God Save the Queen,

Yesssssss, la Grande Bretagne a repris sa liberté !

Posté par ATB le 3 juillet 2016

Il y a une quinzaine de jours j’écrivais ceci :


BREXIT, MYTHES et TYRANNIE…

Il est amusant de constater à quel point le Brexit fait parfois peur (même) aux libéraux intelligents et bien formés (sauf en économie sans doute). Les uns nous disent qu’il y a trop d'arguments rationnels en faveur du maintien du Royaume-Uni dans le marché européen (lesquels ???), et pas assez en faveur de la thèse opposée, les autres nous lâchent que les électeurs ne sont guère cartésiens, ce qui implique alors également que ce sont des billes (ils n’ont pas réfléchi) et d’autres encore le disent carrément…que ce sont des billes.

Autant ajouter que ceux qui souhaitent le Brexit, dont je fais partie, ne savent ni lire, ni écrire comme le sous-entendait Bart De Wever à propos des populistes quand il affirmait récemment : « Tous les populistes de droite en Europe qui savent lire et écrire ». Soyons sérieux et, depuis la planète politicienne partisane et ignorante, redescendons vite sur terre !

Sortir de l’UE ou pas, pourquoi pas ! Je ferais une première remarque les Suisses s’en tirent à merveille, ils ne nous ont pas attendu pour créer un pays qui fonctionne admirablement bien, une vraie démocratie, ils ont peu de chômage, pas de déficit public, une dette publique faible et maitrisée, des universités au top, une formation des jeunes efficace, des salaires qui font pâlir d’envie toute la planète, des….J’arrête ici, je ne voudrais pas trop remuer le couteau dans la plaie des suivistes européens mous de la tête et du genou (ils préfèrent l’immobilisme).

Selon Charles Gave, ceux qui veulent rester dans L’UE sont ceux qui ne doivent leur survie qu’aux contacts qu’ils ont su établir avec les structures de pouvoir Bruxelloises, les avocats d’affaires, les auditeurs, les comptables, les lobbyistes, les fiscalistes, en gros tous ceux qui ne créent rien mais rendent le travail des autres plus difficile (j’adore la formule et c’est tellement vrai !). Ces groupes bâtissent sur la peur, ils craignent surtout de perdre leurs privilèges alors ils battent le pavé pour laisser les choses en l’état. Les pigeons suivront, les couillons aussi.

Le professeur Guy Millière parlera du rejet croissant de la façon dont l’Union européenne s’est construite parce que, nous dira-t-il, l’UE a été conçue d’emblée par des gens imprégnés d’un esprit technocratique et méfiants envers la démocratie. Il poursuivra, l’Europe impose des lois des réglementations, les démocraties disparaissent en Europe, 70% des lois sont basées sur des directives de Bruxelles, les gens en ont assez, il le comprend, il veut lui-même une Europe où chaque pays européen conserverait sa souveraineté, sa démocratie et ses valeurs…moi aussi. Je ne vois rien d’irrationnel là-dedans, au contraire, il faudrait que ceux qui nous prennent pour des cons apprennent d’abord à penser eux-mêmes !!

La Deutsche Bank a même recommandé (info lue sur FT.com le 13 juin dernier) de SAUTER immédiatement sur les actions anglaises qui vont hyper-performer en cas de vote favorable au Brexit. On se demande vraiment où sont les cons, quant au reste de l’UE, je m’en tape, que tous dégagent fissa de cette construction keynésienne morbide et liberticide, le succès se cache derrière la liberté et la liberté d’entreprendre, pas derrière la tyrannie, les lois et la contrainte que nous imposent ces oligarques « gros, gras et inutiles ».

Ceci me conduit à dire que, pour vivre, l’Europe s’appuie sur des mythes, il y a les mythes fondateurs et puis il y a les autres, les mythes destructeurs, l’Union européenne fait partie de ces mythes (l’euro aussi !), c’était justement l’objet de mon dernier texte, il ne pouvait mieux tomber…

Soyons maintenant clairs, j’évoquais ici les raisons politiques du rejet de l’UE par les anglais, pas les motifs économiques, alors, ce Brexit  est-il une bonne ou une mauvaise pour la Grande Bretagne, c’est à voir et nous le verrons plus loin…

Résultat ? Contre toute attente, le climat de peur (quoi d’autre ?) entretenu par tous les européistes de la planète n’a pas fonctionné, les anglais ont claqué la porte de l’UE le 23 juin dernier, ils en avaient marre de subir la tyrannie des Juncker,  Schulz, Merkel et de tous les « parasites sociaux institutionnels » qui prétendaient leur dicter la gouvernance de l’Angleterre en leur piquant leur souveraineté.

Même la Reine ne voulait apparemment plus de l’UE,  Sa Majesté Elisabeth II a profité d’un dîner à Buckingham Palace pour demander à ses convives qu’ils « lui donnent trois raisons pour lesquelles la Grande-Bretagne devrait rester dans l’Europe ». On imaginera qu’elle attend encore la réponse, mais, depuis, ses sujets ont répondu pour eux, apparemment ils n’avaient pas trouvé les justes motifs non plus, alors ils ont voté et ils ont dit « non » à l’Union européenne, au moins, cette fois, la réponse est sans ambiguïté !



Si cette petite phrase est apparemment anodine, elle prend pourtant toute son importance quand on sait que la Reine ne gouverne pas et qu’elle est tenue à la plus grande réserve, ses discours officiels sont toujours intégralement rédigés par les services du Premier ministre, validés par celui-ci et son gouvernement.

Mais la Reine d’Angleterre est une Grande Dame qui ne manque ni de panache, ni d’intelligence, elle sait parfaitement se jouer des règles sans les enfreindre, fallait-il prendre sa question avec légèreté,  certainement pas, le « Telegraph », toujours très respectueux de la Couronne, a été autorisé à faire état de cette question dans ses colonnes. Et l’article de son rédacteur en chef n’a pas été un instant démenti, ni critiqué, par Buckingham Palace, ceci prouve cela !

Bien joué Madame, Dieu vous a entendue, vos sujets aussi !

