est pas un Etat, ni une Fédération d’Etat, ce n’est qu’un traité que d’aucuns voudraient considérer comme un Etat. Ces politiciens europhiles ont créé de toutes pièces un système théorique dont ils sont les seuls à profiter. Ils sont au service du système qu’ils veulent, à tous prix conserver pour eux-mêmes, ils ne sont ni au service des Nations, ni au service de l’Europe et encore moins au service des citoyens qui la composent. Soit Ils nous mentent, soit ils sont tellement irresponsables qu’ils ne se rendent pas compte du jeu qu’ils jouent. Je ne sais pas ce qui est pire ! De toute manière, il n’y a que l’immédiat qui les motive, après moi les mouches et charité bien ordonnée commence par soi-même, voilà les deux principes qui dirigent ces opportunistes !
Il y avait l’Europe (imaginaire)…il y aura l’euro (disaient-ils) une monnaie inventée pour consolider cette Europe politique. Or une monnaie réelle doit être représentative d’une Nation, elle est nécessairement aussi le reflet d’une économie, mais comme il n’y a pas « d’économie européenne », l’euro est une monnaie orpheline, une monnaie totalement artificielle qui ne se rattache qu’aux velléités de nos gouvernants et qui sert aussi et seulement leur immense vanité. Seule la force résiduelle des économies de nos pays a tenu l’euro hors de l’eau jusque maintenant. Mais, nous sommes arrivés au bout de la route à cause du manque de réflexion de nos gouvernants qui ont accumulé tant de dettes que l’équilibre de nos comptes publics est par terre presque partout en Europe et aux USA. Il faut prendre des mesures, mais c’est impossible, l’euro est trop fort pour les uns (la Grèce), il convient pour les autres (des pays comme l’Allemagne), les uns devraient dévaluer, les autres pas, que faire, si ce n’est abandonner un système absurde. Errare humanum est sed perseverare diabolicum !
Il ne servira à rien de s’endetter toujours davantage, faire des dettes pour payer des dettes et c’est ce qu’ils font, n’arrangera rien, le navire coule, il n’y a que la vitesse du naufrage sur laquelle nous pouvons intervenir si nous laissons les choses en l’état. L’autre solution, tout changer et foutre tous les politiciens à la porte. On comprendra qu’ils n’aiment pas ce plan, mais s’ils nous voient venir, ils n’osent pas encore nous affronter. Ce n’est qu’une question de volonté, d’acharnement et de temps. Il faut tenir !
Deux mondes s’affrontent maintenant, ceux qui ont construit le système, les politiques avec les eurocrates et, de l’autre côté, les populations qui le subissent et auxquelles on dit que c’est pour leur bien. Seulement les premiers tiennent le haut du pavé, ils sont servis par les médias, ils ont accès à tout, ils monopolisent le terrain, ils nous abreuvent de mensonges, ils nous saoulent, ils dépensent sans compter l’argent des autres et ils s’entendent entre eux pour entretenir la bête moribonde dont ils boiront le sang jusqu’à la dernière goutte. Les autres subissent, mais, las de subir, ils commencent à se révolter. Les grecs sont les premiers à le dire, ils en ont marre de leurs politiciens (nous aussi), qu’ils soient de droites ou de gauches, ce sont des forbans, des voleurs, des escrocs et des incapables. Le peuple n’est plus dupe et il le crie haut et fort. Ces politiciens devraient comprendre qu’on ne veut plus d’eux simplement parce qu’ils sont, partout, les causes réelles de notre déroute financière. Nous ne cherchons pas de boucs émissaires innocents, on voudra nous le faire croire, nous disons ce qui est et c’est bien sûr ce qui leur déplait. Je n’ai jamais vu un condamné à mort se réjouir devant le peloton d’exécution. Qu’ils aillent se faire voir…mais plus chez les grecs, ils ne seraient pas bien reçus ! Même le diable n’en voudrait pas, ils mettraient l’enfer en déroute.
Comme disait Bertolt Brecht : « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». Voilà la solution qui les arrangerait !
