Voilà un an, nous, les belges, nous votions.
Force est de constater que notre système ne fonctionne plus !
Posons-nous alors la question, a-t-il déjà fonctionné ? La réponse n’est pas évidente car d’aussi loin que je me souvienne, nos hommes politiques ne se sont jamais accommodés à nos institutions, puisqu’ils ont toujours essayé de les changer.
Partant de ce constat et pour éviter toutes futures querelles, je propose que nous ne changions plus rien, restons « bloqués » en l’état.
Le gouvernement aussi qualifié de «gouvernement en affaires courantes » gouvernera jusqu’à la mort de ses membres, nos anciens élus. Ceux-ci transmettront leurs compétences et leurs ministères à leurs enfants. Renouons avec l’histoire où le droit du sang prévalait !
Dans le cas malheureux où l’un de nos dignitaires ne laisserait pas de descendance, la succession s’organisera à l’image de la famille royale, frère, sœur, cousin, voire même un ancien ministre anglais, s’il acceptait, reprendrait le flambeau de l’éblouissant poste vacant.
Plus personne ne contestera… puisque « c’est comme ça ». Nous éviterions de devoir nous lever certains dimanche de juin pour aller griffonner quelques ronds malhabiles à coté de noms anonymes. L’institution scolaire se chargera de nous apprendre l'histoire de ces grands noms, sous la rubrique « l’origine des grandes dynasties de notre pays ». Si Charles Darwin était encore, ces mêmes grands noms apparaitraient sûrement dans son livre « L’origine des espèces ». Il nous expliquerait comment l'environnement et les mutations génétiques parviennent à nous donner des ministres de cette qualité. Est-ce vraiment le hasard ? Quelle chance nous avons d’assister à cette naissance !