Plus haut j’évoquais plutôt les raisons politiques qui motivaient les anglais à vouloir quitter l’UE, j’avais écrit ces lignes vers la mi-juin, quelques jours plus tard, le 20 juin, Charles Gave, qui a également vécu 25 ans à Londres, revenait sur la vraie signification du débat sur le Brexit, voici ce qu’il disait et il ne mâchait pas ses mots :

« J’espère que la Grande-Bretagne va sortir de cette Union Soviétique molle qu’est devenue l’Union Européenne et que cette sortie remettra un peu les pendules à l’heure à Bruxelles. Il va falloir qu’ils réapprennent que le Souverain est le peuple et non pas leur médiocres personnes ».

« Ce vote n’a rien, mais rien à voir avec l’économie, puisque pour eux l’économie est tout à fait contingente et sans grande importance ».

« En Angleterre, le mouvement a toujours été vers plus de Démocratie. Or ce mouvement a été très nettement interrompu depuis la ratification du Traité de Lisbonne
Et ce Traité entérine des abandons de Souveraineté considérables en particulier dans les domaines de la Justice et de la prépondérance du Parlement Britannique sur les directives de la Commission Européenne ».

« Deux choses ont choqué les Anglais dans ces évolutions initiées à Bruxelles. Le premier fût que ce texte, refusé par les peuples Français et Néerlandais leur soit imposé quand même, et à tout le reste de l’Europe en plus, en utilisant la bonne vieille méthode de Jean Monnet, la deuxième fut la mise sous tutelle de la Justice Britannique par la Justice Européenne ».

« La Démocratie, depuis le Traité de Lisbonne, a reculé en Grande-Bretagne un peu comme elle l’avait fait au moment du rétablissement des Stuart et cela s’était mal terminé…pour les Stuart ».  

« Or, toute la politique de Bruxelles revient à annihiler ce qui avait été obtenu au prix de guerres et de révolutions sanglantes,
« le Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes » ».

« A l’époque, dans mon livre, « Des Lions menés par des Anes », j’avais écrit que ces hommes allaient détruire l’Europe de la diversité et de la subsidiarité dans leur rêve fou de créer un Etat Européen dont personne ne voulait sauf eux. Nous y sommes. Et si par hasard, les Anglais votaient pour rester dans l’Union Européenne, alors c’est là que les choses commenceraient à aller mal partout ailleurs ».

« Les Anglais se révoltent en général dans l’ordre. Les révoltes des autres peuples Européens contre ceux qui veulent les assujettir, par contre, sont rarement paisibles ».



Quand on lit l’avis de Charles Gave, on ne peut s’empêcher de constater que la volonté des anglais de sortir de l’UE est très rationnelle contrairement à ce  que prétendent certains illuminés, en général ils sont à gauche, ce sont des collectivistes, d’autres sont à « droite », ce sont des dirigistes qui ont en commun avec les premiers qu’ils détestent laisser la liberté de choix au peuple, étonnamment quelques libéraux se perdent aussi parmi eux, c’est sans doute parce qu’ils ont oublié qu’un libéral est avant tout attaché à la liberté avant de lorgner vers la tyrannie, même la « douce-tyrannie » de Bruxelles, il n’y a pas de « bonne dictature », toutes sont détestables, ce sont ces libéraux-là qui sont irrationnels…avec eux-mêmes, les anglais viennent de leur donner une belle leçon…de liberté justement.


Vladimir Vodarevski écrira, non sans humour : « Oser vouloir quitter l'Europe, quelle idée » et j’ajouterai et quelle audace, les dictateurs européens n’aiment pas ça, alors ils insultent et se rebellent !

Pourquoi ce référendum sur la sortie du Royaume Uni de l’Europe ?

  • Il y a la question de l'immigration,
  • l'excès de réglementation européenne,
  • la multiplication des normes environnementales,
  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme qui impose ses décisions,
  • La concentration des pouvoirs qui fait qu’un groupe assez réduit de personnes décide de la vie des citoyens,
  • Les technocrates de la Commission, qui assurent la permanence de la gouvernance, semblent avoir le pouvoir réel,
  • Le Brexit effleure des questions très importantes, sur la gouvernance de l'Europe, du monde, et de la place de l'être humain dans la société.


On voit bien qu’on est très loin de considérations simplement économiques, l’Union européenne est perçue comme une dictature par une majorité du peuple anglais, elle vient de le confirmer par le vote, Juncker doit prendre la leçon plutôt que la donner, ce qu’il ne fera pas !

Evidemment et comme je le répète depuis des années, la première crainte des dirigeants européens est de voir leur jouet, celui dont ils tirent leur argent et leur pouvoir, éclater, ce qu’ils craignent avant tout, c’est la contagion et elle arrive à grands pas, bientôt Juncker pourra aller bouffer du Fierkelsjelli, du Hameschmier ou de la Mettwurst au Luxembourg, son collègue Schulz ira se taper de l’Eisbein, de la Sauerkraut et quelques Knödel à Eschweiler. Bon débarras !



Le 24 juin « l’Express.live » écrivait 

« Allons-nous assister à un scénario à la URSS ? Grexit, Dexit, Nexit, Frexit … le résultat du référendum au Royaume-Uni était à peine connu que des scénarios apocalyptiques pour l’UE ont commencé à fleurir partout, tandis que certains ont demandé des référendums pour leur pays ».

Le journal bulgare Douma écrira :

« Les Britanniques sont dégoûtés par l’UE et ses dirigeants. Le comportement de Juncker à l’égard des Britanniques – et d’autres – a été arrogant et répugnant. L’UE est le symbole d’une bureaucratie détachée, de quotas absurdes, et de réglementations irréalistes ».

Magnifique, enfin un peu de réalisme !!!!

Le quotidien polonais Super Express accusera les dirigeants européens, il affirmera :

« Des gens comme Jean-Claude Juncker, Martin Schulz et Guy Verhofstadt méritent un vrai coup de pied au cul, parce que leur politique, leur radotage, et leur mépris pour les citoyens qui ne partagent pas leur idée de l’UE, ont mené l’Union au bord de l’effondrement ».

Mais quel bonheur, il faut encore que la vérité sorte de la bouche de représentants des anciens pays de l’Est, ce n’est pas un hasard, ils ont connu la dictature communiste alors ils voient parfaitement bien la tyrannie européenne s’installer et ils n’en veulent absolument plus, il n’y a que les idiots de l’Ouest qui n’ont encore une fois rien compris !!

