A gauche bien entendu (ça c’est la pensée-unique)!
Chacun aura entendu que tous les extrêmes sont à rejeter, qu’ils se touchent et se valent, qu’un extrême en produira un autre, pire encore, beaucoup plus abominable pour notre démocratie et nos valeurs humanistes que celui qu’il combattait, on nous dira encore qu’il faut fuir les partis extrémistes, les condamner en justice, leur interdire la parole, mettre leurs dirigeants sous enquête judiciaire pour éventuellement les jeter en prison (pourquoi pas, je l’ai vécu !), les priver de tous leurs droits, jeter la honte sur eux, sur leur famille, leur entourage dans le but de les mettre définitivement au ban de la société pour les reléguer, à vie, à des tâches de second rôle, voire à rien du tout parce qu’ils sont indignes de vivre en société et que ce sont des monstres, des brutes sanguinaires, des tyrans épouvantables qui vont nous conduire à la guerre civile, ensuite à la guerre tout court et à l’extermination des minorités ethniques, linguistiques, religieuses, nationales, sexuelles ou politiques et enfin à l’anéantissement de notre civilisation et de la planète entière…
Bref, tout le monde connait cette rengaine, ce refrain, cette chansonnette reprise à l’excès, cette maxime usée jusqu’à la corde tellement elle est ressassée (on me la chante toutes les semaines, les ânes surtout !), rabâchée, répétée, redite cent fois, mille fois, cent-mille fois de toutes les manières sur un ton entendu, complice, convenu, artificiel ou affecté et qui est passée par toutes les lèvres, du type le plus con et le plus ignare au mec le plus intelligent et le plus instruit. « Tout le monde en parle », les médias adorent ça, les politiques aussi, ils sont tous bien installés dans le consensus mou et dans le dogme, parce que l’ennemi est toujours à droite, même quand il sera libéral et qu’il portera les idées de Reagan, de Bush ou de Thatcher, « on » en fera un monstre ou une crapule, alors, oui je suis contre les extrémistes, mais non, je ne suis pas contre les libéraux que les démagogues de tous les bords voudraient faire passer pour des tyrans, des salauds et des assassins.
J’exagère ? Non, pas du tout, la « gauche morale » (et tous les médias) a fait passer Mitt Romney, le candidat républicain à la présidence des USA, pour un fasciste, un extrémiste ou un type dangereux alors que c’est un type très bien, Libération titra même ; « Romney, l’horreur américaine », rien que ça, quels connards (le mot vous choque, pas moi, l’extrémisme n’est pas dans la forme, il se cache dans les « excès de fond » que nous font subir les « modérés » )!
S’est-il trouvé quelqu’un dans les médias dominants ou « modérés » pour le défendre et dire la vérité ? Non, personne, pas un chat, en Europe la modération c’est d’abord le mensonge et la manipulation de l’information. Chez nous, modération rime avec stalinisme, c’est un fait et c’est aussi simple que ça, le soi-disant modéré est le véritable extrémiste ; il est apaisant dans la forme et très dur et très borné sur le fond, au demeurant, il est le parfait faux-cul !
Aujourd’hui, les mots ne veulent plus rien dire, il faudra les réinventer ou les réapprendre pour éviter la cacophonie et s’entendre enfin sur le véritable sens de nos engagements politiques et économiques. Je défends d’abord la liberté qui est indivisible et ne pourra s’affranchir du libéralisme économique sans lequel le mot liberté rimera toujours avec les mots tyrannie, arbitraire et totalitarisme.
En octobre 2013 j’écrivais un texte dont le titre était le suivant ; « Y en a marre d’être taxés de populistes par des démagogues », aujourd’hui, je persiste, je signe et je renvoie celui qui le désire à ma prose de cet automne 2013. Je citerai encore une fois Georges Elgozy qui nous disait ; « la démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l’amour ». Or je ne vais pas aux putes (que je respecte, ce qui n’est pas le cas des politiciens) alors je ne vois aucune raison suffisante pour me livrer aux politicards de la droite et de la gauche consensuelles et complices, le sourire béat, la tête en avant, les poignets liés et la bourse déjà dérobée par les nombreuses petites mains serviles, dociles et toujours aux ordres qui les entourent et effectuent leurs basses œuvres !
Ce que ce monde de tartuffes, fait d’ânes au crâne vide, n’a pas compris et ne comprendra jamais, c’est que, comme le disait Louis de Bonald, « on peut également être modéré et avoir des opinions extrêmes », c’est ce que je pense et c’est également ce que je suis !
Les extrémismes réels se cachent derrière nos partis traditionnels qui ont monté des réseaux entiers qui étouffent le pays, le mettent à sac et assassinent nos libertés. Gustave Le Bon nous disait que « d’après tous les enseignements de l’histoire des révolutions, l’extrémisme en politique a comme terminaison nécessaire soit la destruction de la civilisation où il sévit, soit l’anarchie et la dictature ». Nous y allons, nous y sommes presque, encore un peu de travail de sape de la part de nos gouvernants « modérés » autoproclamés et nous y serons définitivement.
Pourquoi j’ai pris la mouche. (Un peu !)
Mes écrits m’ont amené de nombreux contacts, je reçois des commentaires, des liens vers d’autres sites et parfois aussi des suggestions. Je m’en réjouis et je remercie ceux qui participent à mes efforts, mais du coup, j’ai toujours plus de sources à lire, à traiter et à digérer. Parmi les sites que je lis, analyse et vous recommande, il y a « Contrepoints » (www.contrepoints.org ) qui rassemble des auteurs de qualité, des libéraux qui ont aussi souvent leur propre site. Si, en général, tout me plait chez Contrepoint, il y a tout de même un article intitulé « Extrémistes et modérés : la distinction majeure ? » qui m’a un peu agacé, je m’explique !
Patrick Aulnas, l’auteur, commence par ces mots : « Ce sont les gouvernants modérés, les chefs d’entreprise, les chercheurs, les grands artistes, les grands penseurs qui construisent l’histoire de l’humanité, pas du tout les militants haïssant la société dans laquelle ils vivent ».
Sans doute, mais une question m’a alors immédiatement sauté à l’esprit ; qui sont ces gouvernements modérés et les militants qui haïssent la société dans laquelle ils vivent ? L’auteur s’en prend ensuite aux typologies binaires et simplistes généralement en œuvre en politique, la droite d’un côté, la gauche de l’autre comme si le choix était strictement limité à l’étatisme et au libéralisme sans tenir compte des nuances nombreuses qu’un choix politique pouvait contenir. Jusque-là rien ne me choque et cela d’autant plus que je me définis moi-même comme étant un libéral pragmatique sans couleur politique particulière. Je l’ai déjà écrit ; le libéralisme est un pragmatisme, il se nourrit de la réalité et de l’observation des faits ou des expériences et il se moque totalement de la politique politicienne. Donc je ne suis ni à droite, ni à gauche !