Je crois que l’heure est venue, il faudrait peut-être sortir de l’euro. De nombreux économistes, et non des moindres sont pour cette solution, c’est le cas d’Alain Cotta professeur à HEC
Depuis l’euro, tout me semble cher, tout le monde se plaint, les affaires diminuent, les bénéfices (des petits, pas des multinationales ou des banquiers) sont réduits, bref, rien ne va plus, l’euro est-il en cause, sont-ce les charges, les impôts, la concurrence des pays émergents, la bureaucratie, le cours du pétrole, la TVA…qui peut vraiment le dire, c’est peut-être un peu tout ça auquel il faut ajouter le facteur humain non évaluable. Il n’existe aucun modèle pour expliquer cela parce que l’économie est faite de facteurs rationnels et d’autant de facteurs irrationnels, si les premiers peuvent être codifiés, les seconds ne le peuvent pas. Les décisions des intervenants économiques sont également atomisées, nul ne peut prétendre à les maitriser ou à les quantifier. Il faut d’abord la confiance pour cimenter une économie stable, or elle est déjà partie avec la déroute de nos finances publiques et elle a quitté l’Europe à grands coups d’ailes, la peur au ventre. Sans elle, tout commence à s’écrouler.
N’oublions pas non plus que l’euro, pour important qu’il est n’est qu’une monnaie. La monnaie n’est qu’un accessoire de la croissance. Si d’autres, dans la zone euro, s’en tirent mieux que la Grèce, c’est parce que leurs entreprises sont plus dynamiques, plus innovantes et que les règles qui les accompagnent sont plus souples ou moins contraignantes. Des cultures différentes impliquent aussi des comportements différents. Le paradoxe de l’Europe est également là rendant l’uniformité nécessaire à l’édification d’un territoire commun chimérique. Néanmoins une Nation qui ne peut pas agir sur sa monnaie ne peut pas non plus mener une politique monétaire cohérente et ça c’est factuel et indiscutable. Depuis 1973 et le traité de Maastricht qui l’a confirmé, je crois, les Etats ne peuvent plus emprunter directement aux banques centrales, mais ils doivent le faire sur les marchés (au prix du marché) ce qui augmente considérablement le poids de la dette. Donc sans monnaie nationale et sans capacité d’emprunt direct à leur banque centrale les Etats ont été dépossédés des outils essentiels au maintien de leur équilibre monétaire et économique. Lorsque les banques prêtent aux Etats, elles gagnent des milliards, théoriquement sans risque…si elles devaient faire face à un défaut, ce ne serait, finalement, qu’un juste retour des choses. Pleurer avec elles, c’est très sympathique, elles nous remercient de cette aimable sollicitude, mais quand les banques nous fichent sur la paille…qui se préoccupe de nous, personne. Donc, à chacun son métier, tu prêtes de l’argent, tu assumes et tu te tais. Si tu n’es pas content tu changes de métier.
Ce matin je demandais à un ami ce qu’il pensait de l’Europe, il m’a dit : quelle Europe, celle qui m’interdit de prendre mon assurance automobile en France où elle coûte la moitié de chez nous ? Que répondre à ça sinon que l’Europe des citoyens n’existe pas et qu’il n’existe qu’une Europe bureaucratique, technocratique absurde qui intervient à tous bouts de champs (elle veut interdire la fessée, les autos en ville, la fabrication des fromages en montagne, les avertisseurs radars, la médecine naturelle…) et qui sert uniquement les présidents Van Rompuy et Barroso ou toute la clique des eurocrates et des parlementaires européens souvent habiles à tricher pour engraisser leur portefeuille pourtant déjà bien garnis.
Alors et pour conclure, oui, je suis pour une Europe, mais celle des peuples ou des Nations et pas celles des technocrates et des politiciens avides. Cette Europe peut se faire, mais elle n’a ni besoin de l’Euro, ni besoin de Van Rompuy ou de Barroso, elle demande seulement du bon sens, la collaboration et la bonne volonté des populations. Cette Europe doit être reconstruite sans les politiciens professionnels qui pourrissent tout ce qu’ils touchent comme une gangrène qui vous ronge le corps.
Il suffit de vouloir !