Ceci me rappelle l’excellente intervention de Vladimir Boukovsky  (à laquelle j’ai déjà fait plusieurs fois référence) cet ancien dissident soviétique qui a passé douze années de sa vie dans un hôpital psychiatrique pour « pensées non conformes » (l’UE nous y mène à grands pas et je ne plaisante pas !) sait de quoi il parle, il était le premier à avoir dénoncé l'utilisation de l'emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en URSS. Ecoutez ce qu’il dit, c’est terrifiant, il terminera son discours par ces mots édifiants : « j’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché ». Amen !



Méditez ses paroles et n’oubliez jamais que les mêmes recettes produisent toujours les mêmes effets, il n’y a pas d’exception comme il n’existe pas de demi-dictature, nous allons tout droit vers un absolutisme digne des heures sombres du bolchévisme soviétique.

Il faut absolument en sortir !

J’entends souvent dire que l’Europe c’est une Vision, oui, mais quelle vision, une vision d’erreurs et d’horreur certainement qui correspond exactement à la description que m’a faite un ami, la voici, comment lui donner tort ?

« L’Union européenne a été confiée à des technocrates idéologues cooptés par la bande. Ceux-là n'ont eu de cesse de vouloir à tout prix dissoudre les identités nationales pour faire émerger in fine un être universel "libéré" de ses racines. A leur grand dam, les peuples se sont révélés plus résistants et plus attachés à leur histoire que ne l'avaient anticipé les européistes. Fort contrits, ceux-là ont alors décidé d'opter pour une solution radicale : contraindre les pays à accueillir des millions de migrants pour accélérer le processus tant souhaité de désincarnation. De ce mélange forcé, il ressortira un individu mondialisé sans frontière, déchristianisé. Telle est la folle utopie de ces eurocrates socialistes qui méprisent plus que tout la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il importe alors de niveler par le bas et de normaliser à outrance jusqu'au cœur de notre sphère privée (même notre réfrigérateur est devenu un empilement de produits normalisés). Faire le "bien" de l'individu contre son gré. C'est ainsi qu'on a rajouté en quelques décennies une seconde couche de collectivisme. Un Etat non élu démocratiquement au-dessus des Etats Nations. A cela, les anglais ont majoritairement opposé un refus retentissant. Comment leur en vouloir ? »

Bravo mon ami, voilà qui est fort bien dit, j’adhère à chacun de vos mots, j’ajouterai ceci, l’Europe est remplie de gens brillants, travailleurs et cultivés, ils le prouvent tous les jours, sans eux, le Continent ne serait pas à l’agonie comme il l’est actuellement, il serait mort depuis longtemps, la politique est corrompue, elle détruit tout ce qu’elle touche c’est pourquoi les peuples affranchis, fiers et lucides doivent reprendre la main, ils sont précisément en train de le faire, pas étonnant que les gouvernants se rebiffent contre cette juste réaction, ils sont les seuls à le faire mais ils ne convainquent plus personne sinon leurs pairs logés à la même enseigne.



Depuis mon enfance je suis baigné dans « l’Europe des politiciens », je ne vais pas expliquer ici l’histoire de cette méga-aventure européenne, je laisse cette description à d’autres, je n’ai qu’un seul souvenir qui coïncide avec l’actualité, nous étions dans les années 60, à la « glorieuse époque » de « l’Europe des Six », j’étais à l’Ecole Européenne et déjà les hauts fonctionnaires européens (ou les eurocrates, appelez les comme vous voulez) à qui l’on attribuait également toutes les gloires, toutes les vertus étaient devenus les maitres incontestés de cette nouvelle Europe artificielle dont on pensait maintenant qu’elle allait rapidement diriger le monde.

J’étais là, je l’ai vu, je l’ai vécu…

On pourra évidemment me parler des dérives plus récentes du projet européen et de la trahison du traité de Lisbonne, on n’aura pas tort, mais je pense sincèrement que le ver était dans le fruit depuis le début, j’étais un enfant, un peu rebelle, j’ai tout de suite compris que l’on ne pourrait rien attendre d’un projet confié à des fonctionnaires et à des politiciens, ces gens-là ne pouvaient que nous voler nos libertés et nous imposer lentement la tyrannie, l’avenir allait me donner raison….La société constructiviste était en marche, elle allait nous conduire dans le mur avec une monnaie fantaisiste, c’était écrit, nous y sommes arrivés, le 23 juin les anglais ont sifflé la fin de la récréation, ils ont repris leur indépendance et mis les tyrans à la porte à grands coups de bulletins de vote, ça aurait pu être pire, on a échappé aux coups de canon !

Le projet européen était totalitaire parce que le totalitarisme est inscrit dans la nature profonde des hommes, des hommes politiques et des fonctionnaires en particulier…

En 1976 Jean-François Revel a écrit un bouquin qui m’a énormément marqué, « La tentation totalitaire », il expliquait la tendance naturelle des hommes à préférer l’égalité dans la dictature aux différences (de revenus, de richesses) dans la liberté, la vérification de ce principe nous a conduits tout droit à installer le socialisme ou le dirigisme partout en Europe pour nous y accrocher ensuite, le ressentiment et la jalousie guident les gens, les politiciens en ont profité pour surfer sur la vague, ils ont visé bas, ratissé large, combattu l’exceptionnalisme, ajouté des pauvres aux pauvres, créé les déficits, augmenté la dette publique, cassé la croissance, augmenté le chômage, ajouté des strates de pouvoir et démoli l’économie occidentale, nous allons moins bien, ils vont mieux, c’est le principe même de la guerre secrète que mène le parasite à son hôte, en quelques mots je viens de vous décrire le fonctionnement de cette UE que les anglais ne veulent plus et que je ne veux pas davantage.

Ce que je dis est faux ? Pourtant c’est difficilement contestable, il suffit, pour s’en convaincre, de regarder actuellement l’état de la France et de la Belgique qui font la grève et défilent dans les rues dans la violence et dans la haine de l’autre. L’ignorance gouverne, la barbarie aussi !



Vite, une petite anecdote :

Il y a quelques jours j’ai fait la connaissance d’un cadre supérieur avec lequel j’ai échangé quelques mots. En dehors du fait qu’il ne connait que Keynes (normal, on n’apprend rien d’autre à l’université), qu’il ignore tout des réalités  de la vie d’un entrepreneur, qu’il pense que les charges patronales sont de 35% (ils le croient tous, on paie 60% du salaire brut en charges, parfois beaucoup plus !!!), qu’il imagine encore que les investissements publics sont au cœur de la croissance, bref qu’il est à côté de la plaque à propos de tout, il n’a pas davantage voulu me croire quand je lui ai expliqué que le socialisme était uniquement basé sur la jalousie et le ressentiment, il a même voulu m’assurer du contraire…Bizarre !