La première erreur de Patrick Aulnas est d’assimiler, comme tout le monde le fait d’ailleurs à tort, le libéralisme à la droite politique. Si ce n’est pas grave, c’est pourtant comme ça que l’on entretient involontairement (ou volontairement pour les partis politiques) le clivage au sein des populations humaines et que l’on obtient alors le rejet du libéralisme par les classes « laborieuses » qui estiment que le libéralisme est l’arme des patrons pour écraser le peuple. Evidemment, le libéralisme, ce n’est pas ça du tout…Mais, les médias « modérés » et les politiciens du même nom ne le disent jamais, ils l’ignorent ou ils s’en foutent carrément !
C’est ici que nos chemins commencent à se séparer parce que je vois venir de très loin le raisonnement de Patrick Aulnas qui me semble gros comme le pif de Monsieur Patate dont le faciès est entièrement caché derrière ses immenses narines !
Patrick Aulnas nous dira ensuite que « les extrémistes sont farouchement contre ce qui existe. Ils prônent la révolution, la table rase, la reconstruction. Leur idéal est très éloigné de l’existant, qu’il s’agit pour eux de détruire afin de lui substituer des réalisations d’une ambition plus haute. Les communistes veulent une société sans classes, les fascistes une société autoritaire et hiérarchisée sur le modèle militaire, avec un État très puissant ». Oui, il a raison, parfaitement raison, mais il tombe lui-même ici dans le piège de la binarité qu’il voudrait pourtant combattre !
En effet, il oppose les communistes aux fascistes, l’extrême-gauche à l’extrême-droite, mais il omet de préciser que l’une et l’autre sont des doctrines issues du socialisme. Cette binarité apparente est plutôt un monolithisme de gauche divisé en deux courants différents et pourtant tellement similaires parce que basés tous les deux sur la contrainte et l’absence de libertés. Implicitement il l’admettra tout de même en précisant que des élus socialistes ou communistes sont passés jadis et sans sourciller du socialisme au vichysme ou à l’extrême droite. Ce qui l’étonne ne m’étonne pas puisque socialisme, communisme, international socialisme et national-socialisme sont les petits cousins d’un même et unique mal, d’une seule tyrannie ; le socialisme !
Il poursuivra encore en écrivant : « Les extrémistes ne confondent pas les dictatures de droite et les dictatures de gauche et regardent même l’autre extrême en ennemi irréductible. Mais pour un modéré épris de liberté, la dictature est toujours la dictature, quel que soit le pitoyable habillage idéologique ». Oui, là encore, il a raison, ces extrémistes se combattent et se haïssent et pourtant ils se ressemblent tellement. Un esprit libre ne pourra que rejeter toutes les formes d’extrémismes, un esprit libéral aussi !
Certes, tout le monde est d’accord, du moins les gens raisonnables, mais, alors qui sont ces modérés, où veut-il en venir, moi j’ai compris depuis longtemps, pas vous ?
Suivra ensuite une analyse intéressante et subtile de la panoplie des mouvements politiques et de leurs tendances, chacun pourra la lire, elle est logique, sans tâche et sans aucun parti-pris, rien à redire, bravo. Mais où ça commence à coincer, et je sentais le vent tourner, c’est quand finalement il écrira ; « Il n’empêche que les projets politiques de l’UMP et du Parti socialiste restent modérés car ils partent du réel et veulent l’infléchir progressivement, sans radicalité. Le critère se situe donc dans la radicalité ou la progressivité du projet politique, dans sa praticabilité également ».
Or pour le libéral pragmatique que je suis, le PS et l’UMP (ou le PS et le MR en Belgique) ne sont pas des partis modérés ce sont des partis de pouvoir, des partis opportunistes qui occupent le terrain sans partage en se fichant éperdument des peuples qu’ils sont censés défendre et dont ils devraient faire le bonheur. Ces partis participent ensemble à une véritable particratie, une mafia politique sans scrupules qui règne par le mensonge et la falsification de l’histoire sur le peuple avec la main lourde posée sur des médias subsidiés à leur service. Où est la modération dans un tel contexte, je ne la vois pas, non je ne la vois vraiment pas !
Si la nécessité de combattre l’extrémisme me semble une évidence, il faut bien dire aussi qu’à part l’islamisme, aujourd’hui, je ne vois aucune véritable menace extrémiste, alors pourquoi combattre une chimère ? Je ne vois rien toujours de neuf là-dedans, il y a plus de 50 ans qu’on nous explique que les extrémismes (de droite surtout ) sont néfastes pendant qu’on laisse les partis traditionnels dits « modérés » nous piquer nos libertés, nos revenus, nos patrimoines en nous écrasant de taxes, d’impôts, de charges, de lourdeurs administratives et tout ça en nous clouant le bec par-dessus le marché. Je ne vois qu’un seul espace de Liberté ; Internet. Sans Internet je serais condamné au silence comme des millions d’autres gens. La révolution est là et les politiciens feront tout pour éteindre ce feu qui les menace tellement dans leur torpeur et leur confort. D’ailleurs les contrôles existent déjà ce qui explique que des systèmes comme TOR (surf anonyme) se mettent en place . D’après Christophe Deloire, le secrétaire général de « Reporters sans frontières » tous les journalistes, citoyens journalistes et blogueurs souffrent de la surveillance, dans les États démocratiques comme dans les États despotiques. Les Etats n’aiment pas la Liberté, les « modérés » non plus !
Quant à dire que ; « Les bouleversements violents n’apportent en général rien de durable. Les évolutions profondes se situent dans le registre de la modération et de l’évolution maîtrisée. Le sens de l’histoire est à découvrir jour après jour, avec constance et dans le respect de la diversité. Il est d’ailleurs assez probable que l’extrémisme d’opposition qui existe dans toutes les démocraties se situe à contre-courant de l’histoire ». Encore une fois oui, mais il faut aussi s’entendre sur le véritable sens des mots. La violence n’apporte rien, mais les bouleversements doivent quelquefois être importants pour porter leurs fruits. La violence c’est aussi l’ardeur, l’âpreté, l’agressivité ou la rupture avec le consensus mou qui détruit nos valeurs, notre civilisation et notre économie. Or pour sortit l’Europe de la « crise » il faudra de l’audace, de la nouveauté, de l’agressivité, de l’âpreté et aussi beaucoup d’ardeur. Il faudra surtout rompre totalement avec les politiques économiques ineptes qui ont créé la crise et qui l’entretiennent, ce qui ne se fera pas avec une « évolution maitrisée » mais plutôt avec un changement de cap radical.