Le plus marrant dans l’histoire, c’est que pour illustrer mon propos, j’en suis logiquement venu à Revel et à « La tentation totalitaire », là le mec a compris, son visage s’est illuminé et il m’a lâché alors joyeusement et avec enthousiasme : « Moi je veux ça ! »

Mais que voulait-il ? L’égalité dans la dictature parce que la « différence dans la liberté » lui paraissait insupportable, il était finalement l’incarnation vivante de ma démonstration mais il ignorait pourtant lui-même qui il était, CQFD, je suis resté perplexe et j’ai préféré le planter là avec politesse !

Merde, notre tâche n’est vraiment pas facile, le public est ignorant, les gens mieux formés le sont également, pas étonnant alors qu’on plonge toujours plus profond dans la connerie et le parti-pris !

Les anglais ont claqué la porte de l’Europe, je suis certain que mon bonhomme n’a pas compris pourquoi, il doit penser, comme les autres, que ce sont des idiots, des populistes, des ingrats ou des salauds !

Soit…. Mais, s’il existe une telle disposition d’esprit dans le public, on trouvera aussi cette tendance totalitaire chez les dirigeants, elle s’exprimera cette fois différemment et pour d’autres motifs.

L’être humain aime étendre son pouvoir, ses revenus ou ses propriétés, il n’y a rien de mal à cela. Une entreprise privée voudra toujours grossir ou prendre de l’importance, elle sera même ravie de pouvoir disposer d’un monopole, pourquoi s’en priver si on lui en donnait l’occasion ?

Seulement voilà, il y a une limite élémentaire, saine et spontanée à ce désir d’expansion, le marché et la concurrence qui forceront les entreprises à s’adapter ou à mourir.  En politique les désirs de monopole sont identiques, les hommes politiques en veulent toujours plus, mais rien ne limite leur appétit, ils n’ont en face d’eux ni marché, ni concurrence et pas davantage la nécessité de développer un chiffre d’affaires et de faire des bénéfices pour se payer, l’argent leur tombe tout cuit dans la poche par les prélèvements obligatoires qu’ils imposent sans vergogne aux peuples, le copinage et le népotisme feront le reste. Dans ce contexte, ils n’auront aucune difficulté à se taper la part du Roi et à étendre toujours plus leur champ d’action en utilisant la loi pour eux et contre nous. L’Europe en est arrivée là pour ces motifs, il ne faut pas attendre autre chose d’un parasite qu’il vous parasite quitte à vous en faire crever, c’est dans sa nature propre et c’est aussi son unique « vision ».

Les dirigeants européens ne sont pas différents, ils n’ont pas d’autres « vision » que celle de profiter de nous, preuve en est faite aujourd’hui, la réalité observée vaut mieux que tous les beaux discours pédants et théoriques, surtout quand ceux-ci sont partisans, mensongers et habillés également de la plus parfaite mauvaise foi.

Alors, ce n’est pas un hasard si nous avons aujourd’hui l’impression d’avoir perdu totalement le contrôle de notre destin, les anglais l’ont compris les premiers, ils n’ont pas attendu cette fois qu’on leur dise : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers »,  ils se sont barrés sans nous demander notre avis et sans attendre qu’on les y invite !

Les autres suivront…Ils s’annoncent déjà, je viens de l’écrire,  Juncker peut commencer à transpirer abondamment, cela lui fera les pieds, quant à moi, je rigole, ahhhhhhhhh que cela fait du bien au moral !



Après le Brexit, les menaces
, l’UE est bien ce que je disais, une tyrannie, en voilà encore les preuves…

« Le Brexit n'est pas un divorce à l'amiable » prévient Juncker.

Il précise qu’il ne fera pas de cadeau au Royaume-Uni et exige le début des démarches de sortie sur le champ, il veut aussi la lettre de divorce IMMEDIATEMENT, « ce n’est pas un divorce à l’amiable, mais après tout, ce n’était pas non plus une grande relation amoureuse » ajoute-t-il encore.

Martin Schulz, le président du parlement européen, a jugé "scandaleux" le choix de Cameron de ne quitter son poste qu'en octobre estimant qu'il prenait "tout le continent (européen) en otage", il veut, comme Juncker, une sortie rapide du Royaume-Uni, la date du mardi 28 juin pour entamer la procédure lui semble opportune, pas question de laisser respirer « l’adversaire », menaces et pression, voilà le noble jeu des dirigeants européens qui sont incapables de se regarder dans un miroir. Schulz avait déjà défendu l’idée qu’il ne souhaitait aucun traitement de faveur vis-à-vis de Londres, nous étions le 21 juin, les anglais ont décidé leur sortie 48h après, le chantage ne mène à rien et c’est bien fait pour sa pomme d’oligarque repu !

Quant aux six membres fondateurs de l’UE, par la voix de Monsieur Frank-Walter Steinmeier (Allemagne) qui représentait ses collègues Jean-Marc Ayrault (France), Bert Koenders (Pays-Bas), Paolo Gentiloni (Italie), Didier Reynders (Belgique) et Jean Asselborn (Luxembourg), ils ont déclaré « que ce processus doit commencer aussi vite que possible pour qu'on ne se retrouve pas embourbé », ils ajouteront « Nous devons avoir la possibilité de nous occuper de l'avenir de l'Europe ».

Qui les en empêche ? Pourquoi doivent-ils soudain s’occuper sans tarder de l’avenir de l’Europe, que ne l’ont-ils fait avant. Pourquoi toujours remettre la faute sur l’autre et ne pas être capable de regarder la réalité en face, ils sont eux-mêmes responsables de la volonté du départ des anglais, une majorité des anglais en a eu assez de cette construction européenne castratrice, désastreuse et doctrinaire, ce n’est pas l’idée ou le principe même de Europe qu’elle conteste mais le projet européen tel qu’il est devenu, elle en a marre des règles imposées par le haut, de cette bureaucratie toute puissante et prétentieuse, elle veut retrouver sa souveraineté et reprendre en main son avenir et son destin, c’est tout, ce n’est pas difficile à comprendre (encore que !) et c’est bien légitime !

Résultat, les tyranneaux européens omnipotents et omniscients ne sont pas contents, les anglais ont cassé leur joli jouet si profitable alors ces oligarques se rebellent, ils montrent les dents, éructent des menaces, des insultes, tapent du pied comme des gamins gâtés et font la leçon, une leçon de nuls qui ne convaincra personne !



Evidemment Juncker qui plaidait pour la survie de l’Europe devant la presse et un parterre de fonctionnaires européens a été longuement applaudi par ces derniers, tu m’étonnes !!!

Assis sur leurs privilèges, payés par les autres, ceux justement qui se rebellent contre l’UE et veulent en sortir, ils sont bien déterminés à les conserver, d’ailleurs leur « chef à tous », le bien-aimé Juncker 1er du nom, a tenu à rassurer les fonctionnaires européens britanniques en leur écrivant ces quelques mots :

« D'après votre statut, vous êtes des fonctionnaires de l'Union ».

« Vous travaillez pour l'Europe. Vous avez laissé vos 'chapeaux' nationaux à la porte lorsque vous êtes entrés dans cette institution. » (Et hop, il invente la nationalité européenne, c’est pratique !!)

Alors, tout en insistant sur « l'énorme contribution au projet européen » apportés par « ces travailleurs » (je déteste ce terme marxiste, mais n’oublions pas que Juncker vient de l’extrême-gauche), il affirmera :

« C'est dans cet esprit de loyauté réciproque que je vais maintenant travailler avec les présidents des autres institutions européennes pour m'assurer que nous pourrons tous continuer à bénéficier de vos remarquables talent, expérience et engagement. »

En langage décodé, il va les recaser avec l’argent des autres, nous sommes effectivement dans ce magnifique « esprit européen » dont ces oligarques planqués à vie et sans aucune gêne sont si fiers, les fonctionnaires internationaux profitent, même s’ils bossent (un peu), les indépendant et les classes laborieuses de toute l’UE crachent au bassinet pour entretenir ceux qui les exploitent, les anglais viennent de dire NON à cette Europe des privilèges des uns et de la tyrannie pour les autres, Juncker n’a apparemment toujours pas compris. Je souhaite que cette Europe-là explose, elle le fera, j’en suis certain !

Ensuite, il faut préciser aussi que ces fonctionnaires qui ont amené une « énorme contribution au projet européen » (nous passer la corde au cou) bénéficient de salaires, de retraites et d’avantages (dont celui de ne PRESQUE PAS PAYER D’IMPÔTS) que sont loin d’avoir le commun des mortels, le vulgum pecus qui raque pour eux. Comme dirait mon fils : « Faut pas abuser ! »

Pour  le président allemand, Joachim Gauck, « les élites ne sont pas le problème, c’est la population le problème »,en voilà encore un qui est shooté à « l’hormone de la dictature » et les fachos, c’est nous, les « brexiters », nous voici bel et bien dans l’Europe des valeurs inversées et la presse suit, faut croire qu’elle aime ça les tyrans qui crachent sur les populations. Vous avez dit démocratie, où ça ?

Et puis le coup des « élites », y en a marre aussi, ces gouvernants sont des gens médiocres qui n’ont jamais rien fait de sérieux dans la vie, sinon de la politique, et ils se prennent pour l’élite, il est vrai qu’au royaume des « aveugles de la politique », les borgnes sont rois. Le peuple anglais vient de leur dire « merde », alors je pense que le moment est venu pour eux de baisser solidement leur très insolent caquet. Même quand ils prennent une gifle, ils ne cessent de la ramener, que faudra-t-il faire, régler le problème à la kalache plutôt qu’avec des bulletins de vote la prochaine fois, à eux de voir !

Gauck a dû lire Brecht, mais il n’a pas dû le comprendre, qu’il aille au diable :

« Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre  le peuple ».



Décidemment les « élites » n’aiment pas le peuple, l’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International, Peter Sutherland, a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :

« La jeune génération au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. »

Précisons également que Peter Sutherland est l’un des promoteurs de la vague folle de migrants dont l’Europe des dirigeants raffole, chaque fois il a déclaré vouloir plus d’immigration vers les pays européens, il dira :

« Les migrants sont désormais reconnus comme des agents économiques dont les pays d’accueil ont besoin ». (Il est fou !)

J’ajouterai : On t’a pas sonné mon gars, passe ton chemin et fiche nous la paix, libre à toi d’accueillir dans ta résidence privée qui doit plus ressembler à un château qu’à un pavillon de banlieue plusieurs famille de ces « migrants » que tu apprécies tant, mais ne les impose pas aux autres, on appelle ça la liberté de pouvoir disposer de soi-même et de ses choix, deux choses que l’UE veut aussi nous confisquer !!!

Les fascistes rouges additionnés de ces adeptes du capitalisme de connivence commencent réellement à me chauffer, le monde ne leur appartient pas, les peuples non plus !!!

Je ne pouvais terminer ce chapitre sans évoquer Jacques Attali, le conseiller des « Princes qui gouvernent » qui appelle carrément à l’instauration d’une dictature et je ne plaisante pas, pourtant personne ne le traitera de facho, c’est normal, c’est un socialiste bon-teint, un homme de gauche, il bénéficiera toujours de l’approbation des médias et des gouvernants, les salauds c’est nous parce que nous refusons de marcher à leur pas…de l’oie sans doute !!!



Pour lui, le référendum britannique représente un tournant idéologique vers le pire, il faut considérer, nous dit-ilcertaines évolutions institutionnelles, économiques, sociales, scientifiques, comme des avancées telles que, une fois qu’elles sont installées, nul ne chercherait plus jamais à les remettre en cause, même pas par un vote démocratique. Avec le vote sur le Brexit, c’est ce principe, non-dit et pourtant essentiel, qui est remis en cause. »

Ça va, vous respirez encore ? Le mec souhaite qu’on ne puisse plus voter contre « certaines » décisions politiques parce qu’il « l’estime ainsi » du haut de sa prétentieuse magnificence et tout va bien, je n’ai pas entendu les journaleux hurler à la dictature (c’est pour ce motif que ce sont des journaleux), il propose alors une réforme institutionnelle, afin de déterminer quels sont les « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher », sujets « qui seraient sanctuarisés, en les inscrivant dans la Constitution ».

En fait il fait du Thomas Jefferson à l’envers, les constituants américains qui étaient des gens brillants, intègres et soucieux des libertés individuelles, ce qui est l’essence d’une nation libre, ont imaginé une Constitution qui protège le peuple contre les gouvernants, Attali veut faire exactement l’inverse, il veut protéger les dirigeants et contraindre le peuple, voici encore un bel exemple du totalitarisme progressiste européen comme l’écrira un lecteur de Novopress que je salue au passage ici !