Ensuite c’est essentiellement l’exceptionnalisme humain et le génie de certains ou d’une minorité qui font avancer la civilisation, les grandes découvertes, dans tous les domaines, ne viennent pas du monde politique, celui-ci doit seulement être le garant de nos libertés, il ne doit pas être notre bourreau ou le tyran « modéré » qui entrave toujours plus nos libertés pour asseoir son propre pouvoir afin de gagner du fric à notre détriment. Il y a chez ces « modérés politiques » une violence occulte qui nous étouffe, nous contraint, nous interdit et nous réduit à l’esclavage. Cette violence-là, personne n’en parle jamais, elle est pourtant bien plus grave que la violence réelle parce qu’elle est sournoise, dissimulée et sans douleurs immédiates, cependant elle nous frappe, nous endort et nous tue lentement !
Si l’analyse de Patrick Aulnas n’est pas mauvaise, elle me laisse pourtant un goût amer en bouche. Elle ne définit pas assez où débuterait l’extrémisme, alors nous ne savons pas si, selon lui, l’extrémisme commencerait déjà à la limite du champ d’action (plutôt d’inaction !) des partis modérés, ce qu’il semble dire. Si la réponse était oui, alors je serais un extrémiste, comme tant d’autres. Evidemment je ne cautionnerais pas cette prise de position, vous l’aurez deviné. Je suis un libéral, un adepte de l’ordre spontané qui souhaite être en paix avec tout le monde mais qui justement combat les véritables extrémismes et la tyrannie molle des partis « modérés », cet absolutisme induit par le constructivisme borné, étroit et arbitraire qui les guide de façon exclusive, uniforme et largement consensuelle à travers toute l’Europe.
Faut-il laisser l’Europe aux mains des "modérés"?
Selon l’INSEE, la France va mal , même très mal, le nombre des SDF augmente considérablement depuis des années, 60% sont originaires d’Afrique et près d’un tiers viennent de l’est de l’Europe. Que fait le gouvernement « modéré » ? Il augmente le nombre des naturalisations…L’idéologie « modérée » prime sur le bon-sens et la population paie les pots cassés. On sacrifie tout au dogme socialiste « modéré » !
Entre 2008 et 2013, le chômage a augmenté de 43%, les minima sociaux d’insertion ont explosé, les salaires sont freinés et les impôts ont été multipliés. Malgré les faits qui sont têtus, le facteur stabilisant de la famille, le gouvernement « modéré » détruit le modèle familial, il nie la norme, les valeurs naturelles et encourage les minorités qu’il érige maintenant en modèle idéologique (théorie du genre).
Les socialistes « modérés » ne savent pas se tenir, ni sur le fond, ni sur la forme, Hidalgo, le (la ?) nouveau maire de paris, est tellement imbue d’elle-même qu’un valet bienveillant doit porter son parapluie à sa place alors que la Reine d’Angleterre le portera elle-même. Vous avez dit décadence ?
Donc, disais-je, la France des « modérés » s’enfonce, Charles Sannat dira sur Contrepoints que les signes visibles de la faillite de l’Etat commencent à apparaitre dans la presse…
La situation est telle que la question n’est plus de savoir si l’Etat va faire faillite mais plutôt quand il sera obligé de le reconnaitre et de déclarer son état de cessation de paiements en demandant la renégociation de la dette publique de la France. Cette échéance nous dira Sannat n’est pas pour dans 20 ans. Ce n’est pas pour aujourd’hui non plus mais vraisemblablement pour 2015 et plus probablement que nous ne pourrons sans doute pas passer le budget 2016.
Quels sont les signes annonciateurs du désastre, des instits sans salaire, dépannés avec des bons alimentaires, l’armée va revendre son matériel à une entreprise privée pour le louer, la baisse de 30% des retraites complémentaires des fonctionnaires, les caisses de retraites des cadres sont en faillite, la police et la gendarmerie travaillent dans des conditions désastreuses avec des véhicules à bout de souffle et il n’y a plus d’argent pour en acheter d’autres…La liste est longue on pourrait continuer à l’infini, voilà où les « modérés » nous ont conduits ; dans le trou ! Ce ne sera pas avec des mesures timides que l’on remettra la France et l’Europe sur les rails !
Pendant que le bateau coule (et il coulera, n’a-t-il pas déjà coulé ?), les combats stériles, stupides et grotesques portés par des minus habens insignifiants et prétentieux enflamment les médias, les esprits et les discours. On voudrait détourner l’attention qu’on ne ferait pas autrement !
Ainsi, à l’invitation du collectif féministe Georgette Sand (encore des « modérés »), les internautes ont imaginé des injures nouvelles pour « insulter sans discriminer » et en finir avec des préjugés sexistes, homophobes et racistes ».
« On ne peut pas se passer des insultes, mais dans la plupart des sociétés, elles sont porteuses de stéréotypes », a déclaré à Ophélie Latil, du collectif Georgette Sand. « La déconstruction des préjugés genrés passe aussi par un véritable travail sur le langage », estime-t-elle, souhaitant voir disparaître des injures comme « pédé » ou « pute », « toutes liées à la sexualité des personnes ».
A ses yeux, même le mot « con » et ses dérivés, largement utilisés au quotidien, devraient cesser d'être employés, « car étymologiquement, ils renvoient de façon négative au sexe féminin ». Pourtant, précise-t-on sur le site du concours, pas question de renoncer, au besoin, à la grossièreté voire au « trash ».
Pour Dominique Lagorgette, linguiste spécialisée dans le discours transgressif, « l'idée est très bonne, car elle cherche à rendre sexy des insultes politiquement correctes », sans stigmatiser aucune minorité. « Je ne crois pas que cela suffise à faire évoluer les mentalités, nuance-t-elle, mais si on ne fait rien, on est sûr que rien ne changera ». Aux yeux de la chercheuse, interrogée par l'AFP, cette initiative a « le mérite de faire réfléchir à des mots que l'on prononce souvent par réflexe ».
« Et pendant que des collectifs et des associations s’occupent du sexe des insultes, c’est ainsi que l’éducation part en sucette, le progrès et la science sont ridiculisés, la création de richesse est pourchassée, et l’humain rabaissé au rang de parasite. »
C’est vrai que lorsque les « modérés » prennent les choses en main, tout va vraiment très bien, cela me rappelle d’ailleurs une chanson ; « Tout va très bien Madame la Marquise », Le Marquis s’est suicidé, le château a brûlé, les écuries ont suivi le même chemin en grillant au passage la jument bien-aimée de la marquise, mais tout va très bien, pas d’inquiétude à se faire dira James le valet à la Marquise qui lui téléphonait pour prendre les dernières nouvelles.
Alors, pour nous, le « peuple de la Marquise », ce sera le même refrain, tout va très bien nous diront nos gouvernants « modérés », les indicateurs économiques sont tous dans le rouge, l’Europe est à la traine de l’économie mondiale, mais pas d’inquiétude, demain, tout ira mieux, beaucoup mieux, grâce à eux et à leur politique économique complètement imbécile, partisane et confiscatoire !