Je comprends que les anglais foutent le camp à toutes jambes de cette UE pourrie jusqu’à la moelle, les continentaux sont totalement fous, certains insulaires aussi, ceux qui soutiennent les premiers…

François Hollande, le Président français, « menace Londres de ne plus accéder au marché unique européen », rien que ça, pourquoi pas un Blocus continental, comme en 1806 avec Napoléon qui voulait ruiner l’Angleterre en fermant toute l’Europe à ses exportations. Voilà le poids de la menace du Président français, ici on n’est plus dans une logique de réflexion économique, mais dans une pure logique de guerre et c’est très grave, qui le dit ? Encore une fois personne, si, moi !

De gauche, de  droite ou du centre, tous ces oligarques politiques se valent, quoiqu’il se passe, le Brexit aura au moins réussi à ça, nous démontrer leur parfait mépris du peuple et du vote populaire. François Fillon, celui qui voudrait bien être Calife à la place du Calife, affirmera :

« J’ai presque envie de dire que les jeunes devraient avoir deux voix dans un référendum sur l’UE »

Pourquoi il dit « presque », il l’a dit ou il l’a pas dit, il veut se couvrir un peu pour l’énormité qu’il profère ? Je ne sais pas, en tous cas, maintenant, si j’avais encore un doute, j’ai compris qu’il ne vaut pas mieux que les autres, tous dans le même sac, désolé si j’utilise des raccourcis, c’est de leur faute, ils sont la cause de ma colère et de mon rejet, ce n’est pas à moi qu’il faudra rechercher des poux sur la tête !

Bien sûr, Fillon a constaté que les jeunes ont voté à 73%, pour les 18-24 ans, et à 62% pour les 25-34 ans, en faveur du maintien dans l’Union européenne, il faut donc voir dans son attitude un comportement parfaitement démagogique et complètement anti-démocratique. C’est un opportuniste, l’archétype du politicard professionnel qui lorgne sur le pouvoir, si vous aviez encore un léger doute, le voilà envolé, en principe, à moins que vous ne soyez masochiste, il en faut pour tous les goûts, si vous voulez j’ai un vieux fouet qui traîne à la cave, il est pour vous !

Je vais maintenant vous faire une confidence parce que je vous aime bien, on nous a, encore une fois, ballonnés sur le vote des jeunes, si l’on tient compte de l’abstention, ça donne ceci et ça change tout….En fait les jeunes s’en fichent, c’est la seule chose dont on soit certain, 64% des plus jeunes n’ont pas voté, voilà, c’est dit et ça démontre aussi un certain état d’esprit…de rejet de l’UE chez les plus jeunes, dans le cas contraire ils se seraient mobilisés, ils ne l’ont pas fait, CQFD !



Plus j’observe ce monde politique qui marche à l’unisson, plus je constate qu’il est constitué de faux démocrates et de réels tyrans qui veulent le pouvoir et se fichent éperdument de nos votes et de nos libertés, le Brexit vient encore une fois de nous le démontrer, fermez le ban !

A toutes fins utiles, je rappelle aussi, sans me souvenir des chiffres, qu’en Suisse les jeunes étaient plutôt en faveur de l’UE dans le temps, alors que les autres étaient plutôt contre, depuis les choses ont dû changer, les suisses sont des gens intelligents, efficaces et pragmatiques alors la Suisse a retiré récemment sa demande d’adhésion à l’Union européenne. Ça me fait bien rigoler !!!

« Une semaine avant le vote des Britanniques, 27 des 46 membres de la chambre haute du Parlement helvétique, le Conseil des Etat, ont voté pour le retrait de la demande d’adhésion à l’UE que la Suisse avait officiellement déposée en 1992 ». Et Paf, en plein dans le nez des européistes, personne n’en a parlé, comme c’est bizarre !

Ils ont attendu 24 ans, faut croire que leur décision est largement maturée. BHL a prétendu des « brexiters », quand il croyait encore la victoire acquise au « oui » à l’UE, qu’ils étaient des souverainistes, des xénophobes et des racistes ?  Je me pose alors une question, les suisses qui ne veulent pas de l’UE sont-ils, eux aussi, des xénophobes et des racistes, ce qui est vrai pour les uns devrait l’être pour les autres ? Ma réponse est non évidemment et cela prouve que BHL dit n’importe quoi, ce n’est pas neuf, il est bien dans « l’esprit européen » qui ne cesse de détruire notre continent.



Bon je laisse BHL à ces déconnages et-vous à votre lecture, chacun jugera, moi, c’est fait !

De toute façon, tout opposant à l’Europe est, en puissance, un assassin par procuration et le mot europhobe(comme islamophobe) lui-même participe de ce discours de haine qui vise à délégitimer toute opposition, voire toute parole politique qui n’entre pas dans le moule. Dans les régimes totalitaires, l’opposition est considérée comme dissidence, criminelle par définition puisqu’elle veut empêcher le reste de la société de poursuivre sur la voie du progrès. L’accusation d’europhobie relève de la même logique pernicieuse : tout eurosceptique cherche à contrarier l’avènement européen de l’Histoire en convoquant les bas-fonds de l’humanité. Il ne doit pas être tenu pour un opposant, avec lequel il est possible de discuter, mais pour un criminel, qu’il convient de réduire.

Tout ce que j’ai écrit précédemment illustre parfaitement ce que François Marcilhac décrit plus haut, je n’ai rien à ajouter, je compte seulement les points, j’analyse, je fais une synthèse, je tire des conclusions, j’ai presque envie de dire des évidences…Que faire d’autre, tout est limpide, sauf pour celui qui refuse de voir ou pour celui qui a un intérêt à ne pas y voir, suivez mon regard ou ma plume.

Dans le fond, comme toujours, ce n’est pas si difficile à comprendre, c’est comme avec les délinquants, Il faut chercher « à qui le crime (l’UE) profite » !