Je n’aurais qu’un mot à ajouter ; A bas les « modérés », vive les « extrémistes » libéraux !
Quand les « ultra-libéraux » font dans le dirigisme et copinent avec le socialisme « modéré »
Je pourrais vous donner des centaines d’exemples, je n’en donnerai qu’un seul qui est suffisamment explicite sur l’état d’esprit lamentable de nos « libéraux » qui n’en sont plus.
Tout le monde connait notre Verhofstadt national, cet ultra-libéral ou libéral-radical (c’est ce que j’ai entendu dire très souvent de lui) qui, après avoir jeté son libéralisme aux orties (il est devenu social-libéral, ce qui revient au même), est devenu notre Premier ministre pendant près de neuf années (aucune politique libérale n’ a été conduite par le personnage) pour aller se reposer ensuite (juillet 2009) dans un siège bien confortable et très bien rémunéré de député européen (par le jeu combiné de la « loi électorale des copains » et de la cooptation) où, comme on disait jadis au régiment para-commando, il « branle l’ours » d’un air satisfait aux frais des contribuables.
Si mon attention a été attiré par le personnage auquel je ne m’intéresse habituellement pas du tout (je sais qui il est, je sais aussi qu’il est, comme tous les autres, sans intérêts), c’est parce qu’il est intervenu avec vigueur dans une émission télévisuelle où il était opposé à Henri Guaino et à Jean-Luc Mélenchon. Thierry Godefridi dira des français qu’ils ne faisaient pas le poids face à un débatteur comme Verhofstadt. Emballé par cette affirmation j’ai regardé la vidéo et pourtant, je n’en retiendrai qu’une seule chose ; oui, Verhofstadt a une grande gueule, oui, l’homme a du caractère et oui aussi, il est complétement à côté de la plaque en matière économique. Il n’est libéral que par le nom ou par l’expression ! C’est un âne économique, il n’a rien compris, absolument rien compris aux bons principes économiques !
C’est sans joie, sans étonnement et finalement sans surprise que j’ai écouté ces trois oligarques, ils sont restés chacun dans la ligne dogmatique de leur parti, alors je n’ai entendu que des mots banals, du réchauffé de pensée-unique, de la redite et surtout du n’importe quoi !
Après 14 minutes à les écouter, mon envie d’aller plus loin était déjà largement épuisée, je me suis arrêté là, j’en avais déjà trop entendu !
Mélenchon et Guaino, je n’en parlerai pas ici, je m’arrêterai à Verhofstadt dont on m’annonçait qu’il était libéral. J’en doutais, je l’ai écouté, je n’en doute plus, il ne l’est pas !
Verhofstadt est un pur produit politique, un apparatchik remarquable, il n’est rien d’autre que ça. Il sera président des étudiants libéraux de 1972 à 1974, il n’a ensuite que 24 ans quand il acceptera le poste de secrétaire de Willy De Clercq, il deviendra président du PVV en 1982, il a alors 29 ans, et ensuite tout s’enchaînera ; rien que des postes politiques, il ne travaillera jamais dans le monde réel, celui de l’entreprise, il ne créera jamais non plus le moindre emploi comme quasiment tous ses collègues. En outre il a fait le droit (que le droit !), mon expérience m’a déjà appris depuis longtemps que ces gens-là (sauf exception, désolé pour les autres) ne pigent rien aux chiffres et à l’économie, ce sont des analphabètes économiques complets (ils ne sont pas les seuls).
Verhofstadt n’est pas libéral, il pense investissements publics (ses mots sont assez clairs pour moi) et il rêve d’une Europe qui n’existe pas et qui n’existera jamais. Alors il nous offre une Europe de l’échec et du désastre des peuples, une Europe des contraintes et des règles liberticides faites exclusivement de taxes, de charges, d’impôts et d’arbitraire technocratique.
En fait, il veut ratisser large, plaire à tout le monde, alors il se dit libéral mais défend une politique dirigiste pour séduire également la gauche. C’est un idéologue opportuniste (encore un) sur lequel point n’est besoin d’épiloguer pour comprendre qui il est.
Dans les faits ; Verhofstadt dira clairement, minute 3:48; « les Etats ne sont pas capables de créer ces investissements, ils sont tous endettés », plus loin il dira; « c’est au niveau européens qu’il faut lancer la croissance et les investissements » (comment et qui ? Mystère et boule de gomme), il enchainera ensuite sur la communauté énergétique européenne qui n’existe pas etc etc. Donc son langage est clair, sans ambiguïté, il parle de dirigisme, il n’évoque pas la seule stratégie qu’il faudrait appliquer; mener une politique de l’offre !
Par contre il évoquait déjà à la minute 2 :45 qu’il fallait mener « une politique d’investissements (au niveau européen), à côté de l’austérité, à côté d’une discipline budgétaire », de qui parlait-il, des Etats, bien entendu…Seulement voilà, Verhofstadt se goure encore, les Etats n’ont pas à conduire une « politique d’investissements à côté de l’austérité », cela ne veut strictement rien dire !
Les Etats doivent offrir au peuple les conditions favorables aux investissements privés, c’est à dire ; pratiquer une politique économique libérale. Ils doivent aussi et par ailleurs (ce qui n’a rien à voir, cessons l’amalgame !) réduire leurs budgets, arrêter de gaspiller l’argent des autres à des fins clientélistes, ce qui est tout de même fort différent de la recherche de l’équilibre des budgets qu’ils défendent partout à gorges déployées. En clair, c’est moins de budget, moins de dépenses publiques (30% de réduction !) et pas l’équilibre d’un budget basé sur des dépenses identiques qu’il faut rechercher.
Ensuite Mélenchon se plaindra des baisses de charges (encore faudra-t-il se pencher sur leur contexte général et la vraie nature de ces baisses de charges pour comprendre…) offertes aux entreprises, baisses de charges qui n’auraient pas favorisé l’investissement puisque celui-ci aurait baissé d’une année à l’autre. Verhofstadt fera cette réponse anthologique (5 :25) « c’est parce qu’ON ne le fait pas au bon niveau, on ne relance pas un mouvement d’investissements, avec ces super capitalistes, au niveau européen, c’est là que se trouve la croissance de l’avenir… »,
Quel soupe et quel n’importe quoi cette réponse ; D’abord, qui est ce « on » ? Les investisseurs privés ? Non il parle encore de l’Etat, il devrait savoir que les investisseurs privés n’ont pas besoin de lui, ils ne l’ont d’ailleurs jamais attendu, nulle part, ce mec est une catastrophe et dire qu’il est pris pour un libéral !!!!! C’est un rouge doublé d’un ignorant crasse !
Les investisseurs fuient le manque de rentabilité et, dans une économie mondialisée, c’est encore plus vrai, ils se battent dans un univers concurrentiel, ce que Verhofstadt ne comprend pas. Ils se foutent aussi des règles liberticides et spoliatrices, lorsque le contexte est mauvais, ils n’investissent pas, « as simple as that », Verhofstadt est un âne, un âne de plus, il est vrai que l’Europe des politicards ne connait que les ânes politiques, à de très rares exceptions près !
Je suis (notamment) un disciple de Jean-Baptiste Say (pas de « Verhofstadt l’analphabète économique modéré »), je crois dans les faits, la réalité et la libre concurrence qui restera la meilleure protection des marchés et la seule source de la croissance, des emplois et de la richesse économique.
L’Etat n’a pas à créer une politique de l’offre ou de la demande, il doit rester à sa place, se cantonner aux fonctions régaliennes et défendre nos libertés individuelles pour des raisons morales ou éthiques d’abord, ensuite aussi pour des raisons d’efficacité. Preuve est faite depuis longtemps que les pays libéraux réussissent là où les autres se plantent lamentablement.
L’investissement ne se décrète pas, il est l’œuvre du privé dans un contexte de liberté, il faudrait mener globalement et partout en Europe une politique de l’offre, voilà enfin qui stimulerait l’économie de façon éclatante, mais ces zouaves n’en parlent jamais, ce sont des analphabètes économiques, l’Europe est à la traine dans tous les domaines, déficits, dettes publiques, chômage, faillites, cout du travail, impôts, taxes diverses, charges sociales, lourdeurs administratives etc., etc…Tout est à refaire, mais nos gouvernements se la pètent grave, allez comprendre !
En attendant les syndicats marxistes-léninistes (« modérés » sans doute !) foutent le bordel, c’était encore le cas en Belgique ce 8 décembre 2014 où des pigeons, victimes des connards syndicalistes qui les contrôlent (parait que je ne suis pas poli, mais eux ont le droit de nous emmerder et de nous interdire de gagner notre vie avec politesse…cherchez l’erreur !) m’ont interdit l’accès aux magasins en prétendant qu’ils défendaient l’emploi. Quels couillons, ils font tout le contraire, ces andouilles manipulés par ces fascistes rouges qui défendent uniquement le pouvoir et le pognon des syndicats (près d’un demi-milliard par an, souvenez-vous !) !!!!! J’ai alors dit à ce piquet de grève qu’ils étaient tous des fascistes, des tyrans et des petits despotes stupides, ridicules et ignorants des principes d’une économie saine, j’ai ajouté qu’ils coulaient l’économie et leur propre gagne-pain par la même occasion, ils devaient être sur le cul parce qu’ils m’ont regardé avec des yeux de merlan frit et ils n’ont pas pipé un seul mot….J’avais dû être convaincant, ou alors c’était l’effet de surprise !
Ces gens m’épuisent, Verhofstadt aussi !
Pour conclure ; Oui, Verhofstadt le « modéré » veut l’Europe, mais uniquement son Europe, celle des privilégiés qui la composent, il se fiche éperdument des peuples et de leur avenir. Il se nourrit de l’Europe, mais il boit notre sang et il bouffe avec ses potes dans notre gamelle. Vivement la Révolution libérale !!
La place de Verhofstadt et des dirigeants européens est ici, à côté d’Obama qu’ils affectionnent tant, mais…problème, même mon derrière n’en voudrait pas non plus !
L’Europe des « modérés » ne vaut pas mieux
Je viens d’en terminer avec Verhofstadt, le « libéral modéré qui n’en n’est pas un » et qui rêve d’une Europe constructiviste dirigée par des technocrates et des fonctionnaires. Est-il le seul de son « espèce » à ce niveau ? Non évidemment, Juncker et Barroso, leur patron et ex-patron incontestés parce que cooptés en sont deux autres parfaits exemples. Il parait qu’ils sont conservateurs, pourtant, selon certaines sources dont « l’Humanité » qui a peu de complaisances avec la droite « Barroso et Juncker seraient d’anciens maoïste et trotskiste repérés par la CIA ». Barroso militait dans un groupe maoïste après la révolution des œillets, il était devenu leader du Parti du Prolétariat (MRPP) qui aurait été manipulé et financé par la CIA, ce qui expliquerait également son retournement et la facilité avec laquelle il aura gravit tous les échelons du pouvoir. Toujours selon « l’Humanité », « Jean-Claude Juncker, l‘ancien Premier ministre inamovible luxembourgeois de 1995 à 2013, protecteur acharné du statut de paradis fiscal de son pays, a été obligé de démissionner de ses mandats à la suite d’une rocambolesque affaire d’espionnage. La plupart des témoins ont soudainement perdu la parole alors que des fuites laissent entendre que les services spéciaux des Etats-Unis, parmi lesquels la célèbre NSA, entretenaient et entretiennent toujours des liens discrets avec Jean-Claude Juncker qui a indiqué lui-même avoir « flirté » avec la IV internationale et le mouvement trotskiste ».
Cette information sera reprise par « Fdesouche » ici et ici, sources selon lesquelles « Cameron menace de sortir de l’UE si Juncker préside la Commission. Cohn-Bendit soutient Juncker », Cameron aurait ensuite déclaré à Angela Merkel que le choix de Jean-Claude Juncker «déstabiliserait à ce point son gouvernement qu’un référendum sur la sortie de l’UE devrait être avancé». Pourtant un porte-parole du Premier ministre anglais « n’a pas commenté cette information, ni la position du gouvernement britannique à l’égard de Jean-Claude Juncker ». Bizarre, bizarre…
Encore une fois chacun passera sous silence le passé extrémiste avéré de ces politiciens « haut de gamme » parce qu’ils étaient à gauche or la gauche détentrice autoproclamée de morale universelle pourra toujours tout se permettre, quoiqu’elle fasse, les médias classiques lui donneront systématiquement raison, que Mao et Trotski aient été parmi les pires criminels qui soient, n’y changera rien, selon ces crétins dogmatiques, le mal est à droite et ils préfèreront toujours inventer un passé d’extrême-droite à une figure politique qui leur déplait (Romney) pour la salir et espérer la conduire à l’échec électoral. Pourquoi se gêneraient-ils, il y a cinquante ans que ce plan fonctionne à merveille !!! Alors, encore une fois, où sont les modérés ? Certainement pas chez ces politiciens traditionnels, menteurs, manipulateurs, inefficaces, partisans, dogmatiques, corporatistes, carotteurs (ils n’ont jamais rien fichu de sérieux), inutiles, prétentieux et complètement vides.