Je dois avouer que j’ai été un peu surpris par le vote anglais, je pensais, qu’en dernière minute, les forces « conservatrices » (en faveur de l’UE) allaient se manifester et faire échouer le Brexit, c’était sans compter sur l’impartialité de la presse anglaise qui a publié autant à « charge », qu’à « décharge » quand chez nous, sur le continent, la presse est, globalement, aux ordres, pensée-unique oblige, ce qui fait alors qu’on a plus tapé ici sur le Brexit qu’on ne l’a encensé. On a faussé la donne, comme toujours, il faut croire que le dirigisme est une véritable maladie mentale exclusivement continentale, la Grande Bretagne, par sa culture libre, y a échappé, tant mieux pour elle, tant pis pour nous !

Donc, en France et en Belgique, les « brexiters » ont immédiatement été diabolisés par des journalistes qui sont issus, en grande majorité, du même milieu, sont formés à la même école, fréquentent les mêmes espaces, portent les mêmes valeurs, sont imprégnés du même discours, sont façonnés par la même idéologie, sont structurés par les mêmes références, ont souvent connu la même évolution ou le même cursus pour finalement penser presque tous la même chose » et ça, ce n’est pas moi qui le dis, mais un homme de gauche, Jean-François Kahn, qui l’expliquait en 2001. Tout le mérite est pour lui, merci Monsieur Kahn, vous m’avez été très utile !



Maintenant, juste pour rire ou pour pleurer, voici « Juncker 1er dictateur d’Europe » dans ses grandes œuvres, l’homme est manifestement bourré comme un coing, nous sommes au sommet européen de Riga en 2015 et il recevra les chefs d’Etat dans ce triste état, tant pis pour eux, c’est assez amusant, ce qui l’est moins et qui démontre encore le caractère dictatorial du personnage (je parle de Juncker), c’est qu’il s’autorisera à traiter le Premier ministre hongrois, Viktor Oban, de dictateur (min 2 :47) parce que, sans doute, celui-ci s’oppose complètement à sa politique migratoire démentielle, Juncker voudrait imposer des millions de musulmans pour la plupart illettrés à toute l’UE et tout le monde est prié d’accepter sans sourciller les délires de cet  eurocrate de malheur appuyé par ses pairs sous peine d’insultes et bientôt d’amendes considérables. On se demande où se trouvent les dictateurs, enfin, moi je le sais et j’espère que vous avez compris. Décidément cette UE est un véritable désastre pour nos libertés !

Il me parait utile de rappeler ici que la Hongrie s’est trouvée « dans la joie, la justice et la bonne humeur » (je plaisante, ils en ont pris plein la gueule) sous le joug ottoman, donc de l’islam, cette « religion d’amour et de paix », de 1526 à 1699, soit pendant 173 années, alors il se fait qu’Orban qui connait l’histoire de son pays voudrait, autant que faire se peut (si l’UE veut bien !!!), empêcher que cela ne recommence, n’en déplaise au tyran Juncker qui aurait mieux fait d’aller cuver son vin, son schnaps ou son whisky plutôt que de venir emmerder son monde de manière inappropriée et si peu protocolaire.

Franchement, je ne vois ni grandeur, ni vision chez ces misérables oligarques européens, quand je les observe, je vois plutôt des roublards et des petits hommes gris sans envergure, l’expression n’est pas de moi elle est de Jean-Gilles Malliarakis et il a vu juste, cette image leur va très bien !

Sur le plan économique, le Brexit est une autre histoire, je rappellerai d’abord deux grands principes essentiels que les politiciens de tous les bords, sauf les libertariens (rendons-leur cet hommage) et les vrais libéraux, ne comprennent pas ou refusent de comprendre parce que ces principes vont à l’encontre de leurs intérêts personnels, ils aiment l’impôt et les prélèvements parce qu’ils en vivent même s’ils nous tuent, l’Europe n’est pas à la traine de la croissance mondiale pour rien, ni par hasard, elle l’est par les politiques économiques ineptes qui y sont conduites  !

« L’argent public n’existe pas »

« Faisons la liberté, la liberté fera le reste »

Qu’on le veuille ou non, ce sont les pays dont l’économie est libre (libérale) qui fonctionnent le mieux, j’ai déjà usé ma tête, ma salive, ma plume, mon ordinateur et mon clavier pour l’expliquer cent fois, j’ai alors parlé de la Suisse, de Singapour, de la Nouvelle Zélande et de l’Angleterre, j’ai énoncé des principes généraux, j’ai fait des analyses, j’ai donné des références, tout ce que j’ai dit vaudra pour le Brexit, on pourra me relire ou pas, je ne vais pas tout réexpliquer ici, je me bornerai à cette phrase prononcée par Charles Gave récemment, tout est dit en un paragraphe, la voici :

« Etant économiste depuis 40 ou 50 ans, je ne connais pas un seul exemple ni dans l’histoire, ni dans mon histoire personnelle, d’une énorme augmentation de la liberté individuelle dans un pays qui ne sera plus soumis à toutes ces restrictions et ces réglementations stupides de Bruxelles qui n’ait amené à une croissance plus forte, donc je n’ai pas le moindre doute que la libération de l’Angleterre du joug européen n’amène à une augmentation de la croissance en Grande Bretagne… »



Il ajoutera encore :

« L’Histoire est pleine d’exemples de pays qui se sont écroulés sous le poids de leurs rigidités. À l’origine, on retrouve toujours les mêmes facteurs : un mépris des règles économiques de base, un projet politique dont le coût est incompatible avec les réalités économiques, des élites démagogiques… »

Tout est là, l’UE également !

Donc l’UE n’est pas libérale, elle est devenue un lieu de pouvoir, un lieu d’influence et un lieu où règnent le capitalisme de connivence, le népotisme, la corruption et la médiocrité, comment parler d’ultra-libéralisme quand près de la moitié du PIB est bouffé par des prélèvements obligatoires et qu’on est aussi submergé de règles, de normes, de lois, de contraintes aussi imbéciles qu’inutiles, c’est une absurdité de penser que nous vivons dans une Europe libérale, elle incarne plutôt tout le contraire.

On nous explique aussi que l’UE est un grand marché, c’est absolument faux, ce marché n’existe pas, pour ne donner qu’un seul exemple (que j’ai déjà donné), on nous bassine les oreilles depuis des années avec la fin des frais de roaming au sein de l’UE, la montagne accouchera d’une souris, les oligarques politiques s’entendront avec les entreprises concernées (Proximus en Belgique notamment) pour limiter cet avantage à une période d’un mois ou deux sur l’année avec l’obligation supplémentaire de prendre son abonnement dans son pays de résidence. En faisant ça l’UE démontre qu’elle combat la concurrence et les grandes entreprises (publique pour Proximus) démontrent qu’elles n’ont rien compris au marché et à libre entreprise, elles devraient se réjouir de pouvoir bénéficier d’un « grand marché réel », elles le refusent preuve que nous évoluons dans la mystification permanente et l’analphabétisme économique le plus complet. Tout cela est anti-productif, me consterne et me fatigue !!!