Chacun pourra aussi méditer cette phrase de Trotski (1937), l’ancien copain de Juncker ; « Dans un pays où l’État est le seul employeur, toute opposition signifie mort par inanition. L’ancien principe : qui ne travaille pas, ne mange pas, est remplacé par un nouveau : qui n’obéit pas, ne mange pas. »
Il est vrai qu’on prend ses références où nos convictions nous portent…Les miennes ne me rapprochent pas des exterminateurs ! Encore une fois, je pose la question ; Où sont les modérés ?
Pour en revenir à junker, avec le passé qui est le sien il ne faudra pas s’étonner qu’il soit dirigiste comme son collègue Verhofstadt le faux libéral. Sous son ministère l’Europe des « modérés » vient de nous a pondre un « plan de relance » (quinquennal ou pas ?????) à la mords moi le nœud qui ne marchera pas et qui ne fera qu’accentuer les déséquilibres (favoriser les uns au détriment des autres) en encourageant le capitalisme de connivence réservé aux grosses entreprises. Car, il faut bien le dire, la majeure partie des intervenants économiques européens ne bénéficiera pas de ce plan miracle, cette chimère bureaucratique supplémentaire décrétée par le haut !
Bref ; Il parait que « l’Europe » va injecter 315 milliards dans l’économie européenne, hip hip hip hourra !! D’abord c’est faux, ensuite comme le PIB cumulé de l’Union Européenne se situe à 14.025 milliards d’euros, il faudra bien admettre que 315 milliards, ça ne représentera encore que 2.24% de notre produit intérieur brut. Pas de quoi fouetter un chat ! Mais est-ce bien utile, non évidemment, la solution est ailleurs, je l’ai suffisamment écrit (même dans ce texte) pour ne plus le répéter ici.
Qu’en est-il ?
Selon Juncker le « modéré », son projet représente un « nouvel élan pour l’Europe: Mon programme pour l’Emploi, la Croissance, l’Équité et le Changement démocratique ». Comme il nous détaille ça sur 27 pages que je n’ai pas le temps de lire (ça m’arrive !), je m’en remets à Alexandre Delaigue sur Atlantico qui nous dira que Juncker avait « l'intention de présenter, dans les trois premiers mois de mon mandat et dans le cadre de l'examen de la stratégie Europe 2020, un programme ambitieux en faveur de l'Emploi, de la Croissance et de l'Investissement ». Junker poursuivra ; « Je suis convaincu que nous pouvons faire un bien meilleur usage du budget commun de l'Union et de la Banque européenne d'investissement (BEI) (….). À mon sens, nous devrions pouvoir mobiliser jusqu'à 300 milliards d'euros supplémentaires d'investissements publics et privés dans l'économie réelle au cours des trois prochaines années ».
Les plans de relance, tout le monde sait ce que j’en pense, ils sont bidons, archi-bidon du premier au dernier plan inventé, ce qui nous manque c’est la liberté, uniquement la liberté !
Comme je l’écrivais plus haut, les entreprises investissent lorsque la rentabilité est bonne et que les perspectives sont favorables dans un univers de stabilité et de confiance. Or l’Europe qui accumule toutes les bêtises et tous les échecs (de sa monnaie aussi, j’y reviendrai une autre fois) est très loin de tout ça. Ce ne sont pas les milliards gaspillés et distribués à « certains » qui changeront la donne. L’argent est un moyen d’échange, même une pluie d’argent confisqué aux uns dans une économie anémiée par les taxes et les charges (c’est ça le profil de l’Europe des « modérés ») ne créera pas la croissance, je l’ai déjà expliqué. C’est à pleurer de bêtise et d’ignorance, voilà ce qui arrive quand on confie l’économie à des ex-rouges vifs, « bon sang ne saurait mentir, mauvais sang également » !
La faillite, c’est maintenant, à moins d’opter pour une politique libérale !
Pour en revenir à ces « 315 milliards de promesses », dans les faits, la part de fonds publics ne représentera que 6.7% de ce montant (21 milliards), le reste ne représente qu’une hypothèse de participation de fonds privés aux projets d’investissements européens. Là, pour une fois, ce n’est pas moi qui vais pleurer, limiter l’investissement public à 21 milliards est une bonne chose, ce n’est pas à l’Etat ou aux Etats d’investir, ce qui me fait plutôt marrer c’est la prétention habituelle de ces politiciens manipulateurs et menteurs, ils nous disent ; on injecte 315 milliards et ils n’en mettent que 21, bien joué, mais menteurs tout de même. Comme quoi les « modérés » peuvent encore tout se permettre !
Quant à l’élan pour l’Europe annoncé par Juncker, ce sera un saut de puce, juste un saut de puce et une opération de marketing bien menée par les ânes serviles qui l’entourent.
Qu’est-ce que je me marre !
Pourquoi ne laisser la parole qu’aux politologues « modérés » ?
Le monde fermé des « modérés » est puissant et totalement hermétique, il fait la loi partout, décide de ce qui est bien et mal, il jette l’opprobre sur les opposants quitte à inventer des histoires pour les salir, il soutient les « copains de pensée » à tous les niveaux dans un consensus général, en politique, dans les médias et parmi les commentateurs politiques qui referment ce cercle étroit fait de complicités, de connivences, de mensonges, de tyrannie douce, de fausse pudeur et de non-dits.
Qu’en est-il alors des politologues aux ordres ?
J’en ai choisi un au hasard, j’aurais pu les prendre tous, ils ont tous plus ou moins la même orientation, le même schéma de pensée parmi ceux qui ont accès aux médias « modérés » !
Mon choix s’est alors porté naturellement sur Pascal Delwit parce que c’est un homme qu’on voit tout le temps, il a un avis sur tout et sur tout le monde, j’ai l’impression de ne voir que lui, la télévision semble d’ailleurs avoir été inventée pour diffuser uniquement ses commentaires (dont je me fous !), il faut ajouter aussi qu’il est dans « l’air du temps », il est à la mode, il tape presque exclusivement sur l’extrême droite d’un un ton doux et mielleux, la bouche en cul de poule parce que ça fait sage, sérieux et pédant. L’extrême droite, il la voit partout, il n’aime pas, vraiment pas (moi non plus, mais je n’en fais pas une fixette comme lui et je ne fais pas d’amalgame non plus, ce qu’il fait lui, en intello de mes deux !), il en a même fait un bouquin ; « Extrême droite et pouvoir en Europe », l’extrême droite, c’est très mal et c’est aussi une obsession delwitienne et également une tendance néo-occidentale. L’Occident de la pensée-unique ne s’aime plus, il se flagelle, il nie sa culture, ses racines et son apport à l’humanité. Il colle à la gauche et rejette la liberté.
Pascal Delwit qualifiera d’extrême droite tous les partis qui ne sont pas à gauche et qui ne sont pas sociaux-libéraux ou sociaux-démocrates, il mélange tout, il jettera tout ça dans un grand sac selon le principe éculé de « reductio ad hitlerum » qui en un mot signifie ; « si tu n’es pas à gauche, c’est que tu es un fasciste (de droite évidemment, le fascisme de gauche, il connait pas !) ».
Avec lui voici qui est d’extrême-droite ; le Front national en France, le FPÖ en Autriche, le parti du progrès en Norvège et au Danemark, le parti populaire danois, le parti national slovaque, le Mouvement social italien-Alliance nationale, la Ligue du nord, les Republikaner, le NPD et la DVU en Allemagne, la Liste Pim Fortuyn et le parti de la Liberté aux Pays-Bas, Ataka en Bulgarie, le parti populaire de la Grande Roumanie, le Vlaams Belang et le Front national en Belgique, l’Union démocratique du Centre en Suisse, LAOS en Grèce…
Bref, tout y passe, ou presque, c’est une véritable andouille qui enseigne à l’ULB (les pauvres) et qui fait un amalgame de tout. Mélanger tous ces partis n’a aucun sens et fait preuve d’une étroitesse d’esprit absolue et d’une imbécilité chronique compulsive.
Mais alors, d’où vient Pascal Delwit ? Mais de l’extrême gauche évidemment, comme presque tous les dictateurs en culottes courtes « modérés » que j’évoque ici !
Pendant ses études, Delwit milite, avec Jean-Michel De Waele au sein des Jeunesses communistes, une organisation affiliée au Parti communiste belge (PCB). Il est président de la section de Saint-Josse-ten-Noode du PCB jusqu'en 1985 ou 1986, et membre de ce parti jusqu'à une date indéterminée. En septembre 2010, Le Soir mentionne son nom parmi divers membres du PS candidats à des postes dirigeants à l'ULB. Le lendemain, un démenti est publié, « Pascal Delwit, le doyen de la faculté des sciences politiques de l’ULB précise qu’il n’a jamais été membre du PS ».
En un mot comme en cent, Delwit est un homme d’extrême gauche, un commentateur sans doute plus engagé et partisan que modéré comme ses prises de position semblent le confirmer.
Y-a-t-il un mal à cela, non, mais je ne vois pas pourquoi on reprochera éternellement aux gens d‘avoir été à l’extrême droite (surtout quand il ne l’on jamais été) quand on zappe systématiquement leur appartenance à l’extrême gauche qui était et est encore partout une idéologie sanguinaire, tyrannique, génocidaire et simplement crapuleuse.
La règle du « deux poids deux mesures » semble être une constante en Europe, cette Europe « modérée » qui ferme la porte à tous ceux qui ne pensent pas comme elle selon une pensée formatée. Pour moi cette Europe-là est tyrannique, elle n’a rien de modérée et pourtant elle est aux mains de partis « modérés ». Quelle Blague et quelle foutaise !
Encore un mot, pour ceux qui pensent que j’exagère sur l’extrémisme de Delwit, son parti-pris et son immense connerie….Evoquant le PTB , un parti ouvertement marxiste-léniniste, Delwit dira ; « Certes la centralité de Lénine (au PTB) est étrange mais je ne crois pas qu’ils soient un danger pour la démocratie ». Voilà, c’est dit, entre petits potes d’extrême-gauche, on se soutient, le PTB, un parti révolutionnaire, est parfaitement démocratique, il n’est pas dangereux, pas de soucis, Lénine est un maître à penser honorable parmi d’autres, soyons aussi larges d’esprit et compréhensif…quand il s’agit de la gauche, bien entendu. Soyez certain que le même Delwit dira de moi, s’il en avait l’occasion, que je suis un fasciste, un danger pour la démocratie ou une horreur comme Romney cet honnête homme dont « Libération » aura fait un monstre.
La gauche ne changera jamais, c’est pour ça que je ne l’aime pas !
Conclusion
Pour rappel, l’extrémisme de gauche ou de droite est une dérive du socialisme, Hitler était socialiste, Mussolini l’était aussi. Trop peu de personnes soulignent ce fait qui est pourtant élémentaire si l’on veut comprendre la portée des divers courants politiques. J’avais aussi repris dans un texte antérieur, un lien qui renvoyait vers une vidéo qui expliquait utilement les différents systèmes de gouvernance sous un angle nouveau, celui du respect de la Liberté par les gouvernants ou celui de son irrespect. Cette analyse est essentielle ! La Liberté est source de succès, d’efficacité et de bonheur, c’est un principe éternel, un principe immuable, un principe aussi que les gouvernants ne devraient jamais oublier, ce qu’ils ne font pas, même en Europe !
Je suis un libéral par amour de la liberté, non pour l’amour de l’argent. Le libéralisme est un pragmatisme, le socialisme est une doctrine inhumaine, une utopie qui restreint la liberté des hommes et les prive totalement ou partiellement de leurs droits de propriété. Par nature le socialisme est totalitaire, un peu, beaucoup ou « passionnément ». Le libéralisme et le capitalisme (non le capitalisme de connivence) ont sorti les hommes de leur misère. Si les conditions de travail des populations occidentales, africaines, sud-américaines…ont pu s’améliorer (les enfants ne travaillent plus dans un monde libre) c’est grâce au capitalisme et à l’accumulation de capital qui a créé une productivité marginale du capital supérieure à celle du travail.
Le fonds de commerce de la gauche se base principalement sur le ressentiment, la jalousie et la lutte des classes, elle cultive les pauvres comme on cultiverait son champ. La droite dite « modérée » s’est laissée entrainer dans ce jeu de nivèlement par le bas par opportunisme et par facilité. Demain on rasera gratis, voilà la formule générale utilisée par tous les politiciens !
Avec la gauche et la droite « molle », rose ou consensuelle, tout est l’égal de toutes choses et chacun et l’égal de l’autre, à ce titre il n’y a plus d’échelle de valeurs, le bien égale le mal, l’idiotie vaut l’intelligence et l’ignorance équivaut à la connaissance.
Cette popote générale nous a conduit où nous en sommes, au bord de la rupture, sociale et civilisationnelle d’abord, économique ensuite.
Qu’on ne se méprenne pourtant pas sur moi, je suis un centriste parce que le libéralisme c’est d’abord la liberté, une liberté identique pour tous. Mon modèle restera Thomas Jefferson, je ne connais personne à qui le comparer aujourd’hui.
Comme l’écrira Guy Millière, La gauche « modérée » a soutenu toutes les barbaries :
- le régime soviétique pendant des décennies,
- elle a ensuite soutenu le maoïsme,
- la prise du pouvoir par les communistes à Cuba, au Vietnam, au Laos, au Cambodge,
- le Zimbabwe de Robert Mugabe et le terrorisme atroce de groupes, tels le FLN algérien.
- la révolution khomeyniste en Iran et son cortège d’exécutions sommaires et de massacres.