Comme je l’ai déjà dit je suis POUR une Europe des « nations-ouvertes » (faut bien donner un nom) ou chacun garderait sa culture et sa souveraineté, cette Europe-là devrait être un lieu de libre circulation des citoyens, des marchandises et des services, nul besoin pour ça de nous coller des zones de pouvoir supplémentaires qui entretiennent le parasitisme et limitent nos libertés de façon arbitraire, il suffit d’un contrat, pourquoi faire difficile, cher et doctrinaire quand on peut faire simple, bon marché tout en respectant les libertés de chacun. L’UE crève de ça, les anglais en ont assez, ils l’ont dit, « That’s all falks » !



Nous pouvons commercer facilement et totalement librement
entre Bruxelles et Mons, Paris et Marseille, Madrid et Barcelone, je me demande au nom de quoi nous ne pourrions pas le faire entre Bruxelles et Barcelone, Paris et Mons, Madrid et Marseille, nul besoin de parlement européen, de Commission européenne, d’euro et de règles absurdes pour le faire. Ce fatras d’Institutions ne sert qu’à une seule chose, engraisser les politicards et les fonctionnaires, c’est tout !

L’Europe est une machine à produire des normes, son marché est standardisé (étatisé), seuls les produits répondants aux normes fixées par la Commission européenne sont acceptés, en 2013, on en dénombrait plus de 70.000, il parait qu’elles n’ont pas empêché la dérégulation du marché, j’en doute, à quoi serviraient-elles, sinon à limiter nos libertés, cette Europe met aussi son nez dans notre assiette et chez les producteurs (c’est du dirigisme pur) en nous imposant des normes de commercialisations des fruits et légumes, des céréales, des vins et spiritueux, des oléo-protéagineux, des viandes bovines, des pommes de terre et de toutes sortes de produits dont elle décidera ce qu’on peut en faire ou pas, il y en a des pages et des pages et cela se passe ici , c’est simplement infernal, doctrinaire (on veut notre bien à notre place), tyrannique et parfaitement idiot, nous sommes des adultes et nous n’avons pas besoin d’une mère poule qui décide de tout et à grands frais pour nous. Pour ma part j’enverrai tout ça à la poubelle, c’est du boulot inutile, c’est une entrave à notre liberté, au commerce, à la concurrence, à la croissance et à l’emploi, l’UE est un échec, il suffit de regarder les chiffres, celui qui voudra le fera, quant aux autres, c’est qu’ils aiment la tyrannie et l’échec, je ne peux rien pour eux !!!

S’il me fallait résumer tout ce que j’entends sur le Brexit, il me faudrait 200 pages, pour détruire les imbécilités que je lis surtout !

En gros on menace l’Angleterre de toutes parts, on lui en veut pour le choix de son peuple, on voudrait la punir, la contraindre, lui « montrer l’exemple » (quel exemple, celui de l’échec de l’UE), la priver de marchés, en fait revenir à ce que je définissais plus haut, une forme de « Blocus continental » comme à l’époque de Napoléon Bonaparte. Je le répète, il s’agira d’un véritable acte de guerre et ce sera lamentable, mais qu’attendre d’autres des « petits hommes gris » qui gouvernent, hélas, pas grand-chose sans doute.

Or nous savons depuis plusieurs siècles que les individus, les entreprises et les pays gagnent des échanges librement consentis, c’est ce que nous rappelle Vincent Bernard ici. Il citera David Ricardo, j’ajouterai mon favori Jean-Baptiste Say dont j’ai déjà abondamment parlé dans mes écrits, mais les politiques ne lisent ni l’un, ni l’autre, ils radotent sur le pauvre Keynes qui est mis à toutes les sauces, les sauces gauchistes surtout et dont on oubliera de dire qu’il était opposé à des prélèvements obligatoires supérieurs à 20 ou 25%. A ce compte-là, je veux bien être keynésien également !

On nous a aussi dit que la Livre anglaise allait très mal après le Brexit, c’est faux, elle a réagi, c’est vrai, mais elle ne va pas si mal que ça et tout dépendra de l’avenir, va-t-on laisser le jeu libre à l’Angleterre (je le pense) alors tout ira pour le mieux, le pays est déjà sur le bon chemin, ou va-t-on la punir stupidement en l’isolant ? Optons pour la liberté et tous seront gagnants.



Comme je l’ai dit et écrit cent fois ou plus et ce que confirme Vincent Bernard, siffler la fin de l’UE telle qu’elle a été mise en place par les eurocrates, politiciens ou pas, pour opter en faveur d’un grand marché, non normalisé (ce que j’expliquais plus haut) montrerait immédiatement l’inutilité de cette fonction publique européenne hyper privilégiée qui n’aurait d’autres issues que celle de prendre la porte. Ils ne peuvent l’accepter, on vient de voir que Juncker voulait déjà replacer les fonctionnaires anglais, ces gens-là sont prêts à tout et à tous les mensonges pour défendre leurs avantages, on les comprend mais on ne doit pas être dupe. Nous sommes pris au milieu d’un immense système politico-financier dont l’UE est partie intégrante (capitalisme de connivence) qui fausse le marché, la concurrence et qui détruit la croissance, l’emploi, les PME, les classes moyennes, les artisans, bref ce que j’appellerais  tous les « petits », nous devons nous extirper de ce système mortifère, je suis ahuri que tant de gens ne le comprennent pas encore.

Les politiciens défendent tous ce système, ils en vivent grassement, il ne faut pas attendre autre chose d’eux, on vient encore de le voir avec leurs réactions au Brexit,  ils se fichent des populations, ils pensent à eux, c’est à nous de le comprendre et à nous aussi d’assumer nos responsabilités.

Il faudra des tripes, une tête, un peu de stratégie, de la connaissance et de l’abnégation.

Avis aux amateurs, l’heure est aux changements, le moment est arrivé, l’histoire tape à notre porte, il faudra se battre debout pour défendre nos libertés ou mourir assis et laisser le champ libre aux tyrans et aux parasites.

J’ai fait mon choix, et vous ?