- D’autres groupes terroristes, tels ceux qui incarnent la « cause palestinienne ».
- les insurrections qui ont secoué le monde arabe depuis 2011 et,
- l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans en Égypte (elle s’est montrée largement hostile au renversement de Morsi par le maréchal Sisi),
- la transformation de la Libye en un champ de bataille islamiste et en base arrière et en arsenal pour les groupes djihadistes agissant en Afrique subsaharienne.
- les groupes dont est issu l’État islamique en Syrie et en Irak qu’elle qualifiait de « rebelles »,
- l’aveuglement et la censure face aux dangers de l’islam radical et de l’antisémitisme musulman et n’hésite pas à qualifier de « raciste islamophobe » quiconque ose, faits à l’appui, critiquer l’islam, qui est la matrice du totalitarisme le plus virulent de notre époque.
L’attitude européenne n’étonne pas Guy Millière qui terminera par ces mots en parlant de l’Europe ; « C’est normal, hélas : elle est fondamentalement totalitaire et pas un seul totalitarisme dans l’histoire ne lui est étranger, car elle est dogmatique, porteuse d’une volonté de remodeler les sociétés et les êtres humains, résolument hostile ce que Karl Popper a appelé les « sociétés ouvertes ».
La messe est dite, je n’ai rien à ajouter !
Hier je répondais à ces questions sur Internet ;
« Pourquoi rien ne fonctionne depuis une quarantaine d’années ? » Parce que les mots ont pris plus d’importance que les faits, la politique est faite uniquement de paroles démagogiques au service de la carrière des politiciens, elle n’est pas constituée d’actes au service du Peuple. « La politique c’est le mensonge et l’incompétence », je crois que jadis Juppé avait dit aussi ; « La politique c’est le mensonge », je n’ai jamais retrouvé la trace de cette affirmation, mais s’il avait réellement prononcé cette phrase ; Quel aveu formidable !
« Les gouvernements ne parviennent pas à traiter les problèmes des Français, dont le chômage de masse ? » Parce qu’ils ignorent les causes réelles du dysfonctionnement de l’économie. Ce sont des analphabètes économiques qui imaginent, à gauche comme à droite, que la croissance se décrète, ils pensent tous interventionnisme, grands travaux et n’imaginent jamais que la richesse des hommes et des Nations est avant tout issue de la LIBERTE de pensée, d’agir et d’entreprendre. Ce qui implique peu d’impôts, peu de charges, un monde ouvert, un code du travail simple et peu contraignant et pas d’interventionnisme de la part de l’Etat. Ce modèle existe, il est en Suisse, mais pas seulement, je parle de tout ça sur mon site, j’explique et je donne des éléments de faits qui corroborent mes affirmations et démonstrations, je suis réaliste et analytique quand les politicards et les médias sont approximatifs, partiaux, partiels et dogmatiques.
« Pourquoi notre démocratie est-elle en panne ? ». Parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets. On nous serine les mêmes refrains, on nous chante les mêmes chansons et on applique les mêmes recettes, celles qui ont coulé l’Europe et qui servent à l’élection des politiciens. Dire la vérité leur couterait leur poste, alors ils mentent et s’empiffrent comme des porcs. De toute façon, c’est prouvé, le vote est directement lié à la présence des candidats dans les médias, des études ont été faites sur le sujet et elles vont toutes dans ce sens. Les politiciens sont des produits, ils se vendent comme tels et peu importe qu’ils soient creux comme des tonneaux vides. Tant mieux pour eux, tant pis pour nous !
« Pourquoi la poussée du vote protestataire et d’un gigantesque abstentionnisme, signe de la défiance envers le politique ? » Parce que les gens ont des attitudes contradictoires, ils votent par réflexe, comme le chien de Pavlov et puis ils regrettent. Cela va-t-il changer quelque chose, j’en doute ! Si, en France, Marine arrivait en tête du premier tour des présidentielles, elle perdra au second tour. Par ailleurs le FN qui était libéral avec JM est devenu anti-libéral avec sa fille, pourquoi ? Pour rechercher le vote populaire sans doute. Je suis un libéral éclairé, je ne pourrais voter pour un programme économique désastreux (apparemment du moins) même si marine dit aussi tant de choses justes, mais, ça change aussi...
« Pourquoi les Français paraissent se détourner de la construction européenne longtemps présentée comme leur avenir ? » Parce que le constructivisme européen EST un désastre qui emprisonne les Peuples.
« Quels grands chantiers faut-il ouvrir, constitutionnels, européens, pour relancer la France et l’unité de Europe, la démocratie européenne? » AUCUN, il faut donner la LIBERTE aux Peuples, il faut lire et relire Jean Baptiste Say dans son œuvre magistrale et arrêter de prendre des poires pour des pommes. Les grands chantiers sont le produit du dirigisme qu’il faut fuir à toutes jambes. Il faut conduire une politique de l’offre parce que l’offre crée sa demande propre et parce qu’aussi, plus il y a de producteurs, plus il y a de richesses, de croissances et d’emplois. Quand un producteur n’arrive pas à vendre ses produits, ce n’est pas par manque d’argent mais par manque de produits équivalents. TOUT est à repenser, à refaire et à remettre sur les pieds, nous marchons sur la tête, Marx aimait ça, le bon-sens le comprend mal et moi je suis bien incapable de le faire.
En attendant et en dépit des cris, des incantations et des paroles décrétées par ces imbéciles , les politiciens européens qui appellent le retour de la croissance, nous retrouvons, en tête des pays les plus compétitifs du monde ; Singapour et la Suisse, ce n’est pas par hasard, c’est uniquement grâce à la politique libérale qui est conduite là-bas. Mais Juncker et ses sbires n’ont rien vu, ils préfèrent les plans de relance communistes. Consternant !
Singapour
Pour faire taire tous ces « modérés », ces menteurs, manipulateurs, imposteurs et ces nullités intersidérales, je citerai, encore une fois, Abraham Lincoln qui, dans sa grande sagesse affirmait ;
« I am a firm believer in the people, if given the truth, they can be depended upon to meet any national crisis. The great point is to bring them the real facts ».
Croire dans le Peuple c’est arrêter de lui mentir, il est capable de comprendre et de faire face à toutes les crises quand on lui amène la vérité et la réalité des faits. Nos politiciens « modérés » ne sont capables que de mensonges, de manipulations ou de magouilles misérables, ce sont de vains bavards, des petites gens, des minus et des incapables, mais pas seulement car ce sont aussi des idiots, des corrompus et des voleurs.
L’Europe a déjà coulé, qu’elle repose en paix !
Pour l’heure, il ne subsiste qu’une seule question ; combien de temps restera-t-elle au fond ?
Le temps pour qu’un tsunami libéral aille la tirer de là !